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La Chronique Agora
 

Paris, mardi 21 novembre 2017

  • Simone Wapler : Une monnaie résistante au vol légal
    Le succès du bitcoin prouve-t-il que la monnaie de nos banquiers centraux inspire une défiance grandissante ou est-il seulement une bulle spéculative de plus ?
  • Bill Bonner : Stimuler l'un en affaiblissant l'autre
    La réforme fiscale des républicains est une imposture. Elle allège les impôts des uns sans réduire les dépenses publiques et diminuer l'emprise de l'Etat.
  • Nicolas Perrin : Votre épargne face aux enjeux de la cybersécurité et de la probité des dépositaires
    Les cryptomonnaies sont une évolution naturelle de la monnaie : le retour à la décentralisation et l'indépendance vis à vis des banques centrales.

 

LES NOTES DE SIMONE WAPLER

Simone Wapler

Une monnaie résistante au vol légal

Veolia a pu emprunter le 16 novembre à taux négatif (500 M€ échéance 2020 à -0,026%). Des "investisseurs" payent une entreprise privée notée BBB pour conserver leurs fonds.

Mais votre épargne n'est plus décemment rémunérée. Si jamais l'inflation repart, elle fondra comme neige au soleil.

actionaria

Depuis plus de 40 ans, les politiques monétaires avantagent ceux qui s'endettent et punissent ceux qui épargnent. C'est normal : les puissants sont ceux qui s'endettent. Les gouvernements, les grandes entreprises proches du pouvoir, l'industrie financière qui vit du commerce de la dette.

Vous pensez peut-être comme moi qu'il est insupportable que des technocrates décident de la valeur de notre argent. Vous n'avez aucune confiance en Mario Draghi et sa clique ni dans sa politique monétaire.

Si vous pensez ainsi, vous avez deux moyens d'entrer en résistance.

Dangereuses, volatiles, surchauffées...
"ACHETEZ !"

Comment l'étonnante confession d'un spécialiste des nouvelles technologies pourrait vous rapporter 300% de gains grâce aux cryptomonnaies... sans acheter un seul bitcoin (ou autres).

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Le premier moyen est d'avoir une partie de votre épargne en métal comme l'or et l'argent. Ce n'est pas idiot, les cours de l'or ont beaucoup moins progressé que les indices actions partout dans le monde, les obligations ou l'immobilier. L'or est un actif financier (puisque les banques centrales en détiennent) qui n'est la dette de personne et dont la quantité échappe au contrôle de la bureaucratie.

Le second moyen consiste à placer une partie de votre argent dans une monnaie sans support physique et sans ancrage réel (tout comme l'euro ou le dollar) mais dont la quantité est connue à tout instant. Ce sont les cryptomonnaies. Elles ont beaucoup monté récemment. Un bitcoin vaut désormais plus de 8 000 $ tandis que l'once d'or reste sous 1 300 $.

La hausse météorique du bitcoin

Ces deux modes de résistance au vol légal planifié que nous inflige la Parasitocratie ont chacun des avantages et des inconvénients, des avocats et des détracteurs.

Les techies, les geeks, les modernes, les progressistes préfèrent le bitcoin.

Les vieux, les conservateurs, les traditionnels préfèrent l'or ou l'argent qui ont résisté à beaucoup d'épreuves (guerres innombrables, faillites, effondrements d'empire).

Ces progressistes et ces conservateurs ont un point commun : ils ont une réflexion saine sur la monnaie. Une réflexion libérale, au sens classique du terme.

La monnaie ne doit pas être un instrument de manipulation des masses entre les mains de bureaucrates mais un honnête instrument d'échange pour des bipèdes souhaitant commercer paisiblement.

Les conservateurs doivent se réjouir de la fabuleuse hausse des cryptomonnaies.

A La Chronique Agora, nous avons choisi comme devise cette citation de l'économiste Frédéric Bastiat :

"Détruire la liberté d'agir, c'est tuer l'intelligence, c'est tuer la pensée, c'est tuer l'homme".

