| Parcourir 15 kilomètres de galeries dans le musée. Apprendre que le sport n’a pas de tout temps été un loisir et que, dès l’Antiquité grecque, les athlètes pouvaient suivre un entraînement avec un régime alimentaire spécifique selon leur discipline. Savoir que les médailles et les trophées n’ont pas toujours existé mais que la Victoire et la Renommée nous inspirent depuis des siècles… Vous êtes essoufflé ? Chacune des 33 000 œuvres exposées sont autant d’occasions de prendre un temps de récupération. Mais attention ! Leur beauté et leur histoire sont à couper le souffle ! Soyez endurant, il vous faudra arpenter 73 000 mètres carrés, l’équivalent de 10 stades de football. Bienvenue dans votre nouveau terrain de jeu ! | |
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| | | Le « sport », mais pour quoi faire ? Comment a pu naître l’idée de faire travailler ses muscles ? Le sport comme loisir n’a pas toujours existé. Au départ, la force et l’endurance étaient essentielles pour la chasse ou pour se déplacer sur de longues distances. Par la suite, dans toutes les civilisations, les activités physiques préparaient à la guerre. Mais, dans l’Antiquité grecque, il s’agissait aussi d’une compétition en l’honneur des dieux. Les athlètes étaient des héros dont le corps symbolisait la beauté idéale. | |
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| Ostracon figuré (-1295 / -1069), département des Antiquités égyptiennes. Deux soldats s’entraînent au combat avec des bâtons. | |
| Est-on vraiment obligé de s’entraîner ? Dans la Grèce antique, l’entraînement physique est un devoir pour tout jeune citoyen. Un lieu est dédié aux exercices : c’est la palestre. Les athlètes s’exercent sous la supervision d’un entraîneur qui les corrige durement. Progressivement, les athlètes se spécialisent et deviennent des professionnels. Ils reçoivent une préparation particulière et leurs corps se modèlent selon leur discipline. Certains textes évoquent même des régimes alimentaires spécifiques aux athlètes ! | |
| À gauche, œnochoé (-500 / -490) : dans l’Antiquité grecque, l’entraîneur au centre corrige ses élèves. Remarquez la taille des cuisses ! À droite, œnochoé (vers 470 av. J.-C.) : athlètes au « vestiaire » se déshabillant, l’un des deux tenant son « sac de sport » au bras. | |
| | | Vous avez pris vos places ? Après s’être durement entraîné, c’est le moment du jeu et de l’action ! Le public se presse pour assister aux rencontres qui sont de véritables fêtes. Dans la Grèce antique, il s’agissait de concours athlétiques qui se déroulaient autour d’un temple afin d’honorer les dieux. Chez les Romains, les jeux, avec les célèbres combats de gladiateurs, devaient amuser le peuple. Plus tard, le sport, pratiqué par une élite, devint un divertissement de cour. Mais, à toutes les époques, il n’est pas question de déroger aux règles… les arbitres sont là pour s’en assurer. | |
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| Miniature (1562 / 1584) : Arts de l’Islam. Le roi Ardashir reconnaît son fils Shapur parmi les enfants jouant au polo (page d’un « Livre des rois »). | |
| Jusqu’où peut-on aller pour gagner ? L’engagement des athlètes est si important qu’il peut provoquer des blessures physiques, les coups sont violents et le dépassement de soi pousse le corps au-delà de ses limites, parfois jusqu’à la mort. L’esprit de compétition et la recherche de la victoire à tout prix amenaient aussi certains athlètes à tricher. Gare à ceux qui se faisaient prendre : la punition était l’humiliation. | |
| Coupe (-550 / -525) : dans l’Antiquité grecque, un lutteur saignant du nez arrête le combat. Remarquez la représentation des coulées de sang et l’orientation de ses jambes donnant l’impression qu’il fuit. | |
| | | À la fin, que gagne-t-on ? La médaille ou le trophée sont des récompenses modernes apparues au 19e siècle, comme cette coupe de 1841. Dans la Grèce antique, il s’agissait de couronnes d’olivier, comme à Olympie, ou de laurier. Seul le premier était couronné, il n’y avait pas de podium. Le vainqueur était considéré comme un héros et bénéficiait d’avantages dans sa cité. L’accumulation de victoires donne à l’athlète une telle renommée que son nom et ses exploits entrent dans l’histoire. Dès l’Antiquité, les athlètes sont des « stars » et ont leurs « supporteurs ». Symbolisées par des jeunes femmes ailées, la Victoire donne la couronne au vainqueur, la Renommée répand ses exploits à l’aide de sa trompette. | |
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| Prix de courses offert par le duc d’Orléans aux courses de Goodwood (1841) : observez la présence de la Victoire au centre de la coupe ! | |
| L’Olympisme. Une invention moderne, un héritage antique Exposition jusqu’au 16 septembre Comment ont été créés les premiers Jeux Olympiques ? Cette exposition montre la façon dont, au nom du sport, l’alliance des disciplines scientifiques (histoire, histoire de l’art, archéologie…) a réussi à mettre en œuvre cet événement mondial. | |
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| | | La Fête du muscle La tradition du sport au jardin des Tuileries Tournoi d’épée, nage dans le Grand Bassin, tennis… Emmanuelle Héran, conservatrice en chef en charge des sculptures du domaine du Louvre et des Tuileries, raconte l’histoire du sport dans ce célèbre jardin. | | |
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| Paroles d’athlètes : le musée du Louvre invite de grands athlètes, hommes et femmes, à porter leur regard sur quelques œuvres, librement choisies. Équipez-vous | |
| Tout l’été, le musée du Louvre vous accueille. La réservation est obligatoire pour tous. Le Pass Jeux n’est pas nécessaire pour accéder au musée. | |
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