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St Benjamin , Bse Nathalie Tułasiewicz En savoir plus

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 5,31-47.

En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ;
c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai.
Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité.
Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés.
Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière.
Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé. »
Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face,
et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé.
Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage,
et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !
La gloire, je ne la reçois pas des hommes ;
d’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu.
Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez !
Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ?
Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.
Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit.
Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

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Bulle

Saint Cyrille d'Alexandrie (380-444)
évêque et docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Jean, III, 3 (in Lire la Bible avec les Pères, t. 2: Moïse; trad. Sr Isabelle de la Source; édité par Isabelle de la Source, 1990, p. 191)


« Si vous croyiez en Moïse, vous croiriez aussi en moi, car c'est de moi qu'il a parlé »

Moïse a dit : « Le Seigneur notre Dieu vous suscitera, du milieu de vos frères, un prophète semblable à moi » (Dt 18,15). Moïse explique lui-même (...) ce qu'il vient d'annoncer : « C'est cela précisément que tu as demandé au Seigneur ton Dieu sur le mont Sinaï, au jour de l'assemblée, lorsque tu as dit : ‘Nous n'écouterons pas davantage la voix du Seigneur notre Dieu et nous ne regarderons plus ce grand feu : ce serait notre mort’ » (v. 16).
Moïse affirme avec force qu'un rôle de médiateur lui a été assigné alors, puisque l'assemblée des juifs était encore incapable de contempler des réalités qui la dépassaient : vision de Dieu extraordinaire et terrifiante pour les yeux, sons de trompettes étranges et intolérables pour les oreilles (Ex 19,16). Le peuple avait donc la prudence de renoncer à ce qui excédait ses forces, et la médiation de Moïse remédiait à l'infirmité des hommes de sa génération : il était chargé de transmettre au peuple assemblé les commandements divins.
Mais si tu cherches à découvrir sous ce symbole la réalité préfigurée, tu comprendras qu'elle vise le Christ, « Médiateur entre Dieu et les hommes » (1Tm 2,5) : c'est lui qui avec sa voix humaine, voix reçue lorsqu'il est né pour nous d'une femme, transmet aux cœurs dociles la volonté sublime de Dieu le Père, qu'il est seul à connaître en tant que Fils de Dieu et Sagesse de Dieu, « scrutant tout, même les profondeurs de Dieu » (1Co 2,10). Nous ne pouvions pas atteindre avec nos yeux de chair la gloire inexprimable, pure et nue, de celui qui est au-delà de tout — « l'homme ne pourra pas voir ma face, dit Dieu, et rester en vie » (Ex 33,20). Alors le Verbe, le Fils unique de Dieu, devait se conformer à notre faiblesse en revêtant un corps humain (...) selon le dessein rédempteur, pour nous révéler la volonté de Dieu le Père, comme il disait lui-même : « Tout ce que j'ai appris de mon Père, je vous l'ai fait connaître » (Jn 15,15), et encore : « Je ne parle pas de moi-même, mais le Père qui m'a envoyé a commandé lui-même ce que je dois dire et faire connaître » (Jn 12,49).
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