L'économiste du XIXème siècle pensait aussi que "détruire la concurrence, c'est tuer l'intelligence". Inversement, la concurrence la stimule. L'irruption des cryptomonnaies est donc une excellente nouvelle. Nous ne sommes plus contraints d'être les cobayes des expériences monétaires de nos grands planificateurs.

Il existe cependant avec le bitcoin et les myriades de cryptomonnaies une grande incertitude. A quelle sauce fiscale Bercy voudra-t-il l'accommoder ?

bercy
Source H16

La riposte ne va pas tarder et attendez-vous à beaucoup de créativité dans ce domaine... Ce qui est vrai dans un sens, l'est dans l'autre. Stimulés par cette concurrence inattendue, nos parasitocrates vont déployer des trésors d'ingéniosité pour taxer la monnaie privée à leur avantage.

Mais ce faisant, ils vont se démasquer : le contrôle de la monnaie n'est pas pour l'intérêt général mais pour l'intérêt de ceux qui vivent de l'argent des autres, celui des contribuables, ou qui vivent du déficit quand cela ne suffit pas.

Bitcoin, ethereum... or, argent... que les meilleurs survivent !

"Préparez-vous au pire, mais espérez le meilleur"
Simone Wapler

L'or a démarré une reprise "en douce," faisant plus de 10% de gains sur l'année... rivalisant avec le CAC 40 !

La plupart des gens n'ont pas pris conscience du retour de l'or... et vont "louper" la fenêtre d'entrée... 

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LES NOTES DE BILL BONNER

Bill Bonner

Stimuler l'un en affaiblissant l'autre

Nous sommes dans le train de 8h34, qui part de Baltimore et traverse l'une des régions les plus pourries d'Amérique, en direction de la ville de New York. Le Northeast Corridor est une triste relique de l'ère industrielle... qui ressemble désormais à un cimetière, où de vieux réfrigérateurs, des maisons abandonnées et des usines désaffectées sont revenus mourir.

Qu'allons-nous faire à New York ?

Ravi que vous posiez la question.

Nous allons rencontrer notre confrère David Stockman, ex-directeur du budget sous le mandat de Ronald Reagan.

"Que se passe-t-il avec cette réforme fiscale ?", allons-nous lui demander.

En ce moment, partout en Amérique, les gens posent les mêmes questions. Ils font des projets. Nous en faisons partie.

Pour nous assister – moyennant un taux horaire de 800 $ – nous avons reçu trois avocats, au bureau, vendredi dernier. Ce sont des experts en matière de fiscalité, de patrimoine et de trusts.

Lorsque vous atteignez un certain âge, vous n'avez guère le choix. Des voix s'adressent à vous comme si elles venaient d'un crâne : "ce que tu es... je l'ai été", dit le memento mori. "Tu deviendras ce que je suis".

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Vanité en mosaïque de Pompei
Musée de Naples

"Garde ça pour toi", ripostons-nous dans un murmure.

Nous n'aimons pas ce message. Mais nous ne pouvons le contester.

"Vous ne pourrez pas l'emporter avec vous", énoncent les sages et les conseillers financiers.

Cela nous convient plutôt bien : nous n'avons aucune envie d'aller où que ce soit où nous ne pourrions l'emporter. Mais ce n'est pas ainsi que va le monde. Lorsque votre heure est venue... vous disparaissez. Et si vous n'avez pas préparé un plan méticuleux, votre fortune disparaît également.

Ce n'est pas que cela nous pose un problème. Mais nous détestons l'idée que l'Etat se nourrisse de notre carcasse, tels des vautours autour d'un animal écrasé.
[NDLR : vous avez prévu, avec votre assurance-vie, de laisser quelque chose à vos proches, de les protéger, de leur transmettre un patrimoine. Mais savez-vous que des faux pas peuvent vous coûter très cher ? Dans ce Rapport entièrement consacré à l'assurance-vie, notre spécialiste vous donnera des informations, recommandations et stratégies applicables facilement qui vous permettront d'éviter de voir le fisc ou l'administration se servir dans le patrimoine que vous avez prévu de transmettre, ou de contester les dispositions que vous avez prises. Cliquez ici pour en prendre connaissance.]

