« Lauréate 2022 du tout 1er Allen and Unwin Commercial Fiction Prize qui récompense les auteurs néozélandais pour leurs histoires purement « kiwis » mais aux échos universels, Josie Shapiro n’en finit plus de surfer sur le succès de son 1er roman, À perdre haleine, vendu à plus de 10 000 exemplaires dans son pays natal, un fait assez rare pour être souligné ! Il faut dire que le parcours initiatique de la jeune coureuse Mickey résonne en chacun de nous. Lumineuse ode à la résilience, A perdre haleine va vous donner envie de vous dépasser !
S’envoler L’héroïne du roman de Josie Shapiro est de ces personnages qui laissent une marque indélébile dans le cœur du lecteur. Comment ne pas se prendre de passion pour cette jeune fille dont l’histoire fait écho à toutes les nôtres. Prise dans le maelstrom d’émotions de l’adolescence, Mickey peine à reprendre son souffle. Il n’est pas simple de trouver sa place dans le monde quand on avance lesté d’un corps qu’on ne reconnaît plus et qui vous dégoûte, sous le regard d’un père indifférent et d’une mère inquiète qui ne comprennent pas pourquoi vous ne réussissez pas aussi bien que vos frères et sœurs. Se battant avec les mots qui, sous les effets de la dyslexie, se transforment en mystères indéchiffrables, Mickey ne s’épanouit guère plus à l’école qu’elle ressent comme une prison. « Jeune, obstinée et en colère », Mickey veut plus. Elle veut enfin se sentir visible et surtout vivante. Cette exaltation et cette euphorie, c’est la course qui va les lui procurer. Se découvrant les talents d’une véritable « fusée de poche », voilà Mickey qui s’envole, flottant au-dessus du sol, poussée par un élan insoupçonné venant du plus profond de son être. » |