| Vibrant hommage aux Dames Madame, Monsieur, 17'000 festivaliers ont pris part aux projections ainsi qu’aux différents événements du FFFH, 15'000 à Bienne et 2'000 à Berne. La 14e édition a été marquée par la présence d’une importante délégation féminine et plus de 30 invités ont fait le déplacement dans la plus grande ville bilingue de Suisse.
Le Jury de la Section découverte a décerné le prix du meilleur court-métrage au film Laissez-moi danser de la réalisatrice française Valérie Leroy. Dimanche soir, le Prix Célestine a été remis à Nos batailles de Guillaume Senez, alors que Pupille de Jeanne Herry a reçu le Prix du Jury des Jeunes.
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 LE « SECRET » DU FESTIVAL À l’heure du bilan, les organisateurs se félicitent de la belle réussite de la 14e édition. Faisant fi d’une météo plus qu’estivale, le FFFH affiche une fréquentation stable à Bienne, atteignant les 15'000 spectateurs. De nombreuses séances ont fait salle pleine. Les séances suivies d’un Podium de discussion entre les artistes et le public ont toutes connu un très beau succès. Davantage de festivaliers ont participé aux débats.
Comme toujours, un soin particulier a été mis en place par le Festival afin que la majorité des films soit sous-titrée et que tous les Podiums puissent être écoutés en traduction simultanée. Le FFFH « donne envie de sauter par-dessus les barrières culturelles, envie de se plonger dans un univers et dans une langue », a déclaré la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga dans son allocution sur la scène du cinéma REX. C’est sans doute le « secret » du Festival, a-t-elle ajouté, et de remercier les organisateurs « de rendre cet échange possible ». La ministre de la Justice, qui s’était déplacée au FFFH en 2011 déjà, a marqué de sa présence et de ses mots saisissants la soirée de vendredi. Faisant référence à l’histoire racontée par la réalisatrice Jeanne Herry dans Pupille, elle a évoqué avec finesse le rôle parfois crucial que l’État peut jouer auprès des familles.
La 14e édition en images
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 LE SOFA DU FFFH A ACCUEILLI 14 CÉSAR Pour les amateurs des traditionnels Podiums de discussion du FFFH, le Festival est toujours synonyme de grand marathon. Cette année, dans les deux villes, ces rencontres se montaient au nombre de 20. Les délégations qui ont pris place dans les sofas du FFFH ne comptabilisaient pas moins de 14 César à elles toutes.
Les invités ont apporté des moments d’échanges exceptionnels. Mercredi déjà, suite à la projection du drame social En guerre, Stéphane Brizé offrait aux spectateurs de la Préouverture une discussion de près d’une heure – l’un des plus longs Podiums de l’histoire du FFFH. Au cours d’une Soirée d’Ouverture très appréciée, Thomas Lilti a su, par son éloquence et son humour, proposer un échange passionnant et touchant avec le public qui s’est montré très participatif.
Le lendemain, la très attendue Agnès Jaoui a offert aux festivaliers plusieurs moments d’émotion, évoquant notamment les difficultés que l’on peut rencontrer pour trouver un sens à la vie. Quant à Pupille de Jeanne Herry, ce film poignant connaissait sa deuxième projection publique, la première hors de France, et le tout premier débat public.
Samedi soir, le Podium qui a suivi la projection de En liberté ! marquait aussi la première discussion autour de ce film à réunir à la fois Adèle Haenel et Pierre Salvadori. Malgré l’heure avancée, les deux invités n’ont pas eu peur de se lancer dans l’analyse des caractéristiques d’une comédie. C’était également la Première mondiale de la comédie Premières vacances, et c’est avec beaucoup de spontanéité que Camille Chamoux et Patrick Cassir ont rapporté nombre d’anecdotes liées au tournage.
Ce dimanche, une journée aux teintes très helvétiques, débutait par un hommage vibrant aux femmes à travers le documentaire Les Dames de Stéphanie Chuat et Véronique Reymond et le Podium qui s’en suivait.
Découvrir les meilleurs moments des Podiums de discussion
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 FILM LAURÉAT DE LA COMPÉTITION DES COURTS DU FFFH Laissez-moi danser de Valérie Leroy a été récompensé par le Prix découverte Bonhôte. « Outre sa cohérence esthétique, ce film au teint bleuté nous emmène dans un univers où se côtoient combat social et conflit intime », ont indiqués les membres du Jury, précisant que Laissez-moi danser les avait particulièrement émus. La performance de l’actrice principale Camille Le Gall a été unanimement saluée par le Jury : « En l’espace d’un quart d’heure, celle-ci réussit à toucher le public en incarnant un personnage attachant qui oscille entre courage et fragilité ». C’est elle, précisément, qui a reçu le Prix doté de CHF 3'000.- sur la scène du cinéma REX.
Le Palmarès découverte
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 LA DEUXIÉME ÉDITION DU FFFH À BERNE À Berne, avec 2'000 festivaliers au total, l’affluence affichait une nette hausse. Les organisateurs se sont réjouis de constater que les germanophones étaient nettement plus présents que l’an dernier. Le public bernois s’est montré très friand des discussions, restant en salle à l’issue des projections.
Malgré un calendrier sportif très serré, Guillaume Hoarau a fait honneur vendredi de sa présence au FFFH lors d’une rencontre avec l’Ambassade de France. La Séance du Forum du bilinguisme était aussi donnée à Berne devant une centaine de spectateurs. Comme à Bienne, les festivaliers ont pu avoir un échange avec les réalisateurs Les Frères Lopez, lauréats du Prix du Forum du bilinguisme. Le vent tourne de Bettina Oberli a été dévoilé vendredi devant une salle pleine et la réalisatrice accompagnait son film pour le Podium en fin de projection. Cet événement est le premier du FFFH à se dérouler en allemand, simultanément traduit en français. Enfin, la Journée des Enfants qui se tenait à Berne pour la première fois, a accueilli une centaine de spectateurs. Elle proposait une série de courts-métrages de l’époque du cinéma muet. Ce programme a attiré un public germanophone mais aussi francophone, si bien que l’animation prévue par La Lanterne Magique s’est faite dans les deux langues.
Le FFFH en ville de Berne
Le Palmarès Forum du bilinguisme
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 PALMARÈS FFFH Deux prix ont été encore remis lors de la Soirée de clôture dimanche soir.
Le Prix Célestine a été attribué au film Nos batailles de Guillaume Senez. D’une valeur de CHF 2'500.-, il est remis par le Jury Célestine, composé de quatre membres de l’organisation Interfilm Suisse, au distributeur pour favoriser l’exploitation du film en territoire germanophone. Le Prix du Jury des Jeunes a quant à lui été attribué au film Pupille de Jeanne Herry.
Le Palmarès Célestine
Le Palmarès Jury des Jeunes
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