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Ste Ninon († IVe siècle) , Bx Pierre Donders En savoir plus

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,40-45.

En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ; il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. »
Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. »
À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié.
Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt
en lui disant : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. »
Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant on venait à lui.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris


Bulle

Récit de trois compagnons de saint François d'Assise (v. 1244)
§ 11 (PP. Th. Desbonnets et D. Vorreux; Saint François d'Assise. Documents — Écrits et Premières biographies; trad. P. D. Vorreux; Éd. Franciscaines 1968, p. 813s)


Saint François guéri de ses peurs par un lépreux

Un jour, alors que [le jeune] François montait à cheval près d'Assise, un lépreux vint à sa rencontre. D'habitude il avait une grande horreur des lépreux, c'est pourquoi il se fit violence, descendit de cheval et lui donna une pièce d'argent en lui baisant la main. Ayant reçu du lépreux un baiser de paix, il remonta à cheval et poursuivit son chemin. À partir de ce moment, il commença à se dépasser de plus en plus, jusqu'à parvenir à une parfaite victoire sur soi-même par la grâce de Dieu.
Quelques jours plus tard, s'étant muni de beaucoup de monnaie, il se dirigea vers l'hospice des lépreux et, les ayant tous réunis, il donna une aumône à chacun, en lui baisant la main. À son retour, il est exact que ce qui auparavant lui paraissait amer — c'est-à-dire, voir ou toucher les lépreux — s'était transformé en douceur. Voir des lépreux, comme il lui arriva de le dire, lui était à ce point pénible que non seulement il refusait de les voir mais même de s'approcher de leur habitation ; s'il lui arrivait parfois de les voir ou de passer près de leur léproserie (...), il détournait le visage et se bouchait le nez. Mais la grâce de Dieu le rendit à ce point familier des lépreux que, comme il l'atteste dans son testament, il séjournait parmi eux et les servait humblement. La visite aux lépreux l'avait transformé.
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