C'est ainsi que trois des plus brillants avocats de Baltimore travaillent sur un plan.

"Nous ne pensons pas que vous devriez compter sur le projet de loi sur la fiscalité des républicains de la Chambre", nous a dit l'un d'eux, vêtu d'un costume bleu. "Ils vont s'apercevoir qu'ils n'en ont pas les moyens".

"Le plus probable, c'est qu'ils vont accepter la version du Sénat", a dit un autre, également vêtu d'un costume bleu. "Cette version se contente d'augmenter l'exonération, mais elle ne supprime pas les droits de succession".

"Cela va vous faire économiser de l'argent", a dit le troisième costume bleu. "Mais cela ne changera pas grand-chose pour vous. Vos héritiers devront tout de même payer 40% de droits de succession sur le montant dépassant le plafond d'exonération. Et le Congrès pourrait le relever".

L'un des mythes entretenu par le gouvernement fédéral américain, c'est qu'il ne se serait pas développé tant que ça puisque, proportionnellement au PIB, la part des dépenses publiques est à peu près la même depuis longtemps.

Mais bien que l'arbre ne soit pas plus haut, comparé à la dimension de l'économie, il projette une ombre bien plus vaste.

Outre les dépenses directes de l'Etat, les ramifications se sont propagées dans toutes les directions. Il existe des lois et réglementations qui donnent à l'Etat des pouvoirs étendus, indirects et difficilement mesurables.

L'Etat ne contrôle pas directement, par exemple, le lieu où vous vivez. Mais les "règles de zonage", les codes de la construction, l'accès au réseau routier, les transports publics et les prix de l'énergie (tels qu'influencés par les subventions et pénalités touchant le secteur de l'énergie) influencent grandement votre décision.

L'Etat ne contrôle pas directement la nourriture que vous mangez ou les médicaments que vous prenez, non plus. Mais les secteurs de la santé, pharmaceutiques et alimentaires sont si lourdement réglementés, et s'accompagnent de lobbies si puissants à Washington, que le choix qu'il vous reste au bout du compte est largement biaisé par les autorités.

Bénéficiaire ingrat de la fausse générosité de l'Etat

Depuis les années 1960, les apparatchiks qui font les lois et les réglementations – et qui entrent et sortent de la fonction publique – sont devenus plus audacieux et prolifiques.

Bien qu'il soit impossible d'évaluer de façon précise à quel point ces règles contrôlent l'économie américaine et la vie privée, il suffit de regarder les pages du code fiscal fédéral pour en avoir au moins une idée.

Le code fiscal est en quelque sorte un système dissimulé de la carotte et du bâton. Si nous avions le choix, nous préfèrerions ne pas passer deux heures avec des avocats, à travailler sur un plan patrimonial. Mais l'Etat a l'intention de nous matraquer... même mort.

Après la Deuxième guerre mondiale, un citoyen était confronté à un "code fiscal" de moins de 10 000 pages. A présent, il compte plus de 73 000 pages de réglementations, lois et interprétations.

Cela permet à l'Etat d'orienter l'argent, le temps et les ressources ici et là, bien au-delà du véritable budget fédéral ou de la fonction publique.

Une activité est plus lourdement taxée qu'une autre. La différence tient à une pénalité ou à une subvention, selon quels lobbyistes de quel secteur ont réussi leur coup. On vous octroie un crédit/une carotte d'un côté pour avoir fait quelque chose ; on vous donne un coup de bâton de l'autre pour en avoir fait une autre.

Chaque secteur est touché. Chaque entreprise guette le moindre changement. Chaque comptable doit suivre le rythme, à moins de rater une déduction.

L'argent nécessaire au fonctionnement de l'Etat, pour récompenser les compères et soutenir ses zombies, doit bien venir de quelque part. Comme toujours, ce que gagne l'un, l'autre le perd.

Si la version du projet de loi de la Chambre passe (nous ne le pensons pas), nous serons les bénéficiaires ingrats de la générosité de l'Etat.

