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n°64

Ils recrutent avec Jobagroalimentaire

Brasserie de la Vallée de Chevreuse

Située dans le petit village du Perray en Yvelines (78), cette brasserie artisanale bio a été créée en 2008 par Emmanuel Rey, vinificateur de formation. L’entreprise qui distribue sa production en magasins bio, en café restaurant et en vente directe, connait une augmentation constante de son chiffre d’affaires. En plus du dirigeant, elle occupe aujourd’hui cinq salariés. Compte tenu d’un turn-over normal pour ce type d’entreprise et de cette croissance, Emmanuel Rey recrute régulièrement de nouveaux collaborateurs. Au premier rang des qualités qu’il recherche dans les candidats qu’il rencontre, il place la rigueur, car « le produit doit être fiable, c'est-à-dire de qualité constante », ce qui nécessite une grande attention lors des process de fabrication. Lorsqu’il recrute, il se fait généralement accompagner par le manager ou la personne à remplacer s’il s’agit d’un remplacement. Pour une création de poste, il sollicite l’APECITA qui l’accompagne dans toutes les phases du recrutement, depuis la définition des besoins et la rédaction de l’offre jusqu’aux entretiens. « Un regard extérieur est toujours préférable, ne serait-ce que pour éviter de faire fausse route avec certains candidats » précise-t-il.

Ils créent des emplois

La société prestataire de services EVS (Angers-49), qui recrute, forme et fournit aux industriels de la viande du Grand Ouest des professionnels expérimentés dans la découpe multi-espèces, a racheté début mars l’activité d’Agro Prestation, ce qui l’a conduit à recruter 140 nouveaux collaborateurs.

Cérélia, le spécialiste des pâtes ménagères, investit dans une nouvelle usine à Arras et annonce la création d’une cinquantaine de postes.

La Sica de Saint Pol de Léon (29), coopérative de producteurs de légumes du Nord-Finistère, poursuit sa progression et à l’occasion de l’ouverture de sa nouvelle plateforme de conditionnement entend créer 100 nouveaux postes.

Brio’Gel, la société vendéenne spécialisée dans la production de pains et brioches, recherche 30 personnes en CDI pour son site de St Georges de Montaigu (agents de fabrication et de conditionnement + un technicien de maintenance), ainsi que 10 personnes pour son site de La Chataigneraie (agents de fabrication et de conditionnement + un agent d’entretien + un coordinateur d’équipe de nettoyage).

Dans la Manche, la Fromagerie de Ducey (camembert Cœur de Lion), pense recruter une quinzaine de personnes d’ici la fin de l’année, principalement des conducteurs de ligne et des conducteurs de machines.

Dans l’Orne, la Fromagerie de Pacé (camembert Le Rustique) recherche une trentaine de personnes (opérateurs, conducteurs de machines, techniciens de maintenance, chefs d’équipes), y compris des non expérimentés.

Dans le Calvados, la Fromagerie CF&R de Vire (coulommiers Cœur de Lion), recrute des opérateurs, des conducteurs de machines, des techniciens de maintenance et des fromagers.

Parcours – carrière

Philippe Cadet, Directeur de Frial

« Pour évoluer, il faut avoir la bougeotte, au moins au début » lance Philippe Cadet pour expliquer son début de carrière. En effet, après des études à l’Ecole de Management de Normandie au cours desquelles il effectue tous ses stages dans l’agroalimentaire et confirme son goût pour le secteur, il multiplie les expériences. D’abord chez Lactalis, le célèbre groupe laitier mayennais, qui le recrute comme chef de produit pour participer au lancement d’Eveil, un lait de croissance pour les  bébés. Puis, « pour évoluer et découvrir le métier du commerce », il entre chez Kraft, non moins célèbre société américaine, comme chef de secteur café-chocolat.

L’expérience sera courte puisque pour des raisons familiales il quitte Kraft et rejoint Twinings, d’abord comme chef de secteur puis très vite comme directeur régional Ouest et enfin comme responsable comptes clés nationaux au siège Parisien. Jusqu’à ce que Materne, le spécialiste français de la transformation de fruits, vienne le chercher pour s’occuper des grands comptes. Au bout d'un an, c’est Frial, le leader européen des plats cuisinés et des produits de la mer (Bayeux – Calvados) qui vient le chercher pour développer sa division restauration en surgelés et produits traiteurs ; un secteur qu’il ne connait pas, mais « ce n’est pas grave, au contraire, comme ça tu vas réfléchir différemment » lui objecte le responsable de l’entreprise. Depuis 18 ans chez Frial, successivement comme Directeur Commercial  puis Directeur International et aujourd’hui Directeur Général Commerce et Produit, il a participé et accompagné les équipes dans tous les lancements de nouveaux produits et de nouveaux concepts ; « pour répondre aux nouvelles tendances de consommation mais sans sacrifier aux modes » précise Philippe Cadet, qui a gardé intacte sa passion pour l’agroalimentaire. « Dans ce métier il faut être passionné et y croire. Il y aura toujours du travail, ne serait-ce que parce que plein de choses restent encore à découvrir. Et puis, donner du plaisir au consommateur est aussi une très grande satisfaction » conclut-il.

A l’école de l’IAA

Les préconisations du Sénat pour relever l'enseignement agricole et agroalimentaire de la crise sanitaire

L’enseignement agricole et agroalimentaire a souffert à sa façon du Covid-19. « Difficultés financières, interrogations sur le maintien du projet pédagogique dans des conditions satisfaisantes, moindre information sur cette filière ; l’enseignement agricole est aujourd’hui en grande précarité » ; ainsi s’exprimait l’animateur du groupe de travail de la commission de la culture du Sénat chargé d’évaluer les conséquences de la crise sanitaire sur cette filière de formation. Afin de ne pas briser la dynamique positive dans laquelle cet enseignement était entré depuis quelques années, grâce à des taux d’insertion professionnelle élevés, une capacité d’innovation remarquable et un ancrage territorial exceptionnel, le groupe de travail préconise dans ses conclusions plusieurs solutions pour accompagner les élèves en formation, préparer la rentrée 2020 et relancer l’information et la communication autour de cette filière.

