| | Chers lecteurs, Vous avez sans doute pu assister ce week-end à un déchaînement d'hostilité à l'égard de notre magazine d'une puissance que nous avions rarement connu. Revenons sur les faits et sur une polémique dont nous nous serions bien passé. Depuis le début de l'été, nous publiions dans nos numéros successifs une nouvelle de quelques pages appelée "Roman de l'été". Ces courtes histoires avaient pour contrainte de transposer une personnalité publique dans une autre époque que la sienne dans le but, bien souvent, de le mettre face à ses contradictions. Cette semaine, le thème de la nouvelle portait sur la responsabilité des africains dans la traite au XVIIIe siècle et la personnalité centrale de la nouvelle était Danièle Obono. Comme dans chacun de ces "Romans de l'été", le texte était accompagné de dessins illustrant le contenu. L'une de ces illustrations représentait donc Danièle Obono avec une chaîne à l'image des victimes de l'esclavage. Nous comprenons que cette image puisse choquer mais rejetons en bloc toutes les accusations en racisme que nous subissons depuis lors. Pourquoi ? Car ces accusations seraient valables si cette illustration n'était accompagnée de son texte et c'est pour cela que cette polémique est malhonnête. En s'arrêtant à l'illustration nos détracteurs nous prêtent des intentions que le texte annule (celui-ci visant à dénoncer l'esclavage), mais il est si facile de s'arrêter à l'image pour détruire une réputation. Il est vrai que nous avons fait une erreur et nous l'avons reconnue : celle de s'y être mal pris, celle d'avoir été incompris et d'être tombé à côté de nos intentions. C'est vrai. Notre erreur, c'est aussi de n'avoir pas anticipé un tel flot de malhonnêteté intellectuelle et une telle paresse intelectuelle pour ceux qui, de bonne foi, nous condamnèrent sans avoir lu le texte. N'oublions pas que c'est dans le but d'invalider notre travail et notre rôle de trouble-fête que cette polémique malhonnête est née. Ainsi, cette semaine, c'est avec une volonté toujours plus grande de montrer que nous sommes un grand magazine que nous revenons à nos plumes. Plus que jamais nous avons besoin du soutien de nos lecteurs, le meilleur moyen de nous témoigner votre soutien, c'est de vous abonner à notre offre numérique pour seulement 1€ le premier mois sans engagement. Merci pour votre fidélité. | |
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