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ⶠSéance du jour - Failles dans la cohésion allemande (Mathieu Lebrun)
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Failles dans la cohésion allemande Début de semaine fébrile sur les marchés après l'échec d'Angela Merkel à former une coalition gouvernementale. Le spectre d'une crise politique en Allemagne conduit à un nouveau regain de faiblesse de l'eurodollar, qui repasse sous les 1,18$ ce matin. L'incertitude ambiante pèse également aussi sur les indices européens, avec une légère baisse en ouverture pour ce début de semaine. Gilles Leclerc se penche d'ailleurs aujourd'hui sur le cas du DAX (voir-ci-dessous), car une chute de l'indice allemand pourrait avoir de lourdes conséquences sur le CAC40. L'indice parisien d'ailleurs tente de se stabiliser légèrement au-dessus des 5 300 points depuis le "doji" laissé mercredi dernier. Pour la séance, attention à la possible structure de retournement en "tête-épaules inversée" avec une ligne de cou située autour des 5 290/5 300 points (visible en pointillés noirs). La tenue de cette zone permettrait d'envisager une reprise vers les 5 350/5 365 points. ⶠAu niveau corporate Natixis (FR0000120685) reculait de 2% à 6,40â¬, la filiale du groupe BPCE comptant investir un milliard d'euros dans des acquisitions d'ici 2020. EDF (FR0010242511) pliait de 0,5% à 10,15â¬, S&P ayant abaissé ses perspectives de crédit (de "stable" à "négative") sur l'électricien. Eurotunnel (FR0010533075) reste stable autour des 10,90⬠malgré le changement de nom du concessionnaire du tunnel sous la manche, qui est rebaptisé "Getlink". A l'inverse, Ubisoft (FR0000054470) s'appréciait de 1% au-dessus des 66â¬, alors que l'éditeur de jeux vidéo va procéder à une réduction de capital via l'annulation de près de 4 millions d'actions auto-détenues. Altice (NL0011333752), qui a chuté de près de 50% depuis deux semaines, rebondit de 10% vers les 9â¬Â : le groupe a indiqué exclure tout processus de recapitalisation (comme une augmentation de capital) et promis des cessions d'actifs pour le premier semestre 2018. DBV Technologies (FR0010417345) gagne plus de 10% à 43â¬, la biotech ayant publié des résultats cliniques positifs pour son essai de phase III sur le Viaskin Peanut, son produit contre l'allergie à l'arachide. Enfin, Europacorp (FR0010490920) grimpait de 3% à 1,31â¬, le marché saluant la cession de son activité de production télévisuelle en France.ⶠDu côté des changements de recommandations de brokers Elior (FR0011950732) reste sous pression après son profit warning de vendredi, en recul de 4% à 19,50⬠en ce lundi, Citigroup ayant abaissé son avis à "neutre" pour une valorisation ramenée de 29 à 22â¬. A l'inverse, Air France-KLM (FR0000031122) progressait de près de 3% à 11,30â¬, soutenu par le relèvement de conseil de "sous-pondérer" à "neutre" de JPMorgan.
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Inflation, taux et Bitcoin : quelle logique ? Mario Draghi a profité d'une conférence de presse vendredi matin depuis Francfort pour brosser le portrait d'une Europe en route pour une croissance robuste, durable ("le momentum haussier va se poursuivre"), auto-entretenue... et même capable d'encaisser des chocs. ⶠLutte contre la déflation et inflation de colombes Seule ombre au tableau, l'inflation ne montre pas de signes de raffermissement (+1,4% en zone euro après 1,6% précédemment). La BCE estime donc de son devoir de poursuivre ses efforts pour qu'elle tende vers 2%. Elle peut donc différer un changement de ton et de stratégie sur les taux, maintenant les opérateurs dans la conviction que l'argent restera gratuit encore 6 mois après l'éventuelle extinction du QE en septembre 2018. Autrement dit : lâchez les colombes, elles ont encore 18 mois pour croître et se multiplier sous le regard émerveillé de Goldilocks, et les marchés continueront de célébrer le mariage parfait entre croissance soutenue et absence d'inflation !
