22 février 2024 / Lettre 435 | Avec ce temps maussade, je ne sais pas toi, mais moi, je n’ai qu’une envie : rester bien au chaud à la maison à lire de bons livres… Alors pour faire le plein de bonnes lectures, je te recommande, dans cette nouvelle lettre, une librairie que j’adore (certes, cela nécessite tout de même de mettre le nez dehors) et deux livres remarquables. Et puis comme dans l’un de ces livres, il est question de mode, je te donne également un bon truc pour garder en forme tes jolis souliers. |
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| | Je t’en ai déjà parlé, mais bien que ce soit un endroit que j’adore, je ne pense jamais à y aller. Pourtant c’est une librairie top avec plein de livres en anglais, même pour les enfants et une foule de magazines étrangers que l’on ne trouve que là. Au premier étage, un salon de thé avec trois pièces toutes différentes est assez unique aussi. Cherry sur le cake, on trouve plein de produits British d’épicerie ainsi que des barres chocolatées « Crunchie », sortes d’éponges orange craquantes enveloppées de chocolat (une espèce de drogue pour moi afin de transformer mes veines en sucre pur). Mais le top du top est le rayon souvenirs qui t’évitera de prendre l’Eurostar et où tu trouveras de ravissantes boîtes en métal à l’effigie de Lady Diana, King Charles ou feu Mummy et là, je te garantis un triomphe en apportant cela au prochain dîner auquel tu seras invité plutôt qu’une bougie parfumée. Bon, Olivier mon lecteur acharné, toi tu es trop chic pour être sensible à ce genre d’objets légèrement kitsch donc je te conseille plutôt d’aller à côté chez Hilditch & Key t’acheter une chemise ou un foulard, mais moi, I kiff it a lot ! | | | Bien mieux qu’un bouquet ! | | Un détail du salon de thé | |
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| | Si tu as un beau-père, j’ai le cadeau qu’il te faut : le livre Harold ! de Natasha Fraser est un petit bijou. Bon, ton beau-père n’est peut-être pas prix Nobel et tu n’as peut-être pas de beau-père, mais en tout cas il s’agit du portrait magnifique d’un homme qui était aussi exceptionnel par son œuvre que dans sa vie privée. Natasha parcourt ses souvenirs, raconte tous les personnages célèbres qu’elle a pu rencontrer grâce à Harold Pinter (ah oui, j’avais oublié de te citer le génie !) et de tout ce monde du théâtre et du cinéma anglais et américain. La description de la haute société londonienne et du beau-père issu d’un milieu populaire est juste, tendre, intelligente et on est séduit par l’ ambiance de cette famille dans les années 70 et 80. Cela pourrait être un roman, c’est la vie de Natasha Fraser qui, elle, reste modeste, discrète et incroyablement élégante. Bon, tu sais que la critique de livre ce n’est pas mon truc, mais chez Grasset oui ! | | Pour compléter ma description | |
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| | Mon premier est un métier défini par un organe. Mon deuxième n’existe qu’en France. Mon troisième est une première. Mon tout est un témoignage formidable de l’envers d’un décor totalement unique. Tu as deviné ? Il s’agit du livre de Colette Maciet, Haute Couture chez Michel Lafon, le livre d’une très grande première d’atelier, après avoir été petite main, qui a travaillé avec Karl Lagerfeld, Yves Saint-Laurent, Jean-Paul Gaultier, mais aussi Hubert de Givenchy. Elle y raconte son parcours, ses joies, ses moments difficiles et on découvre ce que représente ce métier « première d’atelier », ce qui est passionnant autant pour les néophytes que pour les gens de la mode. On comprend que le talent va de pair avec l’élégance de la personne et Colette cumule ces qualités. La préface aussi est épatante (c’est moi qui l’ai écrite 😂). | | Colette petite-fille de couture | |
| | Première d’atelier est un titre | | Une complice indispensable | |
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| | Si tu aimes les souliers, il te faut absolument des embauchoirs en bois. C’est un petit bonheur au quotidien de les voir reprendre une jolie forme après les avoir portés. Cela aide aussi à élargir des souliers un peu trop étroits parfois. Étonnamment, on met plus souvent ces bidules en bois dans les chaussures d’hommes, mais non, cela existe dans de petites tailles et tu constateras très vite que ton placard à chaussures ou ton dressing deviendra lui aussi instantanément plus beau et plus ordonné. | | Bidules fort satisfaisants | |
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| | Ok, c’est pas bon pour la santé mais si tu fumes tu dois avoir en horreur les paquets de cigarettes qui te le rappellent. Une solution : les jolis étuis recouverts de tissu Smocking jacket, un peu politique de l’autruche mais gais et raffinés. Ça peut aussi être un cadeau pour une copine intoxiquée. Il y a également de ravissantes boites d’allumettes à laisser traîner à la maison. | |
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| | Dans le coffret du mois de février, tu trouveras un joli carnet édité par la maison Gallimard et inspiré de leur Collection Blanche ou de leur Collection Poésie. À force de t’en parler, il semblait logique qu’un jour ils figurent dans le coffret. Eh bien, voilà c’est fait ! Et puis j’ai ajouté un ravissant collier de chez By Garance, tout simple, qui se porte seul ou mélangé à d’autres sautoirs. Enfin, il y a aussi une huile à lèvres de chez Le Rouge Français qui est bio, végane, fabriquée en France et qui sent bon la rose, un soin parfait en somme ! | | |
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| Alors la semaine prochaine, je ne sais pas du tout de quoi je te parlerai, mais d’ici là, je trouverai forcément. En attendant et puisqu’il fait moche, tu peux aller tester les nouvelles salles de cinéma Pathé Premium… une expérience génialissime ! Ce sont de grandes salles avec de grands écrans, mais surtout avec de larges fauteuils ultra confortables qui s’inclinent totalement, on est quasiment allongés. D’ailleurs, les sièges situés au premier rang sont de véritables lits. J’ai testé l’une des salles qui se trouvent à Montparnasse (mais il y en a dans plusieurs lieux en France) et franchement, c’est top ! En plus, tu peux réserver ta place à l’avance et arriver à la dernière minute. Je t’assure que ça vaut le coup et que c’est bien mieux que de regarder un film à la maison sur un petit écran d’ordi ! | |
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