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Les dirigeants des quatre pays du groupe de Visegrád (Hongrie, Slovaquie, Pologne et Tchéquie) se retrouvent ce jeudi à Budapest pour un sommet en compagnie de Sebastian Kurz, le Premier ministre autrichien à la tête d'un gouvernement conservateur et d'extrême-droite. Il doit être question des priorités de l'Autriche qui succède à la Bulgarie début juillet à la présidence du Conseil de l'Union européenne.
Un thème cher au cinq pays, celui de la lutte contre l'immigration illégale, devrait être au cœur des discussions. La semaine prochaine, un sommet de l'Union européenne est justement organisé à Bruxelles sur cette question.
Le Premier ministre Andrej Babiš (ANO) participera dimanche au sommet informel qui doit réunir les dirigeants de plusieurs Etats de l'UE à Bruxelles sur les questions de l'immigration et de la politique européenne d'asile. Le leader du mouvement ANO l'a annoncé ce jeudi aux journalistes en marge du sommet des pays du groupe de Visegrád à Budapest.
"Il n'y a pas doute sur le fait que je vais m'y rendre, même si cela concerne davantage les pays qui sont en première ligne face à l'immigration illégale", a indiqué M. Babiš. La lutte contre les migrations illégales fait partie de ses priorités, a-t-il ajouté.
Le mini-sommet européen organisé dimanche précède un sommet officiel des Vingt-Huit qui aura lieu jeudi et vendredi de la semaine prochaine.
La police tchèque a proposé l'inculpation de cinq personnes, trois nationaux, un Égyptien et un Ukrainien, soupçonnés d'être des passeurs entre le Proche-Orient et l'Allemagne. C'est ce qu'a indiqué ce jeudi dans un communiqué de presse Jaroslav Ibehej, le porte-parole de la Centrale nationale contre le crime organisé. Selon lui, quatre personnes qui pourraient appartenir au même réseau font l'objet de poursuites similaires en Autriche.
Ce groupe criminel international aurait été actif entre mai et août 2015. Il aurait organisé le voyage de 74 personnes originaires de Syrie, d'Irak ou d'Afghanistan vers l'Allemagne. Le trajet emprunté passait par la Hongrie, la Slovaquie puis par la Tchéquie ou l'Autriche. Les passeurs demandaient entre 500 et 1000 euros aux candidats à l'exil.
La société Imoba, qui appartient au groupe Agrofert du Premier ministre Andrej Babiš, se dit prête à rendre les 50 millions de couronnes de subventions européennes (environ 2 millions d'euros), reçues pour la construction du centre récréatif dit du nid de cigognes, au sud de la Bohême centrale. D'après le quotidien Mladá fronta Dnes, qui publie cette information ce jeudi, l'entreprise a fait savoir que cette éventualité ne signifie pas qu'elle aurait effectivement violé les règles d’attribution des dotations européennes, comme le suspecte la justice. Le comité exécutif du Programme opérationnel régional de Bohême centrale, chargé de répartir l'argent européen, doit se prononcer la semaine prochaine pour discuter d'un possible accord avec la firme Imoba.
Sept personnes, dont Andrej Babiš lui-même, sont poursuivies par la justice tchèque dans cette affaire du nid de cigognes. Les enquêteurs soupçonnent Agrofert d'avoir fait en sorte de bénéficier illégalement de ces subventions européennes normalement destinées aux petites et moyennes entreprises.
Bernd Posselt, le président de l'Association des Allemands des Sudètes, a apporté son soutien à la chancelière Angela Merkel, très critiquée en République tchèque après avoir déclaré que l'expulsion des populations germanophones des pays centre-européens après la Seconde Guerre mondiale était « moralement et politiquement injustifiable ». Environ 2,5 millions de personnes ont dû ainsi quitter la Tchécoslovaquie après le conflit. Dans un communiqué, Bernd Posselt a remercié Angela Merkel pour son empathie à l'égard des victimes de des déplacements de population et pour sa nette condamnation du phénomène.
Il s'en est ensuite pris aux politiciens tchèques, qui, comme le Premier ministre Andrej Babiš, sont montés au créneau pour dénoncer les propos de la chancelière allemande. Selon Bernd Possel, "une partie de l'establishment tchèque se trouverait sur un toboggan glissant menant au passé communiste".
