n° 58

Ils recrutent avec Jobagroalimentaire

Ils recherchent un technicien Recherche et Développement

Sous la responsabilité du responsable de projet et du service R&D, le technicien R&D participe à la mise au point, à l’échelle du laboratoire, des procédés nouveaux ou des nouvelles recettes. Il conçoit de nouvelles recettes et réalise des échantillons tests et ajuste le produit en fonction des attentes des consommateurs. Il réalise des essais industriels et teste la fabrication du produit en série sur les lignes. Il analyse les résultats successifs obtenus. Le technicien de recherche adapte les paramètres de fabrication et les équipements jusqu’à l’obtention d’une production satisfaisante.

On trouvera sur le site Jobagroalimentaire quelques offres d’emploi correspondant à ce métier.

Les offres d'emploi de Jobagroalimentaire

Ils créent des emplois

L’usine Mont Blanc de Chef du Pont (Manche), qui fabrique les desserts du même nom, recrute 30 personnes en CDI pour faire face à une hausse de 20% de ses ventes à l’exportation.

L’Occitane Plats Cuisinés, du groupe Larnaudie, recrute pour ses trois sites de Castelnaudary (Aude), Figeac (Lot) et Castelnau-d’Auzan (Gers), 70 personnes.

Parcours – carrière

Joël Elias : Responsable de production

Joël Elias a toujours travaillé dans l’agroalimentaire. D’abord au cours de ses études en Lycée Agricole, notamment en BTSA « Contrôle et analyse des produits agroalimentaires » à l’occasion des stages effectués dans un laboratoire de recherche du groupe Danone à Brive la Gaillarde. C’est d’ailleurs au cours de ces stages que le Directeur d’une usine de Générale Traiteur, une filiale de Panzani, appartenant à l’époque au même groupe, le prend pour remplacer temporairement la responsable Qualité. Fort de cette première expérience, il assure différentes fonctions dans cette entreprise (technicien de laboratoire, essais R&D, Qualité, application industrielle…) pour finalement se voir proposer un poste de chef de secteur production. C’est l’occasion pour lui de découvrir l’encadrement d’équipe de production, une fonction qu’il affectionne tout particulièrement et qui ne le quittera plus.

En effet, après dix ans chez Panzani, les postes de responsables d’atelier de production se succèdent : chez Marie pendant deux ans, Candia pendant deux ans également, puis chez Bonduelle pendant dix ans, et enfin, depuis 2010, chez Saint Jean, entreprise de la Drôme spécialisée dans la fabrication de ravioles, de pâtes fraîches, de quenelles et de plats cuisinés. Responsable de production de l’usine de pâtes fraîches, il apprécie d’être dans une entreprise régionale. « La taille me va bien, car elle permet des décisions rapides, ce qui est plus difficile dans un grand groupe » précise-t-il,avant d’ajouter : « le projet de nouvelle usine, dans lequel je suis directement impliqué avec le personnel, est une autre activité de mon poste qui me motive aussi beaucoup ».

A l’école de l’IAA

Un nouveau CS "Produits fermiers" par apprentissage

Ce Certificat de Spécialisation existe déjà en formation pour adultes dans plusieurs centres. Il sera désormais accessible par la voie de l’apprentissage au Lycée Le Gros Chêne de Pontivy, ce qui en fera une formation unique dans l’Ouest. Dans un contexte où les circuits courts et la vente à la ferme connaissent un fort développement, il s’agit de former celles et ceux qui se destinent à la production, la transformation et la commercialisation de produits fermiers. Deux spécialisations sont proposées : la transformation laitière (glaces, fromages, beurre, crèmes desserts) et la transformation carnée. D’anciens élèves sont d’ores et déjà prêts à accueillir les apprentis, qui pourront loger au lycée et seront rémunérés, selon leur âge, pendant la formation. Une douzaine de candidats âgés de plus de 18 ans, titulaires d’un niveau bac, futurs salariés agricoles ou porteurs de projets , sont attendus dès janvier pour cette première promotion.

Site internet : www.legroschene.fr

Informations sociales

Aides à l'embauche en contrat de professionnalisation : quels employeurs et salariés éligibles ?

Véritable contrat de travail, le contrat de professionnalisation permet d’accéder à une qualification, grâce à une alternance de périodes d’acquisition de savoir-faire en entreprise et de périodes de formation théorique en centre. Toutes les entreprises et tous les salariés ne peuvent pas bénéficier des aides financières octroyées par Pôle Emploi pour les plus de 26 ans (aide forfaitaire à l’employeur) et l’Etat pour les plus de 45 ans (aide à l’embauche des demandeurs d’emploi). Les employeurs éligibles sont toutes les entreprises assujetties à la formation professionnelle continue. Les salariés doivent être demandeurs d’emploi à la veille de la signature du contrat. Un récent article de LégiSocial revient sur l’instruction de Pôle Emploi qui détaille ces dispositions.

