Chères lectrices, chers lecteurs de l'Expresso,
Avant toute chose, nous vous présentons nos plus plates excuses pour ce retard au démarrage : plutôt qu'au café du matin, c'est à votre pause déjeuner que vous pourrez prendre le pouls de l'actualité européenne !
Aujourd'hui, l'Expresso se fait l'écho de la solitude qui touche l'Europe, dans un monde qui ne ressemble plus en rien à celui qui existait encore il y a quelques semaines.
Alors que l'alliance transatlantique semble battre de l'aile, que le Chine tente de submerger de ses produits les marchés européens et que la Russie renoue avec un impérialisme guerrier, l'Union européenne (UE) peine à trouver sur la scène internationale des alliés avec qui échanger des mots doux.
C'est donc pour tenter de remédier à l'isolement de Bruxelles que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, sera en Inde à partir de jeudi. L'objectif ? Renforcer les liens économiques, technologiques et militaires de l'Union avec la cinquième puissance économique mondiale.
Et ce déplacement doit marquer un tournant : quelques 21 commissaires européens accompagnent leur cheffe et les plus optimistes espèrent l'avancée des négociations de l'accord bilatéral de libre-échange, au point mort depuis des années.
Le voyage est cependant loin d'être sans risque. New Delhi ne fait pas mystère de son amitié avec Moscou et des intérêts économiques qu'elle partage avec Pékin.
L'Europe peut-elle trouver un nouvel ami de poids dans le sous-continent indien ? Des éléments de réponse posés sur le papier par Alexandra Brzozowski. Pour nous partager une information, un commentaire ou simplement nous dire bonjour, écrivez-nous sur X ou à team@euractiv.fr.
Théo Bourgery Gonse et Laurent Geslin Journalistes, Euractiv France |