n° 57

Ils recrutent avec Jobagroalimentaire

Ils recherchent des technico-commerciaux en agroalimentaire

Le technico-commercial en agroalimentaire cumule deux compétences : la parfaite connaissance du produit et la fibre commerciale. Il travaille généralement pour une entreprise de transformation, un grossiste, une centrale d’achat ou une grande surface. La plupart du temps sur le terrain, avec les clients ou les fournisseurs, il cherche à mettre en parfaite adéquation les besoins spécifiques de ses interlocuteurs avec les particularités du produit. Il doit en effet leur fournir une prestation sur mesure en adaptant sa proposition commerciale à chaque demande, notamment en matière de conditionnement et de prix. Ses principales qualités sont : motivation, dynamisme, sens relationnel, goût du travail en équipe, rigueur et fiabilité. Beaucoup de formations préparent à ce métier, mais les plus pertinentes sont incontestablement le BTSA technico-commercial, le BTS management commercial opérationnel et le DUT techniques de commercialisation, éventuellement complétés par une licence professionnelle en agroalimentaire et agrofournitures.

On trouvera sur le site Jobagroalimentaire quelques offres d’emploi correspondant à ce métier.

Les offres d’emploi de Jobagroalimentaire.

Ils créent des emplois

Vegesens, la jeune pousse d’Ussac (Corrèze) spécialisée dans la fabrication de pépites de fruits bio, investit dans une nouvelle unité de production et embauche trois personnes.

L’entreprise Marie (Briec – Finistère), connue pour la fabrication de plats cuisinés, cherche à recruter une dizaine de personnes (préparateurs de cuisine, conducteurs de ligne, un chef d’équipe de production).

Comme chaque année, le groupe coopératif agricole et agroalimentaire Triskalia (siège à Landerneau – Finistère) s’apprête à recruter dans les 12 mois à venir environ 250 personnes.

Bridor, l’empire de la boulangerie et de la viennoiserie industrielle, construit une nouvelle usine à Liffré (35) et annonce la création de 500 emplois.

Les salaisons Tallec, reconnues pour ses produits de charcuterie premium et installée à Bannalec (Finistère), recrute 70 saisonniers (CDD et CDI) pour la fin de l’année (des opérateurs de fabrication et de conditionnement, des préparateurs de commandes, des manutentionnaires et des caristes).

Parcours – carrière

Clotilde Pommier : la formation "conducteur de ligne agroalimentaire" m'a donné confiance en moi

Après avoir suivi la formation Bac Pro « Technicien en expérimentation animale » au Lycée Agricole de Vendôme, Clotilde commence par travailler pendant quelques années en usine comme manutentionnaire. Soucieuse d’améliorer son employabilité, elle prend conscience qu’il lui faut apprendre un vrai métier. Aussi, lorsqu’elle apprend l’existence d’une formation de conducteurs de machines automatisées pour l’agroalimentaire à l’Ifria Centre Val de Loire, elle pose sa candidature et est admise. La formation, étalée sur 10 mois, s’effectue par apprentissage. La chocolaterie Poulain la recrute et l’accueille hors des périodes de formation théorique. Puis à l’issue de la formation, elle est embauchée en CDI intérim pour continuer de travailler chez Poulain comme conductrice de machines automatisées.

« Ma place est en fin de ligne de production et je suis chargée de faire régulièrement des contrôles de conformité sur les produits. Lorsqu’une machine s’arrête, je dois la redémarrer. Mon rôle est de régler au maximum par moi-même les problèmes lorsqu’ils arrivent. Je suis donc responsable du bon fonctionnement de la chaîne de production » résume-t-elle pour présenter son rôle. Le fait de s’occuper de machines essentielles au bon fonctionnement de l’entreprise et d’en avoir la responsabilité lui a permis de prendre confiance en elle, elle qui pendant longtemps a manqué d’assurance. Elle ne regrette pas d’avoir suivi cette formation et espère être un jour prochain recrutée par l’entreprise et pouvoir continuer de se former.

A l’école de l’IAA

Webalim : des modules interactifs d'autoformation

Développé par le réseau des six Ecoles Nationales d’Industrie Laitière (ENIL), Webalim est un dispositif d’autoformation accompagnée à distance en agroalimentaire et technologie laitière. Il comprend 90 modules de formation en ligne dédiés à la technologie de transformation laitière et à son environnement, un accès aux contenus pédagogiques et à des livrables associés, et même un accompagnement tout au long de la formation assuré par un tuteur d’entreprise et un référent Webalim. La formation peut se limiter à un cours de quelques heures, comprendre un parcours sur un thème donné, ou s’étaler sur un parcours global débouchant sur un diplôme. Il s’adresse à des particuliers, des apprentis ou des salariés qui souhaitent se perfectionner dans certains domaines, acquérir de nouvelles compétences ou obtenir une qualification de niveau V (CAP ou BP) ou de niveau IV (BAC). Ce mode de formation à distance complète plus que ne remplace la formation traditionnelle ; elle est notamment une solution lorsque les modalités de formation en centre ne peuvent pas être mises en œuvre.

Pour en savoir plus

Comment Maitre CoQ stimule l'innovation chez ses salairés ?

