l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Dimanche 14 Avril
Troisième dimanche de Pâques
Calendrier romain ordinaireVoir le commentaire ci-dessous
St Pierre Gonzalez , Ste Lidwine de Schiedam |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 24,35-48.
En ce temps-là, les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. |
Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! » |
Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. |
Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? |
Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. » |
Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. |
Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » |
Ils lui présentèrent une part de poisson grillé |
qu’il prit et mangea devant eux. |
Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. » |
Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures. |
Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, |
et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. |
À vous d’en être les témoins. » |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Partager l'évangile sur Facebook
Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450) |
« Touchez-moi, regardez »
Après la résurrection, comme le Seigneur était entré toutes portes closes (Jn 20,19), les disciples ne croyaient pas qu'il avait retrouvé la réalité de son corps, mais supposaient que son âme seule était revenue sous une apparence corporelle, comme les images qui se présentent à ceux qui rêvent dans leur sommeil. « Ils croyaient voir un esprit »... |
« Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi des pensées inquiètes s'élèvent-elles dans vos cœurs ? Voyez mes mains et mes pieds. » Voyez, c'est-à-dire : soyez attentifs. Pourquoi ? Parce que ce n'est pas un songe que vous voyez. Voyez mes mains et mes pieds, puisque, avec vos yeux accablés, vous ne pouvez pas encore regarder mon visage. Voyez les blessures de ma chair, puisque vous ne voyez pas encore les œuvres de Dieu. Contemplez les marques faites par mes ennemis, puisque vous ne percevez pas encore les manifestations de Dieu. Touchez-moi, pour que votre main vous donne la preuve, puisque vos yeux sont à ce point aveuglés... Découvrez les trous de mes mains, fouillez mon côté, rouvrez mes blessures, car je ne peux pas refuser à mes disciples en vue de la foi ce que je n'ai pas refusé à mes ennemis pour mon supplice. Touchez, touchez..., cherchez jusqu'aux os, pour confirmer la réalité de la chair, et que ces blessures encore ouvertes attestent que c'est bien moi... |
Pourquoi ne croyez-vous pas que je suis ressuscité, moi qui ai rappelé à la vie plusieurs morts sous vos yeux ?... Quand j'étais pendu à la croix, on m'insultait en disant : « Lui qui a sauvé les autres, il ne peut pas se sauver lui-même. Qu'il descende de la croix et nous croirons » (Mt 27,40). Qu'est-ce qui est le plus difficile, descendre de la croix en arrachant les clous ou remonter des enfers en foulant aux pieds la mort ? Voilà que je me suis sauvé moi-même, et brisant les chaînes de l'enfer, je suis remonté vers le monde d'en haut. |
|
Si vous ne souhaitez plus recevoir l'évangile par courriel, cliquez ici. |