L'enquête pour désigner l'Arbre de l'année 2018 est officiellement ouverte. Douze arbres répartis dans onze régions tchèques sont candidats à l'obtention de ce titre prestigieux. Le début du vote a été annoncé ce jeudi dans un communiqué de presse par David Kopecký, de la fondation Partenariat, qui organise le projet. L'arbre élu participera ensuite à un concours similaire au niveau européen.
L'an dernier, c'est un noyer de la commune de Kvasice, dans la région de Zlín, qui a été distingué. Plus de 663 000 personnes avaient participé à cette enquête qui vise à sensibiliser à la protection de cette végétation.
Pour l'Arbre de l'année 2018, les votes seront fermés le 25 septembre et le résultat sera annoncé dans le courant du mois d'octobre.
Le Sparta Prague disputera le deuxième tour préliminaire de la Ligue Europa face au vainqueur du match entre les Serbes du FK Spartak Subotica et les Nords-Irlandais de Coleraine. Les Tchèques joueront le match aller à domicile, le 26 juillet, et le match retour à l'extérieur une semaine plus tard. Ainsi en a décidé le tirage au sort effectué jeudi à Nyon en Suisse.
"Il est important pour nous de ne pas avoir à faire un long voyage", a commenté l'entraîneur du Sparta, Pavel Hapal. "On va faire en sorte d'être bien préparés pour pouvoir évidemment passer ce tour. Nous savons bien que nous serons les favoris, que nous jouions contre des Serbes ou des Nords-Irlandais. On fera tout pour passer", a poursuivi le coach.
La Supercoupe de Tchéco-slovaquie, qui devait être organisée le 29 juin dans la capitale slovaque entre le Slovan Bratislava et le Slavia Prague, n'aura pas lieu. La direction de la police régionale de Bratislava a demandé son annulation pour des raisons de sécurité. Il n'y aurait pas assez de policiers disponibles pour encadrer l'événement, alors que les forces de l'ordre sont mobilisés pour surveiller les écoles toute la journée et dans le cadre d'un festival organisé non loin de la ville.
"Cela n'aurait pas dû se passer ainsi. Cela m'embête énormément, surtout parce que la Fédération tchèque de football et les deux équipes sont totalement innocentes dans cette affaire", a fait savoir Martin Malík, le président de la fédération tchèque. Avec ses collègues de la fédération slovaque, il réfléchit à l'éventualité de trouver une nouvelle date pour jouer le match.
Les deux organisations ont relancé en 2017 l'idée de cette Supercoupe de Tchéco-slovaquie, un trophée disputé entre 1960 et 1993. L'an passé, Zlín avait remporté la première édition de cette coupe remise au goût du jour face au Slovan Bratislava.
Le temps est changeant avec de possibles averses sur le territoire tchèque ce vendredi, jour de la fête des Pavla, un prénom très populaire puisque chaque Tchèque en connaît au moins une dans son entourage. La Moravie devrait être épargnée par les pluies. Les températures se rafraîchissent quelque peu et vont de 14 à 18 °C pour les maximales.
Le Sommet européen de Prague s’est achevé ce jeudi. Pendant trois jours, divers représentants politiques et experts ont été réunis pour discuter de l’avenir de l’Europe face aux mutations politiques et économiques en cours. A l’occasion du centenaire de la fondation de la Tchécoslovaquie, le secrétaire d’Etat tchèque aux affaires européennes, Aleš Chmelař, et son homologue slovaque Ivan Korčok, se sont penchés sur le rôle de leurs deux pays dans l’élaboration des futures réformes européennes.
L’expulsion massive de la population allemande des pays d’Europe centrale et orientale après la Seconde Guerre mondiale est un acte « moralement et politiquement injustifiable » selon Angela Merkel. La chancelière allemande a fait cette déclaration mercredi, à l'occasion de la Journée mondiale des réfugiés. Immédiatement, ses propos ont provoqué un tollé sur la scène politique tchèque.
L’industrie automobile est l’un des principaux moteurs, sinon le principal, de l’économie tchèque. En 2017, elle a vécu une année record avec 1,4 millions de voitures sorties des usines, d’après les données de l’Association de l’industrie automobile. Le secteur fera difficilement mieux en 2018 car les constructeurs sont confrontés à la limite de leurs capacités de production et au manque de main d’œuvre.
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