Pour plus de détail

Ressources Humaines

Ces salariés qui partent... pour mieux revenir

« Il n’est pas toujours possible ni même pertinent de retenir un collaborateur. Il faut néanmoins savoir laisser la porte ouverte afin que ceux qui font part de leur souhait de se consacrer à un nouveau challenge ou de changer d’air, malgré leur attachement à l’entreprise et leurs bons résultats, puissent revenir », résume Isabelle Bastide dans un article publié par Havard Business Review et consacré à ces salariés que l’on appelle « boomerang ». Les temps ont changé et les entreprises ne doivent plus considérer leurs salariés comme leur « propriété ». Elles doivent donc intégrer le fait qu’un salarié qui donne entière satisfaction mais qui est parti à un moment donné vers de nouveaux horizons peut avoir envie un jour de revenir… pour le plus grand bien de cette dernière. L’article développe les arguments qui plaident en faveur d’un comportement approprié vis-à-vis de ces salariés qui partent mais dont un retour éventuel peut être une bonne nouvelle.

L'article complet

Actualités

L'industrie agroalimentaire 4.0

Selon une étude menée en 2018-2019 par Opcalim (ancien organisme financeur de la formation continue dans l’agroalimentaire), l’enjeu majeur du secteur sera d’adapter en permanence sa production aux exigences des consommateurs. Pour cela l’usine traditionnelle devra devenir une usine technologique et prédictive. Cette mue vers l’entreprise connectée est en marche, même si elle ne concerne aujourd’hui qu’une entreprise sur trois. La transformation numérique touchera aussi les ressources humaines. En particulier les difficultés de recrutement du secteur liées à la pénibilité de certains métiers pourraient trouver une solution dans le développement des cobots (robots collaboratifs) et exosquelettes. Enfin, la montée en compétences des collaborateurs sera aussi largement facilitée par les formations et cours en ligne, autres aspects de la révolution numérique dans l’agroalimentaire.

Pour en savoir plus

Vient de paraître

Le Cahier Expert "Vigne et vin de l'APECITA

Le dernier Sitevi de Montpellier a été l’occasion pour l’APECITA de sortir son huitième « cahier expert », entièrement consacré à la vigne et au vin. Les 28 pages du document permettent de faire un tour d’horizon complet du marché de l’emploi dans cette filière si importante en France. On y trouve notamment les éclairages des référents spécialisés de l’APECITA, tirés des statistiques de l’association et des observations de terrain des conseillers (ères). Les principaux métiers de la filière y sont répertoriés sur une carte mentale, un schéma simplifié des formations y est présenté et commenté. Des interviews de spécialistes, de salariés mais aussi d’entreprises viennent compléter le panorama et apportent une touche de réel au cahier. Sans oublier les offres d’emploi de l’APECITA qui illustrent les réalités du marché de l’emploi du secteur.

Le cahier expert "Vigne et vin"

Le cahier expert « orientation » de l’APECITA

A l’approche de cette intense période d’orientation que constitue le début de l’année pour de nombreux jeunes, l’APECITA publie un supplément à Tribune Verte dédié à l’orientation scolaire et professionnelle vers l’agriculture, l’agroalimentaire et l’environnement. La brochure, d’une soixantaine de pages, contient tout ce qu’il faut savoir pour choisir un métier et une formation :

- les bonnes questions à se poser pour trouver sa voie,
- comment se faire accompagner et conseiller,
- les formations diplômantes et qualifiantes du Ministère de l’Agriculture, classées par niveau d’entrée (troisième, baccalauréat, bac +2/3…) et en fonction de leur durée, avec les métiers auxquels elles préparent,
- les différents types de formation : continue, par alternance, à distance, digitale…

L’APECITA en profite également pour rappeler qu’elle propose dans chaque région un certain nombre de services destinés à aider les jeunes à aborder dans les meilleures conditions cette phase d’orientation : interventions sur le marché de l’emploi dans les établissements d’enseignement agricole, entretiens diagnostic, entretiens conseil orientation, bilans de compétences et professionnels… Il suffit de s’adresser à sa délégation régionale pour connaitre le service le plus approprié à ses besoins.

Le cahier expert "Orientation, mode d'emploi"

Salons

Salon du lycéen et de l'Etudiant
10 janvier à Rennes

Nuit de l'Orientation et du Parcours professionnel
11 janvier à Strasbourg

SIVAL
Du 14 au 16 janvier à Angers
Pour en savoir plus : SIVAL

Forum de l'Etudiant
Du 16 au 18 janvier à Amiens

Forum Post BTS
17 janvier à Genech (59)

Forum Orientation de Tours
Les 17 et 18 janvier

Studyrama - Formation agroalimentaire et environnement
18 janvier à Paris

Journées des Carrières et des Formations
18 janvier à Mulhouse

Salon Formation Emploi Alsace
Les 24 et 25 janvier à Colmar

Nuit de l'Orientation
25 janvier à Nancy

Forum Agro'n Bordeaux Science Agro
5 février à Bordeaux

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Rédacteur : Philippe PELVET
Contact : Stéphanie MEAUDE – Webmastrice de www.jobagroalimentaire.com
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