Voir l'évangile en ligne

Mercredi 15 Septembre
Notre Dame des Douleurs
Calendrier ordinaire
Voir le commentaire ci-dessous


Ste Catherine de Gênes , Bx Paul Manna En savoir plus

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 19,25-27.

Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris


Bulle

Rupert de Deutz (v. 1075-1130)
moine bénédictin
Commentaire sur l'évangile de Jean, 13 ; PL 169, 789 (trad. Tournay rev.)


« Voici ta mère »

« Femme, voici ton fils. Voici ta mère. » De quel droit le disciple que Jésus aimait est-il fils de la mère du Seigneur ? De quel droit celle-ci est-elle sa mère ? C'est qu'elle avait mis au monde, sans douleur alors, la cause du salut de tous, lorsqu'elle avait donné naissance dans sa chair au Dieu fait homme. Maintenant c'est avec une grande douleur qu'elle enfante, debout au pied de la croix.
À l'heure de sa Passion, le Seigneur lui-même avait justement comparé les apôtres à une femme qui enfante, en disant : « La femme qui enfante est dans la peine parce que son heure est arrivée. Mais, quand l'enfant est né, elle ne se souvient plus de son angoisse, parce qu'un être humain est né dans le monde » (Jn 16,21). Combien plus un tel fils a-t-il pu comparer une telle mère, cette mère debout au pied de la croix, à une femme qui enfante ? Que dis-je, comparer ? Elle est vraiment femme et vraiment mère et, en cette heure, elle a de vraies douleurs d'enfantement. Elle n'avait pas eu la peine d'enfanter dans la douleur comme les autres femmes lorsque son enfant lui était né ; c'est maintenant qu'elle souffre, qu'elle est crucifiée, qu'elle a de la tristesse comme celle qui enfante, parce que son heure est venue (cf Jn 13,1 ; 17,1). (...)
Quand cette heure aura passé, quand ce glaive de douleur aura entièrement traversé son âme qui enfante (Lc 2,35), alors elle non plus « elle ne se souviendra plus de son angoisse, parce qu'un homme sera né dans le monde » — l'homme nouveau qui renouvelle tout le genre humain et règne sans fin sur le monde entier, vraiment né, au-delà de toute souffrance, immortel, premier né d'entre les morts. Si, dans la Passion de son fils unique, la Vierge a ainsi mis au monde notre salut à tous, elle est bien notre mère à tous.
ContactFaire un donAbonnement
Nous contacter

Faire un don

Mon abonnement

Si vous ne souhaitez plus recevoir l'évangile par courriel, cliquez ici.