Sélection Jean Painlevé - CapuSeen

 

 

Le grand cirque Calder 1927

L’artiste américain établi en France Alexander Calder, célèbre pour ses mobiles métalliques, fabrique entre 1926 et 1931 un cirque miniature avec des pièces de récupération. 

Calder anime lui-même de petits personnages de fil de fer et de tissu et leur fait jouer les numéros classiques du cirque : trapèze, domptage de fauve, avaleur de sabres... Ami de l’artiste, le réalisateur Jean Painlevé, connu pour ses documentaires scientifiques et animaliers, filme en 1955 une représentation du grand cirque, avec ses 28 attractions.  

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Les amours de la pieuvre & La Pieuvre

« J’ai fait la connaissance de la pieuvre en 1911 : j’avais neuf ans et ma famille m’amena en Bretagne ; j’ai été tellement séduit que c’est ce qui m’a fait choisir la zoologie comme certificat et m’amena en 1922 comme étudiant à mieux connaître cet animal. Elle fut le sujet de mon premier film public en 1927. » Jean Painlevé

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Voyage dans le ciel & Notre planète, la Terre

Achille-Pierre Dufour et Jean Painlevé nous entraînent dans un voyage dans le ciel, un ciel scientifique et poétique tout à la fois. À l'aide de maquettes, d'animations et d'images de notre planète, ce film mi-documentaire, mi-fiction nous fait découvrir quelques lois fondamentales de l'Univers et du système solaire. 

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Caprelles et pantopodes

La caprelle est un minuscule crustacé sous-marin vivant dans les algues. Son allure de phasme ne l’empêche pas de se déplacer avec élégance dans son environnement. Ce documentaire dévoile dans un premier temps l'anatomie, la locomotion, la reproduction des caprelles. Ensuite, on découvre un autre minuscule crustacé, vivant dans les algues : le pantopode. Sa morphologie, sa locomotion, sa reproduction ainsi que sa danse macabre sont mis en avant par des plans micro-cinématographiques.

Ce film a été projeté pour la première fois le 23 Décembre 1930 aux Miracles et laisse conquis des artistes aussi divers que Fernand Léger, Chagall, ou Artaud.

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L'Hippocampe & Hyas et sténorinque

« Que dire de ces congénères verticaux, d’une tristesse distinguée, vieilles gargouilles refoulées ? Et avec ça, des mœurs ! Non seulement la femelle, en enfonçant sa papille cloacale dans la poche que porte le ventre du mâle, possède ce dernier, mais encore elle lui transmet ses deux cents œufs qu’il fécondera au passage et gardera ensuite pendant des semaines. » Jean Painlevé

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Oursins & Les Oursins

« Chez l'oursin, le plus étonnant se trouve sur la carapace. En la survolant d'une pensée distraite, on ne voit qu'un forêt impénétrable; puis on distingue des piquants qui remuent. Mais enfonçons-nous dans la forêt en la grossissant. Autour des piquants devenus des colonnes doriques, nous découvrons une autre forêt plus petite, des arbustes. Ce sont des pédicellaires, minuscules organes appartenant à l’oursin. Une tige calcaire terminée par trois mâchoires que des muscles ferment et ouvrent perpétuellement... "Les Oursins", c’était pour moi un film d’architecture, il y avait là toute une série de structures très belles, des colonnades extraordinaires. » Jean Painlevé

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