N° 185 Il faut bien le dire Que dire ?... Déjà, en temps normal, souhaiter les vœux de nouvel an n’est pas toujours simple, du moins pour peu que l’on veuille ne pas tomber dans la banalité de la formule toute faite. Car toute marque d’originalité les fera remarquer, sans rien retirer toutefois à leur sincérité. Mais en ces temps chahutés par la pandémie, l’exercice présente une difficulté inédite. Tant d’interrogations, de menaces, de craintes, mais aussi d’espoirs, peuplent l’esprit de chacun. Que souhaiter à des étudiants dont les cours ne pourront peut-être pas être maintenus comme prévu et dont la vie risque d’en être affectée ? Que souhaiter à des salariés pour qui le télétravail, rendu maintenant partiellement obligatoire, est soit une aubaine, soit une guigne, voire une impossibilité. Que souhaiter à chacun, quand on ne sait pas si l’issue de la crise sanitaire est proche ou s’il faut se faire à l’idée de voir s’installer durablement dans nos vies les contraintes qu’elle engendre ? Probablement qu’une bonne dose de souplesse, de courage et d’optimisme est la meilleure arme pour affronter toutes ces incertitudes. Souhaitons que chacun en soit suffisamment pourvu afin que 2022 soit vraiment une bonne année. Philippe PELVET |