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l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Samedi 27 Juin
Le samedi de la 12e semaine du temps ordinaire
Calendrier ordinaireVoir le commentaire ci-dessous
St Cyrille d'Alexandrie , Ste Marguerite Bays |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 8,5-17.
En ce temps-là, comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia : |
« Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. » |
Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. » |
Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. |
Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » |
À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi. |
Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux. » |
mais les fils du Royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. » |
Et Jésus dit au centurion : « Rentre chez toi, que tout se passe pour toi selon ta foi. » Et, à l’heure même, le serviteur fut guéri. |
Comme Jésus entrait chez Pierre, dans sa maison, il vit sa belle-mère couchée avec de la fièvre. |
Il lui toucha la main, et la fièvre la quitta. Elle se leva, et elle le servait. |
Le soir venu, on présenta à Jésus beaucoup de possédés. D’une parole, il expulsa les esprits et, tous ceux qui étaient atteints d’un mal, il les guérit, |
pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe : ‘Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies.’ |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Saint Augustin (354-430) |
« Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir »
Que cherches-tu ? Le bonheur. (...) Tu cherches une bonne chose, mais mais elle ne se trouve pas ici. (…) En venant ici d'un autre pays, le Christ n'a pu trouver que ce qu'il y a ici en abondance : peine, douleur et mort ; voilà ce que tu as ici, voilà ce qu'il y a ici en abondance. Il a mangé avec toi ce qui se trouvait en abondance dans la pauvre maison de ton malheur. Il y a bu du vinaigre, il y a goûté du fiel, voilà ce qu'il a trouvé dans ta pauvre maison. |
Mais il t'a invité à sa table magnifique, à sa table du ciel, à sa table des anges où il est lui-même le pain (Ps 77,25; Jn 6,34). Descendant chez toi et trouvant le malheur dans ta pauvre maison, il n'a pas dédaigné de s'asseoir à ta table, telle qu'elle était, et il t'a promis la sienne. (…) Il a pris ton malheur, il te donnera son bonheur. Oui, il te le donnera. Il nous a promis sa vie. |
Et ce qu'il a fait est encore plus incroyable : il nous a donné en gage sa propre mort. C'est comme s'il nous disait : « Je vous invite à ma vie, là où personne ne meurt, là où se trouve le vrai bonheur, là où la nourriture ne se corrompt pas, là où elle redonne force et ne fait pas défaut. Voyez où je vous invite : au pays des anges, à l'amitié du Père et de l'Esprit Saint, à un repas éternel, à mon amitié fraternelle. Enfin, je vous invite à moi-même, à ma propre vie. Vous ne voulez pas croire que je vous donnerai ma vie ? Prenez en gage ma mort ». |
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