Il ne nous aura pas échappé que le patron de la BCE survende la nécessité de combattre la déflation, justifiant ainsi le maintien de béquilles monétaires sur lesquelles les actifs financiarisés continuent de s'appuyer pour continuer de gravir l'escalier vers le paradis (stairway to heaven). Les marchés obligataires ont pris acte de la fidélité de Mario Draghi à la ligne accommodante poursuivie depuis l'été 2012. Mais les spécialistes du Forex, qui avaient propulsé l'euro/dollar au-delà des 1,18 la semaine dernière ne sont pas revenus sur leur impression post-publication d'indicateurs d'activité (PMI composites) au plus haut depuis 2007. Le délai de grâce promis par la BCE pourrait être raccourci â comment justifier des "taux zéro" quand la croissance atteint une vitesse de +2,8% en Allemagne et se redresse à +1,8% en Italie ? Ce qui tomberait assez mal car le haut de cycle a probablement été atteint aux Etats-Unis en ce troisième trimestre 2017. Comment pouvons-nous dire cela ? En fait, nous nous fions au "message technique" que véhicule avec force et insistance le marché obligataire US. Pour lire la suite
Si le DAX prend un carton, le CAC passe Noël sous les ponts Depuis quelques jours, le CAC navigue dans une zone d'ombre. L'indice a perdu et sa dynamique et sa tendance. La volatilité remonte, la situation se tend, les investisseurs deviennent nerveux, les traders s'enfilent des saladiers de c... café et se rongent les ongles... car si le support des 5 300 points a réussi à stopper l'hémorragie (voir nos derniers articles sur le sujet), le CAC ne donnera de réel signe positif qu'en repassant au-dessus des 5 400 points (idem pour l'analyse précise). Il nous en faudrait peu pour penser que c'est l'afflux de récentes "bonnes nouvelles" du front macro-économique qui a fait basculer le CAC40. Mais à la limite, peu importent les raisons de la consolidation, ou d'un éventuel rebond. Ce qui nous intéresse, c'est d'arriver à comprendre quels sont les signes, et indicateurs qui nous permettent d'anticiper le prochain mouvement. Or, de ce point de vue, le DAX reste la locomotive des indices de la zone euro. Et le CAC y est arrimé... pour le meilleur comme pour le pire. ⶠMais, KATASTROFE ! Ãa chauffe pour Angela depuis hier "Les discussions sur la formation d'une coalition gouvernementale en Allemagne ont été rompues, dimanche, après l'annonce du retrait des libéraux qui évoquent des divergences irréconciliables, a annoncé le chef de file du FDP, Christian Lindner. Cet échec des tractations pourrait plonger l'Allemagne dans sa pire crise politique depuis des décennies, les sociaux-démocrates du SPD, partenaires minoritaires de la coalition sortante, ayant d'ores et déjà exclu de renouveler l'expérience." Aïe. Sans aller jusqu'à dire que cette crise politique risque de faire chuter le DAX, elle... risque de faire chuter le DAX quand même ; d'autant que l'indice allemand est dans une configuration déjà tendue et parfaitement lisible (beaucoup plus que le CAC40, ce qui va d'ailleurs nous aider). ⶠAchtung aux 13 500 points En vue long terme, on distingue deux canaux de tendance. Le DAX évolue, depuis le krach de 2008, dans un canal haussier (bleu). Bonne nouvelle donc. Sauf qu'à présent, l'indice vient de buter sur la résistance d'un canal encore plus ancien (segment oblique rouge et support en vert)... ... et sur l'objectif donné par le report d'amplitude de très long terme (flèches bleues verticales).
Donc achtung au rectangle horizontal rouge, sur les 13 500 points ! Au niveau technique, le DAX n'aime visiblement pas les divergences. C'est en tout cas ce que l'on constate en prenant une stochastique. Les divergences y sont indiquées par les doubles segments rouges. Les petites flèches rouges sur les prix et l'indicateur montrent que c'est un signal à ne pas prendre à la légère. Or, actuellement une nouvelle divergence (flèche rouge + "?") risque de se valider pile au moment où les prix travaillent la zone des 13 500 points. Nous sommes donc dans une zone particulièrement risquée pour le DAX... Et par répercussion pour le CAC. Descendre sur l'unité de temps inférieure (l'hebdomadaire) permet d'affiner la dynamique. La tendance reste cependant haussière dans un canal (bleu) ayant débuté en 2016. J'ai reporté les supports et résistances de long terme (ainsi que les reports d'amplitude en orange).
Mais problème : là aussi, nous avons une divergence baissière de l'indicateur de tendance MACD. Les retournements de MACD sous cet axe qui valident une divergence sont à prendre au sérieux (petites flèches rouges). Donc si cette divergence se valide à la clôture de la prochaine bougie hebdomadaire, le DAX est en gros danger. Le premier support est 6% plus bas dans la zone des 12 300 points. Vous pourrez alors prendre une couverture (BX4) pour passer l'hiver car comme le dit un vieux proverbe polonais : "Si le DAX prend un carton, le CAC passe Noël sous les ponts". Bonne semaine, Â
CAC40 : le bourbier boursier C'est bon ; les 5 300 ont tenu bon malgré une petite incursion à 5 267 mercredi dernier. Le CAC40 a trouvé un support auquel s'accrocher, et donc pour l'instant, ça tient. Pour combien de temps ? La baisse va-t-elle repartir ? Le CAC40 va-t-il rebondir ? Est-ce une simple respiration ? Y aura-t-il quand même le rally de fin d'année ? Ou bien est-ce la fin de la tendance haussière : faut-il paniquer ?? Oh là .... "Minute Papillon !". Nous allons essayer de comprendre le mouvement de ces dernières séances et d'y voir clair pour la semaine à venir. Mais une chose est sûre : pas de panique. ⶠQuels dégâts ont été causés par la consolidation ? 1. La consolidation, que j'ai pourtant anticipée il y a 15 jours, a été plus forte que je ne m'y attendais. Et elle a causé des dégâts : la dynamique haussière de moyen terme est mise à mal. Jeudi, après 8 séances de baisse, un rebond s'est enclenché... Mais j'hésite entre deux hypothèses : Allez, procédons par étape, regardons les graphiques et reprenons le fil de nos précédentes analyses. Pour lire la suite Â
ⶠChristian Lindner rompt les discussions autour dâune coalition
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