Emma Raducanu, c'est complètement fou

C'est ce qu'on appelle un exploit, majeur. À seulement 18 ans, la Britannique Emma Raducanu s'est offert son premier titre de Grand Chelem, en remportant l'US Open face à la Canadienne Leylah Fernandez, 19 ans. Véritable surprise du tournoi, Emma Raducanu, 150e mondiale, était d'ailleurs issue des qualifications. Invitée en juin dernier à Wimbledon, celle qui était alors 338e mondiale avait déjà fait parler d'elle en se qualifiant pour les 8es de finale du tournoi. Née au Canada d'un père roumain et d'une mère chinoise, la tenniswoman vient tout simplement d'entrer dans l'histoire de son sport. Et ce n'est probablement qu'un début...

Par Virginie Bachelier, Journaliste Ouest-France



Le chiffre

17

17 secteurs pavés seront au programme de la première édition féminine de Paris-Roubaix, le premier week-end d'octobre. Une course de 116,4 kilomètres, dont les 85 derniers kilomètres seront identiques au parcours prévu pour les hommes.

Les grandes compétitions

L'article de la semaine

Virginie BACHELIER,Journaliste Ouest-France.

La nouvelle médaille d'Aloïse Retornaz



Une pluie de médailles a déferlé sur l’Élysée, lundi soir. Celles glanées à Tokyo cet été par les athlètes français, mais aussi celles remises par le président de la République. En plus du bronze qu’elle porte autour du cou, Aloïse Retornaz s’est parée d’une nouvelle distinction : la médaille de l’ordre national du Mérite, accrochée sur sa veste. « Dans une vie, c’est important, ça représente beaucoup, apprécie la licenciée des Sports Nautiques Sablais. ​C’était très impressionnant de se la faire délivrer par le président de la République et les ministres présents. C’est une fierté. » ​Et une émotion partagée.

Outre sa coéquipière en 470, Camille Lecointre, Aloïse Retornaz a pu vivre ce grand moment avec ses parents. « J’étais contente de pouvoir les inviter, d’autant qu’ils n’avaient pas pu aller au Japon, alors qu’ils me suivent depuis le début. Ils étaient hyper émus, aussi, de pouvoir être là. » Au milieu des autres médaillés des Jeux, la native de Brest a pu revivre un peu de l’effervescence de Tokyo, plus d’un mois après être rentrée. Dans un lieu que beaucoup de sportifs ne foulent jamais dans une carrière. « La réception à l’Élysée, c’est quelque chose. C’était assez impressionnant. On se rend compte de l’ampleur, de ce que représente une médaille olympique. C’était super de pouvoir voir tout le monde, d’échanger sur les expériences vécues. »

Une cérémonie en famille

Une parenthèse, courte, dans un quotidien qui a repris à toute vitesse, après deux semaines de vacances fin août. « Il y a beaucoup de sollicitations, beaucoup de déplacements », raconte Aloïse Retornaz à propos de cette période post-médaille olympique toujours particulièrement chargée. Elle a d’ailleurs encore des sponsors, des villes, des départements à aller voir… mais aussi et surtout son futur projet à peaufiner. « D’ici le mois d’octobre, on devrait avoir avancé », souffle la Sablaise d’adoption. Pour rappel, la voile 470 sera mixte aux prochains Jeux olympiques. Aloïse Retornaz, qui compte bien rester dans le même bateau, devrait donc présenter dans les prochaines semaines son nouveau binôme… Paris 2024, ce n’est désormais que dans un peu moins de trois ans.



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