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Une délégation kogi nous invite à ouvrir le dialogue autour de notre compréhension des territoires
 
Du 25 au 30 septembre, une délégation kogi a été invitée à découvrir quelques sites remarquables du Rhône, la veine de la Terre, de sa source jusqu’à Genève. Le but de leur venue : ouvrir le dialogue autour de notre compréhension des territoires et la meilleure façon de les protéger. Depuis les glaciers agonisants des sources du Rhône, Arregocés Conchacala, Gouverneur du peuple kogi, témoigne : « Nous considérons les glaciers comme les cerveaux de la Terre. il ne faut pas les piétiner, les abîmer. Ici les glaciers sont à vif, ils meurent. Chez nous, dans la Sierra Nevada, il y a une raison pour laquelle nous ne nous rendons pas sur les sommets ».
 
Après avoir été accueillis par la pasteur responsable de la cathédrale de Lausanne, les Kogis ont été invités à partager leurs perceptions de la source sacrée de l'abbaye de Saint-Maurice puis à s'aventurer dans les galeries qui mènent à la Grotte aux fées, avant d'être reçus vendredi 29 septembre au Palais Eynard par le Maire de Genève Alfonso Gomez. Sensible à cette main tendue, le maire s'est engagé à explorer ensemble des solutions aux problèmes de l'eau : « une ressource qui n'a pas de frontière et qui ne devrait appartenir à personne », rappellera le Gouverneur. Le dialogue est maintenant ouvert entre le peuple kogi et la Ville de Genève. 
 
Arregocés Conchacala, n'est pas venu convaincre, insistera-t-il, mais juste transmettre quelques recommandations parmi lesquelles, "inviter les politiques à régénérer les espèces natives ; retrouver les connaissances oubliées de nos peuples autochtones, inviter les jeunes à pratiquer le territoire, les montagnes, et s'éloigner de leurs écrans". Les montagnes étant des personnes, comme des Etats, qui dicteraient des lois intangibles. Il appelle à "freiner le tourisme de masse et à valoriser les indicateurs de santé territoriale, pour mieux protéger les sites de haute valeur et retrouver l'ADN et la mémoire des lieux". 

Dépositaire d’un savoir ancestral, le peuple kogi cultive une connexion avec la nature, qu’il considère comme une entité vivante. La compréhension des dynamiques de notre territoire est un enjeu essentiel pour sa préservation et sa résilience.
 
Le dialogue se poursuit en France, Kogis et scientifiques continuent à se laisser porter par le fleuve et à réveiller les mémoires... Après la Confluence Ain-Rhône, Lyon, Grenoble et la Camargue, nous vous convions à Paris le 15 octobre à La Seine Musicale !
 
 
3 événements inédits...
 
 
Lyon
 
Jeudi 5 octobre 19h Conférence
Campus INSA Lyon
 
Amphithéâtre Capelle

« Quand connaissances ancestrales et savoirs scientifiques
dialoguent pour soigner ensemble la Terre »


En présence de la délégation kogi,
de Pablo Servigne, auteur spécialiste de la collapsologie et de la résilience collective
Cédric Villani, mathématicien, médaillé Fields (2010)
Jean-Louis Michelot, géographe et naturaliste
Gilles Mulhauser, Office de l’eau du canton de Genève, directeur général
 
-Inscriptions complètes. Possibilité d'entrer une fois les personnes inscrites installées, dans la limite des places restantes-
 
Grenoble
 
Lundi 9 octobre 20h Conversation publique

Hôtel de ville

« Quand les jeunes et le monde scientifique
dialoguent avec le peuple kogi »


En présence de la délégation kogi,
de Cédric Villani, mathématicien, médaillé Fields (2010), Béatrice Kremer-Cochet et Gilbert Cochet, naturalistes, Nathalie Michel, physicienne, Mauricio Montaña, ingénieur cartographe...
 
-Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles-
 
Paris
 
Dimanche 15 octobre 17h
La Seine Musicale


La conclusion du deuxième diagnostic croisé de santé territoriale se tiendra en présence de la délégation kogi, des scientifiques et experts mobilisés, ainsi que de Pierre-Christophe Baguet, Maire de Boulogne-Billancourt.
 
En présence de :
Barbara Glowczewski, anthropologue, directrice de recherche au CNRS,
Cédric Villani, mathématicien, médaillé Fields (2010),
Emma Haziza, experte en hydrologie, spécialiste de l’adaptation de nos sociétés au changement climatique,
Béatrice Kremer-Cochet et Gilbert Cochet, naturalistes

Avec la participation exceptionnelle de :
Delphine Horvilleur, Rabbin, philosophe et écrivaine, et
Erik Orsenna, Académicien, Président de l’initiative pour l’avenir des grands fleuves
 
 
 
Le projet « Shikwakala » est parrainé et marrainé par :
Philippe Descola, anthropologue, Professeur émérite au Collège de France, médaille d’or du CNRS
Barbara Glowczewski, anthropologue et spécialiste des aborigènes, directrice de recherche au CNRS
Jean-Marie Gustave Le Clézio, écrivain, Prix Nobel de littérature
Jean-Louis Michelot, géographe et naturaliste
Isabelle Stengers, philosophe
 
 
 
Rencontre avec le maire de Genève, Alfonso Gomez, le 29 septembre 2023


Signez cet appel au dialogue, pour changer notre rapport au vivant et mieux prendre soin de nos territoires
 
 
Une soixantaine de scientifiques et experts, dont Cédric Villani, ont signé cette tribune publiée dans Le Figaro pour appeler à faire dialoguer connaissances des peuples autochtones et savoirs scientifiques pour soigner ensemble la Terre.
 
 
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