l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Dimanche 11 Septembre
Vingt-quatrième dimanche du temps ordinaire
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St Jean-Gabriel Perboyre , Bse Marie Pierina De Micheli |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 15,1-32.
En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. |
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » |
Alors Jésus leur dit cette parabole : |
« Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? |
Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, |
et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !” |
Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion. » |
Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? |
Quand elle l’a retrouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !” |
Ainsi je vous le dis : Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. » |
« Un homme avait deux fils. |
Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens. |
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre. |
Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. |
Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. |
Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. |
Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! |
Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. |
Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.” |
Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. |
Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.” |
Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, |
allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, |
car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer. |
Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. |
Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait. |
Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.” |
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier. |
Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. |
Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !” |
Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. |
Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” » |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Saint Ambroise (v. 340-397) |
« Réveille-toi, toi qui dors ; relève-toi d’entre les morts » (Ep 5,14)
« J'irai trouver mon père, et je lui dirai : ‘Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi.’' » Tel est notre premier aveu, au Créateur, au maître de la miséricorde, au juge de la faute. Bien qu'il connaisse tout, Dieu attend l'expression de notre aveu ; car « la confession des lèvres obtient le salut » (Rm 10,10). (…) |
Voilà ce que se disait le fils cadet ; mais ce n'est pas assez de parler, si tu ne viens pas au Père. Où le chercher, où le trouver ? « Il se leva. » Lève-toi d'abord, toi qui jusqu'ici étais assis et endormi. Voilà ce que dit l'apôtre Paul : « Debout, toi qui dors, lève-toi d'entre les morts » (Ep 5,14). (…) Debout donc, cours à l'Église : là est le Père, là est le Fils, là est l'Esprit Saint. Celui qui t'entend parler dans le secret de ton âme vient à ta rencontre ; et quand tu es encore loin, il te voit et il accourt. Il voit dans ton cœur ; il accourt, pour que personne ne te retarde ; il t'embrasse aussi. (…) Il se jette à ton cou pour te relever, toi qui gisais chargé de péchés, tourné vers la terre ; il te retourne vers le ciel pour que tu puisses y chercher ton Créateur. Le Christ se jette à ton cou, pour dégager ta nuque du joug de l'esclavage et y suspendre son joug de douceur. (…) Il se jette à ton cou, lorsqu'il dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et je vous réconforterai ; prenez sur vous mon joug » (Mt 11,28). Telle est la manière dont il t'étreint, si tu te convertis. |
Et il fait apporter une robe, un anneau, des chaussures. La robe est le vêtement de la sagesse (…), l'habillement spirituel et le vêtement des noces. L'anneau est-il autre chose que le sceau d'une foi sincère et l'empreinte de la vérité ? Quant aux chaussures, c'est la prédication de la Bonne Nouvelle. |
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