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Les réquisitions du parquet de Paris à l’encontre de Marine Le Pen n’en finissent plus de monopoliser le débat politique depuis qu’elles ont été prononcées le 15 novembre. Dans son éditorial, Franz-Olivier Giesbert écrit que ce réquisitoire « prouve une nouvelle fois les dérives d’une justice partisane » où les considérations politiques « priment le droit ». Pour mémoire, le ministère public a requis cinq ans de prison ainsi que cinq ans d’inéligibilité à l’encontre la figure tutélaire du Rassemblement national (RN) dans le procès des assistants parlementaires du parti. Pour « FOG », « la France a “mal” à sa justice ».
Autre débat chaud, celui qui entoure le traité commercial entre l’Union européenne et les pays du Mercosur. En France, tout le monde est vent debout contre cet accord de libre-échange. Tout le monde... ou presque ! Dans un édito, Pierre-Antoine Delhommais assure que « le Mercosur est une chance pour l’agriculture française ». Dans un autre texte, Emmanuel Berretta dissipe avec une précision chirurgicale les fantasmes qui l’entourent.
En parlant de fantasme, la Mairie de Paris en fait rêver plus d’un. Emmanuel Grégoire (socialiste), ancien premier adjoint d’Anne Hidalgo, a annoncé cette semaine sa candidature pour 2026. C’est pourtant de l’hypothèse Gabriel Attal (Renaissance), ancien Premier ministre, dont tout le monde parle ces derniers jours. Un sondage le donne favori : devant Rachida Dati (droite) et Anne Hidalgo. Va-t-il, pour Paris, renoncer à l’appel si tentant de l’Élysée, en 2027, lui qui disait au Point avoir « une histoire à écrire avec les Français » ?
Quittons l’arène politique pour le monde des idées. Notre chroniqueur Ferghane Azihari a lu Moins ! La décroissance est une philosophie, le best-seller mondial du philosophe Kohei Saito. Son verdict : « Verbeux et incohérent. »
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