l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Samedi 2 Mars
Le samedi de la 2e semaine de Carême
Calendrier romain ordinaireVoir le commentaire ci-dessous
Ste Agnès de Bohème , Ste Angèle de la Croix |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 15,1-3.11-32.
En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. |
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » |
Alors Jésus leur dit cette parabole : |
« Un homme avait deux fils. |
Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens. |
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre. |
Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. |
Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. |
Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. |
Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! |
Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. |
Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.” |
Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. |
Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.” |
Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, |
allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, |
car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer. |
Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. |
Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait. |
Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.” |
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier. |
Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. |
Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !” |
Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. |
Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” » |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Thalassius l’Africain |
Tu es venu nous sauver, nous qui étions perdus
Maître de tout, Christ, de tous ces maux délivre-nous, |
des passions qui nous détruisent |
et des pensées nées des passions. |
À cause de toi nous fûmes créés, |
afin de jouir des délices où tu nous mis dans le jardin du Paradis |
planté par toi. |
Nous avons fait venir sur nous le déshonneur présent |
pour avoir préféré aux délices bienheureuses la ruine |
dont nous avons reçu la rétribution en nous |
qui avons échangé pour la mort la vie éternelle. |
Maintenant donc, ô Maître, comme tu nous a regardés |
à la fin regarde-nous. |
Comme tu t’es fait homme, sauve-nous tous. |
Car tu es venu nous sauver, nous qui étions perdus. |
Ne nous détache pas de la part des sauvés. |
Ressuscite les âmes et sauve les corps, |
purifie-nous de toute souillure. |
Brise les liens des passions qui nous tiennent, |
toi qui as brisé les phalanges des démons impurs. |
Et délivre-nous de leur tyrannie, |
afin que nous puissions te servir toi seul, Lumière éternelle, |
ressuscités des morts et avec les anges, |
dansant la ronde bienheureuse, |
éternelle indissoluble. Amen |
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