Il y a des questions que nous préférerions ne jamais nous poser
Cela s’appelle une douche froide. C’est ce choc glacial, sec et brutal qui vous saisit en traître, quand la réalité contredit violemment vos attentes légitimes. C’est ce moment où l’espoir d’une décision intègre et honnête se heurte à la trahison nue, sans fard, de celui qui nous a fait croire, par ses écrits et ses discours, être « l’un des nôtres », être un défenseur de la vérité et de nos libertés fondamentales.
Le 9 juin 2025, Robert F. Kennedy Jr., Secrétaire à la Santé et aux Services sociaux des États-Unis, a limogé les 17 membres du « Comité consultatif sur les pratiques de vaccination » (ACIP) en place, en raison de conflits d’intérêts avérés, et les a remplacés par huit nouveaux membres.
L’ACIP est un comité d’« experts » qui conseille les CDC sur les politiques vaccinales, et en limogeant les anciens membres qui étaient tous à la botte de Big Pharma, RFK Jr. ouvrait une brèche. Une promesse. Un espoir.
Des nominations porteuses de grands espoirs pour notre santé, la vérité et nos libertés fondamentales
Parmi les 8 membres qu’il a nommés (il n’en reste que 7, cat Michael Ross s’est retiré pour des raisons de conflits financiers) plusieurs étaient connus pour leurs positions sceptiques envers les vaccins, en particulier Robert Malone, Retsef Levi et Vicky Pebsworth (affiliée au « National Vaccine Information Center » (NVIC), un groupe connu pour exiger des études sérieuses en matière de vaccination ainsi que la liberté vaccinale).
Ces nominations ont d’ailleurs suscité des oppositions importantes, comme celles de l’American Academy of Pediatrics, qui a d’ailleurs boycotté la réunion, qualifiant le processus de « non crédible » et le comité de « illégitime ».
Le 26 juin 2025, en publiant ses six premières recommandations, ce comité nous a jeté des trombes d’eau glacée au visage
« Clesrovimab » : 17 décès de nourrissons lors des essais cliniques, un scepticisme de la FDA elle-même, mais recommandé !
« Par 5 voix contre 2, l’ACIP a approuvé une dose de « clesrovimab », un anticorps monoclonal pour les nourrissons dont les mères ne sont pas protégées par une vaccination maternelle contre le virus respiratoire syncytial (VRS). Le clesrovimab est l'un des deux produits d’anticorps monoclonaux disponibles contre le VRS. »
Ont voté contre la recommandation : Retsef Levi et Vicky Pebsworth. Leur opposition est justifiée par signal de mortalité significatif qui a été relevé lors des essais cliniques : - Dans le principal essai de phase 2/3 : 5 décès chez les nourrissons injectés contre 0 dans le groupe placebo. - Dans deux autres comparaisons : 5 décès chez les nourrissons injectés contre 1 dans le groupe placebo et 7 décès chez les nourrissons injectés contre 3 dans le groupe placebo.
Ajoutons à ces 17 nourrissons de décédés (4 dans le groupe placebo) : - Des risques d’« immunisation-aggravation » (ADE) chez les nourrissons injectés : Des bébés injectés au clesrovimab et hospitalisés pour RSV, seraient restés plus longtemps hospitalisés que les non-injectés, laissant craindre une aggravation de leur état de santé provoquée par le produit. - Une nécessité de santé publique contestable : Le RSV provoquerait moins de cent décès/an aux USA ; on cible donc des millions de bébés pour prévenir un risque très faible chez les enfants en bonne santé. - Un prix exorbitant : la dose unique (quelle que soit le poids et la taille du nourrisson) est facturée 556 dollars, il y aurait 3,7 millions de naissances tous les ans aux États-Unis, en imaginant que seulement 25 % subissent ces injections, soit 925 mille, cela générait 513,3 millions de chiffre d’affaires pour Merk & Co., un pilier de Big Pharma.
Sur X (post du 11 juin 2025), RFK a présenté le clesrovimab comme « un outil ponctuel, complémentaire, destiné surtout aux pré-termes ou bébés fragiles ». Il a insisté sur la liberté de choix parental et la nécessité d’une « pharmacovigilance robuste » (pas de mandat).
Le programme « Vaccines for Children » (« Vaccins pour les enfants ») ne serait qu’un énorme cadeau fait à Big Pharma par le gouvernement fédéral sur le dos des contribuables.