Nous y gagnerons énormément. Merci beaucoup.

C'est bien beau de nous lâcher un peu. Mais sans réduction des dépenses publiques, notre gain se fera au détriment de quelqu'un d'autre.

Elle est là, la grande imposture de la "relance". Elle stimule l'un... mais affaiblit l'autre.

C'est la véritable signification de la réforme fiscale des républicains. Elle élague une branche ici et là... pour que des groupes privilégiés puissent profiter un peu plus de la lumière. Elle secoue les feuilles... mais l'ombre du Deep State est plus sombre que jamais.

Et nous, toujours aussi altruiste, nous pensons à nos pauvres enfants qui pleureront notre mort, lorsque nous ne serons plus là pour leur dire comment s'habiller.

"Papa est mort... snif. Nous allons le regretter... snif. Et maintenant, il faut faire un gigantesque chèque à l'Etat... SNIF !

"Mais comment a-t-il pu laisser faire ça ?"


LES NOTES DE NICOLAS PERRIN

Nicolas Perrin

Votre épargne face aux enjeux de la cybersécurité et de la probité des dépositaires

Au rang des risques qui pèsent sur votre épargne détenue au sein du système bancaire, il y a bien sûr la loi Sapin 2, la directive BRRD et la question des créances douteuses, autant de sujets que j'ai déjà évoqués dans La Chronique. Aujourd'hui, j'aimerais aborder deux autres types de risques auxquels vous expose le système bancaire : le risque technologique et le risque de spoliation par le dépositaire de votre épargne.

Mai 2017 : M. et Mme Tout-le-Monde découvrent les ransomwares

Le mois de mai aura été pour une grande partie de la population l'occasion de se familiariser avec un type de logiciel qui lui était jusqu'alors inconnu : le ransomware. Le logiciel WannaCry a infecté des centaines de milliers de particuliers et d'entreprises, les menaçant de ne pas leur rendre les commandes de leur ordinateur avant qu'ils n'aient payé une rançon en bitcoins. Le secteur bancaire n'a pas été épargné puisque ce logiciel malveillant a notamment touché des banques russes.

Si cette cyberattaque est à ce jour la plus grande de l'histoire, elle est loin d'être la première à toucher le secteur bancaire. En novembre 2016, la Tesco Bank, filiale de la chaîne de supermarchés britannique, a vu les comptes de 40 000 de ses clients piraté, la moitié subissant des retraits injustifiés. En janvier 2017, une attaque en déni de service a visé plusieurs des plus grandes banques britanniques.

Ces risques sont pris très au sérieux par le régulateur européen. Dans un rapport de décembre 2016, l'Autorité bancaire européenne (ABE) constatait :

"Les cyber-attaques sont en hausse. Si les tentatives de fraude via les canaux en ligne sont bien comprises, de récents piratages de systèmes de paiement bancaire (par exemple celui du système SWIFT) illustrent le fait que les institutions peinent à démontrer leur capacité à faire face à la menace croissante d'intrus réussissant à accéder de manière non autorisée à leurs données et systèmes essentiels. De telles intrusions ont potentiellement des conséquences dramatiques et peuvent provoquer des pannes des systèmes, voire des pertes définitives de données." [NDLR : c'est nous qui soulignons.]

Voilà de quoi vous motiver pour sauvegarder vos données en lieu sûr, de manière à être en mesure d'attester de la propriété d'une somme d'argent qui disparaîtrait non seulement de votre compte bancaire, mais des registres de votre banque dépositaire !

Juillet 2017 : le hack d'Unicredit et le piratage des données personnelles des clients

Bien entendu, le hacking ne s'est pas arrêté avec la neutralisation de Wannacry. Il s'agit au contraire d'un secteur qui se porte très bien. Un peu plus d'un mois plus tard, la première banque italienne Unicredit a annoncé qu'elle aussi avait fait l'objet d'un hack. Les pirates ont accédé aux comptes de 400 000 de ses clients en Italie. La banque a tenté de rassurer le public en précisant qu'"aucune donnée, telle que les mots de passe donnant accès aux comptes des clients ou permettant de réaliser des transactions non autorisées, n'a été affectée, alors que certaines données personnelles et les numéros Iban ont pu être touchées".

