Les tensions en arrangent certains, en revanche... |
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Paris, mercredi 16 février 2022 |
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| La politique monétaire des pieds nickelés Je vous parlais hier des banquiers centraux et de leur pivot général vers une politique monétaire plus restrictive. Dans le noble but affiché de lutter contre l’inflation, évidemment. Mais la communauté des banquiers centraux n’a même pas compris les enseignements de Milton Friedman dont pourtant elle se réclame. Friedman soutenait que l’inflation était certes – en dernière analyse – un phénomène monétaire mais, au moins, il recherchait les articulations logiques entre monnaie et croissance, il ne s’en remettait pas la magie des mots et des romans. Vraie et fausse monnaie Pour que l’inflation puisse être un phénomène monétaire, il faut encore que les banques centrales créent de la monnaie, de la vraie monnaie, active et vivante, pas de la monnaie morte, pas des réserves ou des bestioles financières ou quasi-monétaires. Il faut, par cette création, qu’elles aient ce pouvoir de faire bouger le réel ! Or, depuis la fin des années 1990 la prolifération des produits, des agrégats, et les mutations du système ont fait que l’on ne sait plus ce qu’est la monnaie. La création des apprentis sorciers a dépassé leur capacité à comprendre leur créature. Sans cesse ils ont en retard, dépassés, ridiculisés et ils courent derrière une réalité qui leur échappe… comme ils sont en train de le faire aujourd’hui et comme ils le feront encore demain. Depuis plus de 20 ans on ne sait plus ce qu’est la monnaie. Greenspan l’avait compris, mais au lieu de réfléchir et de tout remettre en chantier, il a préféré jouer au magicien, au maestro. Nous sommes conduits par des pieds nickelés. Le fait que les décideurs se méprennent autant sur quelque chose de fondamental pour la gestion monétaire porte un coup majeur à la crédibilité. Ils jonglent avec des montants considérables, montent des pyramides de risques… Cliquez ici pour lire la suite.
[NDLR : Retrouvez toutes les analyses de Bruno Bertez sur son blog.]
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| Bienvenue sur l’Everest des dettes Pour en finir (pour l’instant) avec nos histoires d’investissement dans des terres agricoles, voici une devinette envoyée par un cher lecteur : "Savez-vous ce qu’est devenu l’agriculteur qui a donné sa ferme à ses enfants ? Il a été condamné pour maltraitance !" Passons au sujet du jour. Selon USA Today : "La dette nationale a dépassé pour la première fois les 30 000 Mds$ [le 1er février], alimentée en partie par la pandémie de coronavirus et ce que les économistes décrivent comme des années de dépenses publiques insoutenables susceptibles d’avoir des conséquences à long terme sur tous les Américains. Le gouvernement fédéral doit désormais 23 500 Mds$ à des créanciers et 6 500 Mds$ à lui-même. Les dettes vis-à-vis de créanciers ont flambé de 1 500 Mds$ sur la seule année dernière, selon la Peter G. Peterson Foundation, une organisation apolitique qui s’intéresse aux défis budgétaires du pays. ‘Cela n’a aucun sens, en tant que société, de dépenser en permanence et de manière croissante plus d’argent qu’il n’en rentre’, a déclaré Michael A. Peterson, le PDG du groupe. ‘Et surtout, on fait porter ce fardeau à notre avenir et à la prochaine génération.’" Sur le plan mondial, la situation n’est pas meilleure. La frénésie d’emprunts et de dépenses du XXIe siècle a produit une dette totale de 300 000 Mds$, soit trois fois plus que le PIB. Hier. Aujourd’hui. Demain. Nous nous interrogeons sur les liens. Sans hier, aujourd'hui ne serait pas pareil. Et quand nous nous pèserons sur la balance, demain, est-ce la pâtisserie consommée aujourd’hui qui sera détectée ? Quelles politiques ont mené à la situation actuelle ? Cliquez ici pour lire la suite…
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| Ukraine : la guerre dont personne ne veut (1/2) - Philippe Béchade, La Lettre des Affranchis - Le rouleau compresseur du narratif américain ne dévie pas d’un degré depuis fin novembre : la Russie masse des troupes aux frontières de l’Ukraine, et s’apprête soit à envahir ce pays et à renverser le pouvoir pro-occidental, pro-OTAN, qui siège à Kiev, soit à s’emparer des deux régions russophones de l’est du pays. Ces dernières semaines, les porte-paroles de Washington et Londres ont même commencé à préciser les délais. Cela serait pour les "48 à 72 prochaines heures", selon certains. La date d’aujourd’hui, 16 février, a même été précisée à plusieurs reprises. Moscou, qui n’a jamais réussi à contrôler plus de la moitié de l’Afghanistan (650 000 km2 et 11 à 14 millions d’habitants à l’époque) ambitionnerait de conquérir la totalité du territoire ukrainien (603 000 km2 et 45 millions d’habitants), à commencer par sa capitale ? Une petite balade à travers la plaine Kiev n’est en effet qu’à 250 km de la frontière russe, c’est-à-dire à 5 heures de balade en char, à travers de vastes plaines qui seront d’autant plus roulantes au cœur de l’hiver si elles sont bien glacées, comme ça limiterait le risque d ’enlisement (vous l’aurez deviné, ce paragraphe, c’est du second degré). Un proche de Boris Johnson a déclaré qu’il s’attendait à une déferlante de chars à la soviétique, façon Blitzkrieg, et un proche de Biden renchérissait : "Poutine prépare une invasion imminente." A se demander si l’OTAN n’en rêve pas pour faire étalage de sa capacité de riposte... économique. Parce qu’en ce qui concerne le volet purement militaire, les Occidentaux n’ont pas grand-chose à mettre en face. Bien conscient de cette lacune, Washington vient d’annoncer l’envoi de 3 000 soldats américains en Roumanie et en Pologne, à la frontière de l’Ukraine, deux pays qui aux dernières nouvelles ne constituent pas encore des Etats américains. Mais là, personne ne proteste, puisque les américains, "c’est les gentils" ! En revanche, si Poutine fait se déplacer des troupes russes sur son propre territoire, le long de ses propres frontières, là c’est une manifestation d’hostilité et le signe clair qu’il prépare la prise de Kiev. De façon assez étrange, Poutine ne cesse de faire étalage de toute son incompétence en matière de géographie. En effet, il a très mal positionné ses troupes sur le terrain… Cliquez ici pour lire la suite.
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