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Paris, mardi 15 mars 2022 |
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| La Chine y gagne au change Selon des sources de Bloomberg, le gouvernement de Pékin discute avec quatre entreprises publiques de l’acquisition de participations dans des sociétés pétrolières et métallurgiques russes. Du côté chinois, les compagnies concernées sont China National Petroleum Corp (CNPC), China Petrochemical Corp (Sinopec), le plus grand raffineur du pays, ainsi que Aluminium Corp et China Minmetals Group. Côté russe, Gazprom et le producteur d’aluminium United Co. Rusal International ont notamment été cités. Des pourparlers seraient également en cours entre des entreprises chinoises et russes, selon Bloomberg, bien qu’il soit trop tôt pour dire s’ils se termineraient par des accords. Les chances d’accords, cependant, sont assez bonnes. C’est l’un des meilleurs exemples de bénéfices mutuels : la Chine a besoin de matières premières pour se développer, tandis que la Russie dispose de ces matières premières et a besoin d’argent. C’est une situation gagnant-gagnant, avec un bonus potentiellement crucial : elle renforcerait encore les transactions non libellées en dollars entre les deux pays, saperait la domination mondiale du billet vert et, au fil du temps, immuniserait les deux pays contre de futures sanctions occidentales. Surtout, ces opérations tisseraient des liens concrets et matériels très importants, une vraie alliance économique entre les deux pays, une sorte de maillage. Remplacer Visa et Mastercard Les systèmes de paiements chinois sont de plus en plus utilisés… Cliquez ici pour lire la suite.
[NDLR : Retrouvez toutes les analyses de Bruno Bertez sur son blog.]
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| Energie, monnaie et confiance Qu’est-il arrivé au Covid ? Il ne fait plus les gros titres. Et Joe Biden déclare qu’il ne faut plus s’en inquiéter. Le président américain n’a rien dit concernant les terroristes. Mais il semblerait qu’ils ne méritent pas que l’on s’en inquiète non plus. Ces deux éléments ont été supplantés par le croque-mitaine du jour : la Russie, le méchant ; l’Ukraine, le gentil. Et comme lors des deux précédentes crises du XXIe siècle, un seul point de vue est autorisé. Sinon, c’est un motif de licenciement, d’exclusion des réseaux sociaux et de défenestration. Selon The Hill : "Une juriste de la ville de Milwaukee a été licenciée après avoir soutenu le président Vladimir Poutine sur la chaîne de télévision Russia Today." Mais l’histoire va toujours plus loin. Et quand les Etats-Unis ont exclu les banques russes du système de messagerie financière SWIFT, toutes sortes d’autres sanctions allaient inévitablement tomber. Les sanctions peuvent apparaître comme un moyen assez inoffensif – et qui vaut mieux que de larguer des bombes – d’interférer dans les affaires du reste du monde. Mais les politiques étrangères sont presque toujours un désastre. Et toutes les actions entrainent des conséquences. Alors aujourd'hui, nous nous demandons quelles pourraient être ces conséquences... Quand l’inflation rencontre la récession Dans le programme de sanctions, un élément a été épargné, dans un premier temps… Cliquez ici pour lire la suite.
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| Sur le front de la guerre économique (2/2) - Philippe Béchade , La Lettre des Affranchis - Depuis 2014 et le début de la crise politique en Ukraine, la Russie a complètement changé la structure de ses réserves monétaires, comme nous l’avons vu hier. Alors que sa banque centrale stockait principalement des dollars et des euros, elle a évolué vers un système où l’or a pris une place majeure, tandis que d’autres monnaies comme le yuan chinois gagnaient en importance. Ces réserves, la Russie les a constituées en partie grâce à ses capacités de production de matières premières essentielles, notamment énergétiques ou agricoles, qu’elle vend au reste de la planète (et pas seulement en Europe). Maintenant que des sanctions sont appliquées par les pays occidentaux et les exportations depuis la Russie limitées, deux questions se posent : est-ce que cette production pourra être remplacée par celle d’autres pays, et quelles conséquences cela aura-t-il sur notre croissance ? Pour le remplacement, c’est envisageable dans une certaine mesure pour le pétrole et le gaz, mais beaucoup moins pour les métaux rares. Et probablement pas pour le blé. Quelles conséquences pour la croissance ? Sur la base d’une hausse des prix du pétrole (stabilisé autour de 120-130 $) et du gaz vers 130 $/MWh (pic à 345 € par MWh le 7 mars), AXA a dégradé début mars ses prévisions de croissance de 0,4 point pour la zone euro en 2022, tandis que l’inflation serait plus élevée de 1,1% (soit environ 6% au total sur l’année). JPMorgan anticipait de son côté 1% de croissance en moins dans l’eurozone si le Brent atteignait 125 $ (c’est fait !), et 2% de perdus à 150 $, avec des commodities restant perchées aux niveaux actuels : autrement dit, avec une prévision médiane de 1,5% soustraits, c’est un PIB réduit de moitié – par rapport aux précédentes prévisions des analystes – qui nous attend en 2022. La Banque de France a ajouté ses prévisions à la liste, avec là aussi des scénarios qui dépendent du prix du pétrole et du gaz. S’ils se maintiennent – en moyenne sur l’année – au-delà de 119 € le baril et 181 € le MWh, nous serions à 2,8% de croissance du PIB en 2022, contre 3,6% projetés il y a seulement trois mois. Et l’impact du conflit est pour l’instant estimé par la Banque de France entre 0,5 et 1,1 point de croissance. Et c’est sans compter l’impact des contre-mesures qui pourraient être annoncées… Cliquez ici pour lire la suite.
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