Une impression d'apocalypse
Chères lectrices, chers lecteurs... 2750 tonnes de nitrate d’ammonium ont donc explosé mardi soir dans le port de Beyrouth. Le bilan humain est lourd, très lourd : au moins 100 morts et plus de 4000 blessés (dont 21 Français), selon un bilan encore provisoire. Au-delà des pertes humaines, c’est un pays déjà dévasté par la guerre civile des années 1975-1990 qui implose un peu plus. De fait, cette catastrophe vient encore obscurcir l'horizon d'un Liban exsangue financièrement et empêtré dans un clientélisme qui l'empêche de se réformer. La situation est d’autant plus critique que le port de Beyrouth était vital pour l’économie du pays : près de 80% des importations nationales y transitent, tandis que d’importantes réserves de blé y étaient entreposées. Au-delà des chiffres, ce sont des destins individuels qui basculent. L’épouse et la belle-mère de notre chroniqueur Christophe Donner se trouvaient hier à Beyrouth. Il raconte la manière dont elles ont vécu ce drame. En France, c’est toujours la crainte d’une deuxième vague de l’épidémie qui domine. Pour l’endiguer, et éviter à tout prix un reconfinement généralisé, c’est la piste d’un confinement localisé que propose le Conseil scientifique. Une hypothèse qu’examine en détails L’Express. Dans cette actualité dramatique, une bonne nouvelle nous parvient du zoo de Beauval qui, avec ses pandas, affiche une fréquentation de 20 à 30% supérieure à celle de l'an passé à la même période. Comme une lueur d’espoir pour un secteur touristique qui espère sauver en partie sa saison. Merci de votre fidélité et n’hésitez pas à faire connaître notre lettre quotidienne autour de vous. Pour vous proposer une information rigoureuse, fiable et approfondie, nous avons besoin de vous. Apportez-nous votre soutien en vous abonnant dès maintenant. En cette période singulière, le premier mois d'abonnement est à 1€. |