Rappel de l’affaire dite « Obono » Il y a un an presque jour pour jour, votre journal faisait l’objet d’une tornade médiatique dont nous nous serions bien passés.
Durant tout l’été, nous publiions chaque semaine une courte fiction transposant une personnalité politique actuelle dans une époque antérieure dans le but, bien souvent, de mettre cette même personnalité face à ses contradictions.
Cette fois-ci, nous avions décidé de transporter la député LFI Danièle Obono à l’époque de la traite africaine afin de lui rappeler, en opposition avec son discours racialiste, que l’ « homme blanc » n’était pas coupable de tous les maux du monde et que l’esclavage avait aussi été pratiquée par d’autres peuples.
Le bal des tartuffes
Alors donc que nous dénoncions l’esclavage et ses horreurs, nous étions accusés du contraire dans une malhonnêteté intellectuelle dont seule la gauche et les pires opportunistes ont le secret. Un épisode très difficile moralement pour notre rédaction.
Un chemin de croix pour la vérité
Tout cela nous mena donc au 23 juin dernier, au Palais de Justice de Paris pour un vrai procès cette fois-ci, après avoir subi un procès médiatique indigne.
Si nous étions impatients de pouvoir enfin confronter nos accusateurs à la vérité dans un débat de fond qui eut pu être passionnant, ce procès fut pour nous une immense déception tant nous étions face à un mur de haine et de bêtise : insultes (envers nous, mais aussi nos lecteurs), invectives, jamais un argument de fond ne fut produit par nos adversaires emmenés par un Lilian Thuram bien moins brillant qu’en 98…
Verdict…
Il sera rendu le 29 septembre prochain et pourrait être un procès charnière dans l’histoire juridique de notre pays. Le camp du droit ou le camp du « Bien » ? La moraline ou la liberté de la presse ? Ce procès ne sera pas sans conséquence sur l’état des libertés en France.
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