Avez-vous suivi ce qui s’est passé au Danemark ces derniers jours ?
Alors que le gouvernement danois prévoyait de passer une loi liberticide, les citoyens ont manifesté pacifiquement jusqu’à ce qu’il cède.
Ce projet de loi, appelé “loi épidémique", avait pour but de freiner la propagation du coronavirus.
Le texte avait été rendu public pour que les partis politiques d’opposition ainsi que la population puissent en prendre connaissance.
Lorsque les Danois ont su ce que ce texte contenait, ils sont descendus dans la rue avec des casseroles, des poêles et des ustensiles de cuisine pour faire un ramdam impossible.
Ils se sont assis devant le parlement danois où ils ont veillé.
Cela a duré 9 jours.
Et ils ont gagné.
C’est un message d’espérance qu’ils ont envoyé aux autres peuples d’Europe et du monde.
Il montre la vitalité démocratique au Danemark, mais aussi la folie qui s’est emparé de nos dirigeants de par le monde [1][2].
Le contexte
En mars dernier, au moment où l’épidémie en Europe atteignait son pic, le parlement danois a voté une “loi d’urgence”. Celle-ci était temporaire.
Au nom de ce premier texte, les autorités danoises ont pu :
rendre les masques obligatoires dans les lieux publics à toute la population ;
imposer des quarantaines à certaines citoyens infectés ;
réduire ou interdire l’accès à de nombreux services privés ou publics : crèches, écoles, supermarchés, transports publics ;
limiter le droit de réunion ;
confiner le Jutland du Nord.
Mais cette loi est arrivée à échéance.
Les autorités danoises ont donc songé à remplacer le texte par un nouveau pour faire face à la fin de l’épidémie et surtout prévoir d’éventuelles nouvelles épidémies.
Ce texte permanent aurait rendu facile et normale les restrictions de libertés en cas d’urgence sanitaire.
Les mesures contestées
Le nouveau texte, appelé “loi épidémique”, proposait quatre grandes mesures décriées par les Danois :
1/ Les personnes infectées pouvaient être soumises de force à un traitement médical, puis hospitalisées et mises à l’isolement ;
2/ le gouvernement pouvait décider qu’un groupe ciblé de citoyens pouvaient être vacciné de force ;
3/ Les personnes qui auraient refusé l’application de ces mesures pouvaient être arrêtées et détenues physiquement ;
4/ Les autorités danoises pouvaient demander aux employeurs de donner des informations sur le mouvement de leurs salariés ; créant dès lors une culture de la dénonciation et de la défiance.
Ces mesures pouvaient être prises au nom du principe de précaution.
Elles pouvaient être mises en application à l’occasion de n’importe quelle crise sanitaire jugée suffisamment grave par le Ministre de la Santé.
Ce dernier avait, du reste, la possibilité de décider seul du déclenchement de ce cadre juridique “épidémique”. Le texte prévoyait l’existence d’une commission consultative dont le Ministre n’était cependant, ni obligé de suivre les recommandations, ni même de solliciter.
Bref, la loi épidémique faisait basculer le Danemark dans un état autoritaire.
Le peuple danois a dit non.
Cultiver le dialogue
Ce n’est que partie remise, évidemment.
Les politiciens qui avaient en tête d’imposer de telles mesures sont toujours là. Et ils sont au pouvoir.
Il y aura un autre texte. Et sans doute, la nouvelle formule proposée sera moins extrême.
Il n’empêche, partout en Europe et en Occident, notre quotidien est devenu une négociation permanente pour défendre nos libertés.
La force du Danemark dans cette histoire aura été le dialogue avec les citoyens.
En effet, le texte proposé a été rendu public et tout le monde a pu en débattre.
Par ailleurs, les manifestations n’ont pas été réprimées dans le sang, comme cela avait été le cas en France pour les gilets jaunes et personne n’a parlé de tirer à balles réelles sur la population.
Depuis la France, le Danemark apparaît comme un pays civilisé…
La réaction indignée de nombreux médecins
Je note également que la présidente de l’association médicale danoise, Camilla Rathcke, a ouvertement critiqué le projet de loi [1].
De même, Anders Beich, le représentant du Collège Danois des médecins généralistes, a estimé que les décisions de restriction de liberté devaient toujours être discutées avec le parlement [1].
De leur côté, différentes associations des droits de l’Homme ont dénoncé l’utilisation inappropriée du principe de précaution.
Pour ces associations, la réduction des droits humains ne doit être tolérée que lorsque les données scientifiques accessibles sont solides et font consensus.
Or, ce n’était pas le cas pour ce texte. Et ce n’était pas non plus le cas pour la décision de tuer des centaines de milliers de visons au cas où ces derniers pourraient constituer une réserve future de virus.
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Partout en Occident, l’année 2020 aura été celle des réductions de libertés.
La seule exception aura été la Suède qui a beaucoup recommandé et peu obligé.
Il est temps que nos gouvernants sortent de l’esprit de coercition dans lequel ils se trouvent actuellement englués.
Il est temps que nous reprenions notre santé et notre destin en main.
Il serait bon que chaque famille, chaque citoyen développe un esprit de prévention.
Que chacun ait chez soi un inhalateur, des tisanes de thym et de romarin, de l’huile essentielle de ravintsara, de la vitamine D, de l’échinacée et du citron.
Il serait utile que l'artemisia annua, si efficace à Madagascar, soit en vente libre ou régulée en Europe. Pour l’instant, elle est interdite [3]!
Il est temps que l’on apprenne à vivre avec les virus.
Charge aux citoyens d’être responsables et aux gouvernants de mieux organiser les services publics.
Tous les peuples en sont capables. Mais il faut en être convaincu pour que cela fonctionne !
En attendant, bravo et merci aux Danois, ils montrent la voie à tous les autres !
Naturellement vôtre,
Augustin de Livois
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