Retour au charbon !

Chère amie, cher ami, 

Je vous ai déjà parlé de différentes manières naturelles d’accompagner ou de prévenir les virus et le Covid-19 en particulier.

Cela inclut :

• les antiviraux naturels comme l’ail, le sérum de Quinton, l’eucalyptus, le thym, la cannelle, le ravintsara, le saro, le niaouli et le tea tree ^{[1] [2]}. Les plantes peuvent être consommées de différentes manières, en tisane, en hydrolat ou en huile essentielle par exemple. 
  
  
• les antibactériens naturels tels que l’origan, le curcuma, le gingembre, la propolis ou encore le lapacho ^[3].
  
  

Il y en a bien sûr d’autres !

Attention toutefois, ces remèdes naturels peuvent être assez puissants, notamment ceux que vous consommeriez en huile essentielle. Dans ce cas suivez les indications avec attention et demandez conseil à votre herboriste et votre pharmacien. Attention aux allergies aussi, ce qui est bon pour votre voisin ne l’est pas nécessairement pour vous !

Il y a également :

• la vitamine C ;
  
  
• le zinc ;
  
  
• la quercétine ;
  
  
• l’ozone.
  
  

Sans doute, y a-t-il d’autres techniques intéressantes. Aujourd’hui, je souhaitais vous parler du charbon végétal activé. 

C’est un remède connu pour les gastro-entérites et pour les problèmes intestinaux. Mais il pourrait également avoir un intérêt dans le cadre du Covid-19. 

Pour cette lettre je remercie Danièle Starenkyj, écrivain, chercheuse qui s’est également passionnée pour le charbon actif. Elle a écrit différents ouvrages sur la santé, notamment les best-sellers Le Mal du Sucre et Le Mal du Gras et un ouvrage intitulé Mon petit docteur, qui est la référence dans le domaine de la "carbothérapie". C’est elle qui m’a permis d’avoir accès aux sources les plus indiquées pour écrire ce message. 

Pourquoi parle-t-on de charbon végétal activé ? 

Le charbon actif est issu d’un matériau naturel produit à partir d’une matière organique végétale riche en carbone comme le bois non résineux, l’écorce ou encore les noix de coco, le bois de frêne, de peuplier, les noyaux d'olives, la tourbe ou même les coques de cacahuètes ! D’où le nom de charbon végétal.

Cette matière végétale est d’abord “carbonisée” à très haute température allant de 600°C à 900°C. 

Puis vient, une deuxième chauffe entre 900°C et 1 000 °C avec ajout d'air, de vapeur d'eau et de gaz oxydants. 

Voilà pourquoi le charbon est poreux et absorbant. Plus cette phase est importante, plus elle confère au charbon une capacité d’absorption importante. 

C’est que l’on appelle le charbon “végétal super activé”.

C’est le roi de la détox. Il épure, désinfecte et nettoie. 

Bien. 

Et les virus alors ? 

Ce que la médecine vétérinaire nous enseigne sur le charbon

Figurez-vous que la médecine vétérinaire utilise depuis longtemps le charbon végétal activé pour soigner les animaux contre les virus. Car le charbon a la capacité d’absorber les virions, qui sont les particules infectieuses du virus. 

Ainsi, les vétérinaires utilisent-ils le charbon contre la fièvre aphteuse, la variole du mouton, les rotavirus, les entérovirus, et les poliovirus, les herpès oculaires ou génitaux, et les coronavirus... ^{[4] [5]}.

L’avantage du charbon super activé est qu’il permet de limiter l’entrée des virus dans les cellules sans abîmer ces dernières ^[6].

Et les vétérinaires ne sont pas les seuls à utiliser le charbon pour inactiver les virus. Le charbon végétal sert également de filtre pour l’eau, ce qui permet d’éliminer ou de réduire fortement la présence de virus de l’hépatite A et E, entérovirus, adénovirus, rotavirus et de coronavirus ^[7]. 

Et pour le Covid-19 ?

Il n’y a pas à ma connaissance d’étude sur les effets du charbon végétal sur le Covid-19.

En revanche, chez les animaux, une étude régulièrement citée et jamais démentie à ma connaissance indique que le charbon super activé a une capacité d’absorption « excellente » des rotavirus (99,89 %) et des CORONAVIRUS (99,99 %) ^[4].

En clair, chez les animaux, il aurait la capacité de faire tomber la charge virale. Évidemment, nous ne sommes ni des bovins, ni des chats. Reste que le charbon végétal pris en cure est de toute façon utile pour nettoyer l’organisme et assainir le microbiote. 

Si donc en passant, il peut occire quelques mauvais virus, dont le coronavirus, pourquoi s’en passer ? 

Comment l’utiliser ? 

Il existe des poudres que vous pouvez prendre par voie orale. Cela permet de décontaminer le tube digestif de la bouche jusqu’au bout du tuyau !

Mais, vous pouvez également vous en servir en bain de nez. 

Dans ce cas, mettez une cuillère à soupe de charbon dans un filtre à café. 

Faites bouillir l’équivalent d’un bon verre d’eau avec une petite pincée de sel. 

Attendez que l’eau refroidisse. 

Versez-la dans un filtre à café. Récoltez l’eau dans un flacon. Elle devrait être transparente. Elle contient par ailleurs des particules de charbon. Versez l’eau dans un “compte-goutte” et versez 5 gouttes dans chaque narine ce qui assainit la sphère nasale. 

Je vous le concède, il faut avoir un tout petit peu d’équipement... 

De la même manière vous pouvez, avec cette solution d’eau chargée de charbon, vous désinfecter les yeux. 

L’aspect filtrant du charbon est connu des militaires. On en retrouve dans les uniformes militaires de plusieurs armées pour la protection contre les guerres chimiques, biologiques et nucléaires. Mais aussi dans des masques qui filtrent les molécules de pollution y compris gazeuse, les virus et les bactéries ^[8].

Quel charbon végétal activé choisir ? 

Il existe différents laboratoires qui distribuent du charbon. Je ne les connais pas tous. 

Je fais néanmoins confiance au laboratoire SFB qui fabrique du “charbon végétal super activé” de qualité depuis les années 80 et dont je connais le fondateur. C’est auprès d’eux que je me fournis pour ma famille. Leur site est ici. 

Cela dit, il existe d’autres maisons de qualité que votre médecin ou votre herboriste saura vous conseiller.

Naturellement vôtre, 

Augustin de Livois