| Chers lecteurs et chères lectrices de L’Expresso, Les ministres des Affaires étrangères de la France, de l’Allemagne et de la Pologne – le triangle de Weimar – ainsi que leurs homologues italien, britannique, ukrainien et espagnol, et la nouvelle cheffe de la diplomatie de l’UE, Kaja Kallas, se réunissent aujourd’hui à Varsovie pour discuter de la réélection de Donald Trump et de la guerre en Ukraine.
« Cette réunion est l’expression de la nécessité d’une coordination étroite entre les principaux partenaires en Europe », a déclaré une porte-parole du gouvernement allemand.
Des experts ont expliqué à Euractiv que ce rendez-vous en comité restreint vise un échange « plus ciblé » sans inclure les pays de l’UE dont le soutien à l’Ukraine pourrait être remis en question, comme la Hongrie ou la Slovaquie.
Les participants ont clairement indiqué que cette entrevue n’avait pas pour objectif de construire une coalition « anti-Trump », tandis qu’un conseiller de l’Institut Jacques Delors à Paris, a souligné qu’une telle réunion était indispensable, car « il n’y a pas de chef de file identifié qui puisse parler à Donald Trump au nom du bloc ».
L’article de Charles Szumski et du réseau d’Euractiv rapporte que la décision de Joe Biden d’autoriser l’Ukraine à utiliser des armes américaines pour frapper profondément en Russie pourrait constituer une pierre d’achoppement lors de la rencontre à Varsovie. L’Allemagne et l’Italie s’opposent à ce choix.
Dans le même temps, la présidente du Parlement européen Roberta Metsola, organisera aujourd’hui à partir de 11h, une plénière spéciale pour marquer les 1 000 jours d’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Depuis l’Ukraine, Volodymyr Zelensky s’adressera aux eurodéputés.
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Éditrice de l'Expresso | 