Chez Maitre CoQ,le volailler propriété du groupe LDC, l’innovation n’est pas un vain mot mais une réalité à laquelle chaque salarié peut participer. Cela passe d’abord par des séances de créativité pluridisciplinaires, sur des thèmes préalablement choisis, et au cours desquelles les consignes sont ouverture bien sûr mais aussi obligation de rester centré sur le sujet. Les groupes, constitués d’une petite dizaine de salariés volontaires, donnent ainsi « des avis représentatifs des consommateurs ». Un concours de la meilleure photo des plats « sympas » découverts par les salariés pendant leurs vacances est également organisé ; « une façon de trouver de bonnes idées » confie Gaëlle Artur, chef de produits. Mais cela ne s’arrête pas là : tours du mondes d’équipes pluridisciplinaires et participation à des tests d’analyse sensorielle sont aussi « au menu ». Toutes ces idées, engrangées dans un logiciel de gestion de l’innovation (StartCoQ), sont ensuite reprises et les meilleures sont traitées par le service R&D, puis par la production. Résultat : le tiers du chiffre d’affaires de l’entreprise est réalisé sur des produits qui n’existaient pas en 2011.

Pour en savoir plus (art RIA)

Informations sociales

Les nouveaux droits des salariés démissionnaires

Depuis le 1er novembre, les salariés démissionnaires porteurs de projets ont droit au chômage. Mais il ne suffit pas de démissionner et de prétendre avoir un projet de reconversion pour en bénéficier. La première condition est de satisfaire à certaines conditions d’activité antérieure, notamment une activité continue et à temps plein au cours des cinq dernières années. Il faut ensuite avoir un projet de reconversion nécessitant le suivi d’une formation ou un projet de création/reprise d’une entreprise présentant un caractère réel et sérieux attesté par une commission régionale. De plus, préalablement à la démission, le salarié devra solliciter un accompagnement au titre du Conseil en Evolution Professionnelle. Enfin, le versement de l’allocation sera conditionné à la réalité des démarches accomplies en vue de la mise en œuvre du projet. La liste de ces conditions laisse prévoir un effet marginal. 10 à 30 000 personnes devraient en bénéficier, pour un budget annuel de 180 millions d’euros.

Pour plus de détail

Ressources Humaines

Comment encadrer les employés expatriés ?

Il parait qu’un salarié sur trois souhaite s’expatrier dans les deux ans à venir. Les motivations peuvent être diverses : booster sa carrière, développer de nouvelles compétences, élever son niveau de rémunération, ou tout simplement découvrir de nouvelles contrées. Pour l’entreprise, envoyer un collaborateur à l’étranger suppose un accompagnement avant, pendant, et même après. Un récent article de Tribune Verte rappelle les responsabilités incombant à la DRH pour que le séjour se déroule dans les meilleures conditions mais aussi pour que le rapatriement ne soit pas un simple retour à la case départ.

L'article de Tribune Verte (n°2922)

Actualités

Quand les écoles d'ingénieurs boostent la création de start-up agroalimentaire

Sans l’ISARA, école d’agronomie de Lyon, Hari&Co n’aurait probablement jamais vu le jour. Car cette start-up, créée il y a cinq ans par deux étudiants, a largement profité, du moins à son lancement, des infrastructures et des compétences offertes par l’incubateur d’entreprises de l’école. Ce dernier leur a permis de réaliser leur projet de fabrication de produits à base de légumineuses françaises et bio (galettes, boulettes et soupes) et de devenir une petite entreprise de 15 salariés.

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C’est le cas également de Matatie, une start-up fondée par Tiphaine avec l’appui de Food’Inn Lab, l’incubateur d’AgroParistech destiné à accompagner les projets innovants portant sur l’alimentation. L’idée de départ est simple : proposer aux enfants allergiques des « pâtisseries gourmandes, amusantes, pratiques et sans allergène ». Le projet prendra forme grâce à l’aide de cet autre incubateur et la collaboration d’une étudiante en ingénierie des aliments. « C'était vraiment très confortable d'être bien entourée et, en plus, dans un lieu aussi stimulant que le Food'Inn Lab où plusieurs start-ups travaillent autour de l'alimentation de demain. Ce sont toutes ces conditions qui ont permis à mon projet d'aboutir », explique Tiphaine dans un article paru sur le site Alim’agri.

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Vient de paraître

Un guide à destination des acteurs de l'agroalimentaire pour s'adapter au changement climatique

La prise en compte des impacts du changement climatique par les filières agroalimentaires est indispensable pour leur pérennité et leur compétitivité à terme. Ce guide, intitulé «Comment développer sa stratégie d’adaptation au changement climatique à l’échelle d’une filière agroalimentaire ? », est proposé par l’Ademe et vise à aider les filières à identifier les impacts du changement climatique et construire des solutions d’adaptation. Il s’adresse en premier lieu aux personnes en charge de préparer et d’animer une réflexion sur le sujet. La démarche, testée sur trois filières pilotes, comprend 5 étapes : préparation de la réflexion collective, cartographie de la filière, identification des impacts du changement climatique, élaboration de la stratégie d’adaptation, passage à l’acte. Le guide propose des outils pour aider les acteurs dans la mise en œuvre de la démarche.

Télécharger le guide

Salons

Sival
Du 14 au 16 janvier à Angers
Pour en savoir plus :
Angers

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