D’un point de vue médical, on est assez efficaces dans la prise en charge. Un séropositif de 2016 n’a pas les soucis des contaminés d’il y a 20 ans… Pour certains, le lien à la maladie a presque disparu en apparence. Le piège c’est de se sentir bien et d’oublier de prendre son traitement. Il faut également savoir que la durée de vie d’une personne avec ou sans VIH est presque identique. En revanche le virus va souvent continuer à agir sur sa qualité de vie, notamment avec une très grande discrimination subie au quotidien. On a aussi réussi à éliminer les risques de contamination par les séropositifs pris en charge médicalement. Cependant, ceux qui ignorent leur propre contamination risquent toujours de transmettre le VIH. Il faut donc continuer d’encourager le dépistage. |