« Par 7 voix contre 0, l’ACIP a approuvé la version mise à jour du programme « Vaccins pour les enfants » (Vaccines for Children Program) pour la prévention du VRS. »
Le VFC couvre tous les vaccins recommandés par l’ACIP pour les enfants, destinés à prévenir environ 19 maladies. Cela inclut notamment : DTaP, polio, Hib, hépatites A et B, rougeole-oreillons-rubéole (MMR), varicelle, méningocoque, pneumocoque, HPV, grippe, COVID‑19 (c’est la recommandation sans doute la plus révoltante), ainsi que les anticorps monoclonaux mis à jour (comme clesrovimab) quand l’ACIP en a approuvé l’inclusion – comme pour le clesrovimab.
Le budget du VFC profite aux injecteurs et à Big Pharma. Il est d’un peu plus de 5 milliards de dollars par an financés par les contribuables.
Ce vote unanime sonne comme une décision politique, un élargissement sans contrôle d’un programme destiné aux familles vulnérables, transformant un dispositif de santé publique en vitrine commerciale pour Big Pharma et les injecteurs — sans débat de fond ni de transparence budgétaire.
« Children’s Health Defense » dénonce un « gag order » (ordre de bâillonnement) scientifique : le programme VFC serait dévoyé pour médiatiser des produits encore mal évalués, annonçant une « normalisation du monoclonal » pour tous les bébés.
L’une des grandes escroqueries médicales et commerciales du XXe siècle reconduite sans problème, à l’unanimité ou presque…
Les quatre autres recommandations adoptées lors de cette première réunion de l’ACIP concernent la vaccination annuelle contre la grippe.
« Par 6 voix contre 0, l’ACIP réaffirme la recommandation de vaccination annuelle contre la grippe pour toutes les personnes de plus de six mois sans contre-indication. »
« Par 5 voix contre 1, pour recommander que les enfants de 18 ans et moins reçoivent uniquement des vaccins antigrippaux saisonniers sous forme de doses unitaires, sans thimérosal comme conservateur. »
« Par 5 voix contre 1, l’ACIP recommande que les femmes enceintes reçoivent uniquement des vaccins antigrippaux saisonniers sous forme de doses unitaires, sans thimérosal comme conservateur. »
« Par 5 voix contre 1, il est également recommandé que tous les adultes reçoivent uniquement des vaccins antigrippaux saisonniers sous forme de doses unitaires, sans thimérosal comme conservateur. »
Les CDC eux-mêmes reconnaissent que l’efficacité des « vaccins » antigrippaux oscille entre 7 ù et 45 %, selon les années, alors qu’elle serait en réalité, non seulement nulle, mais même négative, c’est-à-dire que les injectés seraient plus nombreux à tomber malades que les non-injectés. Ajoutons à cela : - Déclin rapide : toujours selon les CDC, la protection chuterait rapidement (en réalité il n’y en aurait absolument aucune), par exemple, lorsqu’elle est de 45 % d’après leurs propres critères, elle chuterait à 13 % en 6 mois. - Fatigue vaccinale : selon une étude sur des soignants publiée dans Nature en 2025, les revaccinations successives diminuent la montée d’anticorps et il y aurait une corrélation inverse entre nombre d’injections antérieures et immunogénicité. - Interférence vaccinale : des travaux militaires (2019) publiés dans « Pubmed » montrent un risque accru d’infections respiratoires non grippales après vaccination (« virus interférence »). - Risque de grippe accru : une étude en pré-print d’avril 2025 révèlerait que les injectés ont 27 % de risque en plus d’attraper la grippe que les non-injectés (analyse test-négatif) - Effets indésirables sous-étudiés : selon une étude publiée dans « The Defender » le 2 mai 2025 : 5-6 % des femmes voient leur cycle menstruel durablement perturbé après le vaccin antigrippal. - Affaiblissement de l’immunité naturelle : selon une étude publiée dans « Nature » le 17 janvier 2025 (déjà citée) « Les réponses anticorps contre la grippe A diminuent avec les années successives de vaccination annuelle contre la grippe ».
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Le goût amer de la trahison
La nomination des nouveaux membres de l’ACIP était porteuse d’un immense espoir pour des centaines de millions de gens à travers le monde, tant les décisions des autorités sanitaires des États-Unis donnent le la (elles font autorités dans tous les pays occdentaux). Mais à l’issue de leur première réunion officielle, cet espoir a viré au goût amer et âcre de la trahison. Faut-il croire à la ruse stratégique ? Faut-il penser à une erreur ? Ou faut-il envisager, à contrecœur, que même RFK Jr. puisse, lui aussi, s’asseoir à la table du dragon qu’il prétendait combattre ? Il y a vraiment des questions que nous préférerions ne jamais nous poser. |