L'intégralité des conclusions du groupe de travail

Informations sociales

Ce qui est prévu pour relancer l'emploi

A situations exceptionnelles, mesures exceptionnelles. Les pouvoirs publics ont avancé plusieurs pistes pour relancer l’emploi.

La plus précise de ces mesures concerne l’apprentissage. Une aide de 5 000 € pour les mineurs et de 8 000 € pour les majeurs sera versée, entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021, aux entreprises pour les embauches d’apprentis inscrits dans des filières allant du CAP à la Licence Professionnelle. L’objectif est de maintenir les effectifs d’apprentis qui avaient bien progressé ces dernières années.

L’activité partielle de longue durée (APLD), destinée à remplacer le chômage partiel décidé en mars dans l’urgence, doit permettre d’éviter les licenciements massifs dans les entreprises confrontées à une réduction d’activité durable. Pour en bénéficier un accord collectif devra être signé (dans l’entreprise ou dans la branche) et les heures chômées ne pourront excéder 40 % du temps de travail de chaque salarié. L’indemnisation représentera 84 % de la rémunération.

Pour faire face au million de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi suite à la crise, les règles de l’assurance chômage feront l’objet des adaptations nécessaires. 

Enfin, pour les 800 000 jeunes qui vont arriver dans les prochains mois  sur le marché du travail, un grand plan de relance pour l’emploi des jeunes devrait être présenté mi-juillet.

Pour en savoir plus.

Assurance chômage: ce qui doit encore être acté.

Ressources Humaines

Le télétravail va-t-il devenir la nouvelle norme d'organisation du travail ?

La question, titre d’un récent article de Challenges signé de Marion Perroud, pourrait bien se poser dans les entreprises qui ont « dû se reconvertir dans l’urgence, et parfois la douleur, au travail à distance généralisé, pour tout ou partie de ses équipes ». Ils sont en effet 5 millions de salariés (surtout des cadres et des Franciliens) à avoir fonctionné en télétravail pendant le confinement, qui a été pour beaucoup un moment de découverte et d’apprentissage. Pour les managers aussi la période a été une forme d’éducation managériale, au cours de laquelle ils ont pris conscience que cela « pouvait fonctionner ». A condition toutefois, en cas de généralisation, de prévoir des temps de présence dans l’entreprise, pour les réunions notamment qui doivent être « des moments où l’on se retrouve ». 

Mais tout le monde ne partage pas cette vision idyllique du télétravail, au point de douter de son fort développement une fois les effets de la crise retombés. De fait, pour beaucoup de salariés l’expérience du confinement risque de jouer comme un « repoussoir », en particulier les mères de famille pour qui la garde des enfants à gérer tout en travaillant a laissé des séquelles. 

Alors, quel sera l’avenir du télétravail dans les entreprises qui demain pourraient le pratiquer à grande échelle ? La réponse risque d’être mitigée.

Actualités

Economie : les chiffres de l’agroalimentaire plongent. 

Bien qu’ayant tourné à plein régime pendant le confinement, le chiffre d’affaires de l’agroalimentaire a baissé de 22 % au cours de ces 8 semaines. Les TPE et PME sont les plus touchées, ainsi que les secteurs des boissons et de la  confiserie. C’est ce que révèle le dernier baromètre de l’ANIA, pour qui il est urgent de mettre en place une véritable politique industrielle permettant le sauvetage des secteurs sinistrés.

L’ADRIA de Quimper investit dans un nouveau laboratoire.

L’investissement doit permettre la rénovation des bâtiments existants ainsi que la construction d’un plateau technique de R&D pour le pôle Qualité et Sécurité des aliments. L’équipe actuelle de 70 salariés devrait par la même occasion être étoffée d’une vingtaine de personnes à recruter d’ici deux ans.

Vient de paraître

Travail à distance : transformer l'essai (enquête)

Cette enquête lancée par Res Publica, en partenariat avec la CFDT, Terra Nova, Metis Europe, Liaisons sociales magazine et Management&RSE, vient contredire certaines idées reçues sur le télétravail. Par exemple 3 managers sur 4 pensent que celui-ci a des effets positifs sur la confiance qu’ils ont en leurs collaborateurs mais aussi sur celle que leur portent ces mêmes collaborateurs. Réciproquement 2 collaborateurs sur 3 pensent que le télétravail a un effet positif sur la confiance qu’ils ont en leurs managers mais aussi sur celle que leur porte leurs managers. Alors pourquoi cette confiance mutuelle renforcée ? Gilles-Laurent Rayssac, dans la synthèse des résultats de cette enquête, estime que la réponse tient en partie au fait qu’avec le travail à distance il est plus difficile de programmer et contrôler mais plus facile de déléguer. Mais pour « inscrire dans la durée les transformations du management qui ont éclos au début du printemps 2020 », l’auteur appelle les managers à toujours plus de bienveillance, de reconnaissance et de dialogue.

Salons

La Foire de Châlons
Les 8 et 9 septembre à Châlons

Tech&Bio
Du 9 au 10 septembre à Villers Paters

La Terre est notre métier
Les 22 et 23 septembre à Retiers

CFIA
Du 29 septembre au 1er octobre à Rennes

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Rédacteur : Philippe PELVET
Contact : Stéphanie MEAUDE – Webmastrice de www.jobagroalimentaire.com
Tél : mail : contact@jobagroalimentaire.com

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