Pas très convaincant, n'est-ce pas ? Le blogueur Bruno Bertez commente : "et les données de la vie privée ? Il est évident que ce communiqué est mensonger." On ne saurait mieux dire.

Parfois, c'est votre dépositaire lui-même qui se charge de vous spolier

Natixis Asset Management a décroché le 25 juillet dernier un nouveau record : celui de l'amende la plus salée attribuée par la commission des sanctions de l'Autorité des marchés financiers (AMF). Une pénalité de 35 M€ ainsi qu'un avertissement lui ont en effet été infligés "pour avoir manqué à ses obligations professionnelles dans la gestion de fonds à formule entre 2012 et 2015", a précisé l'AMF dans un communiqué.

cBanque résume l'affaire dans les termes suivants :

"Les griefs pointés par l'AMF portent principalement sur des commissions de rachats appliquées à des porteurs qui souhaitaient récupérer une partie des liquidités avant l'échéance des fonds souscrits. Or ces commissions ont principalement bénéficié à Natixis AM, contrairement à ce qui était annoncé dans les prospectus de présentation des fonds".

Le 27 septembre, Le Canard Enchaîné publiait un papier dans lequel il mettait en cause la probité des MMA. Selon l'hebdomadaire satirique, l'assureur aurait obligé ses sociétaires, sans le leur dire explicitement, à souscrire l'un de ses emprunts entre 1971 et 1988, afin de consolider sa solvabilité. Alors que le crédit aurait dû être remboursé au bout de 20 ans à 5% d'intérêt, MMA se serait dispensé de rembourser le moindre centime à ses assurés une fois le crédit arrivé à échéance.

Quelques petits euros tous les trimestres, pas vu, pas pris...

Quid de la vigilance des clients, vous demandez-vous peut-être ? Les Echos expliquent :

"L'argent est utilisé pour un 'fonds social complémentaire' abondé par les cotisations des clients - quelques euros tous les trimestres. Les sociétaires payent sans vraiment comprendre de quoi il retourne. A tel point qu'au bout de 20 ans, ils ne pensent pas à réclamer le remboursement".

Le délai de prescription en matière de dette ayant été ramené de 30 ans à 5 ans en 2008, les clients ne pourront pas porter l'affaire devant les tribunaux. Montant du préjudice : 350 M€.

Un cadre du groupe a déclaré à L'Argus de l'Assurance : "il faut bien comprendre que dans une mutuelle, les fonds propres, c'est l'argent des sociétaires qui doit servir en cas de problèmes techniques". Vous voilà prévenus ! Quelques jours plus tard, Covéa, la société de groupe d'assurance mutuelle qui exploite la marque MMA, s'est fendue d'un discret communiqué dans lequel elle conteste que cette opération ait spolié les sociétaires. Cependant, "le communiqué ne cite aucun chiffre sur les montants en jeu", relève L'Argus de l'Aassurance.

Comment vous prémunir des cyberattaques visant le système bancaire et des griffes de votre assureur ?

Une remarque tout d'abord : il est à mon sens bien regrettable que les promoteurs et encenseurs de la société sans cash oublient de rappeler le genre de désagréments que nous avons évoqués lorsque, pour défendre leur projet, ils sortent l'argument prétendument massue de la sécurité des dépôts.

Au moins avec les cryptodevises avez-vous un moyen de sécuriser vos avoirs sur un wallet dont la sécurité ne dépend pas d'une banque. Idem pour les métaux précieux, dans la mesure où vous en confiez la détention à un professionnel du gardiennage, ce que proposent bon nombre de plateformes d'achat-vente.
[NDLR : vous aviez l'intention d'acheter des bitcoins ? Ne faites rien avant d'avoir vu cette stratégie inédite en France, élaborée par notre tout nouveau spécialiste des cryptomonnaies : cliquez vite ici pour tout savoir.]

 

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