Les actus de l'emploi et de la formation en agriculture et agroalimentaire

N° 177

Il faut bien le dire : Frères jumeaux

On considère souvent que c’est dans les difficultés et dans l’adversité que se font les grands progrès mais aussi les petites avancées. Certes il est probablement un trop tôt pour le penser, mais la crise sanitaire actuelle nous en donnera certainement un jour encore la preuve. 

Pêle-mêle : la mise au point d’un vaccin dans des délais records, l’accélération de la numérisation des entreprises et des particuliers, la découverte par beaucoup du télétravail, le coup de frein à une mondialisation devenue effrénée, le développement des circuits courts de consommation. Sans oublier des comportements auxquels on ne croyait plus : une certaine solidarité interpersonnelle et même intergénérationnelle, une aptitude à la discipline collective, une prise de conscience de l’essentiel et du non essentiel, et bien d’autres aujourd’hui insoupçonnés ?

Bien sûr beaucoup de ces évolutions souffrent d’effets pervers et d’exceptions. Certains y verront un excès d’optimisme. Mais après tout optimisme et espoir ne sont-ils pas frères jumeaux ?

Philippe PELVET

RECHERCHE D'EMPLOI

Comment bien parler de ses échecs en entretien ?

Les quelques lignes de cet article de « Welcome to the Jungle » aideront bien des candidats à sortir grandis d’un entretien d’embauche même lorsqu’il s’arrête sur leurs échecs.

Qu’attendent en fait les recruteurs de cet épineux sujet ? Comment se vendre tout en racontant une expérience a priori négative ? Comment retourner un échec à son avantage et montrer la leçon qu’on a pu en tirer ? Comment retourner la situation au point même d’en profiter pour « sonder le recruteur quant à sa philosophie vis-à-vis de l’échec » ? Ce sont quelques unes des questions abordées par l’auteur qui n’hésite d’ailleurs pas à prétendre que reconnaitre et parler de ses échecs peut être « une belle occasion pour créer du lien avec le recruteur », et même à conclure « un candidat trop parfait, c’est louche ».

VIE AU TRAVAIL

Optimisez votre gestion du temps grâce aux "lois du temps"

Se focaliser sur l’essentiel, supprimer le désagréable, programmer les tâches dans le bon ordre, éviter d’être interrompu, bien mesurer l’étendue d’une tâche, s’imposer des échéances, estimer ses limites, changer d’activité :

tels sont les 8 moyens clés pour améliorer la gestion de son temps, ne pas en perdre,  gagner en efficacité et préserver son organisation au quotidien. Chacun correspond à une loi avec son propre auteur. Ces 8 lois, dites lois du temps, sont destinées à ceux qui ont du mal à se concentrer, qui n’arrivent pas à gérer leur agenda, qui n’ont pas le cœur à l’ouvrage ou sont victimes de présentéisme. Avant de les appliquer, découvrez- les dans ce court article du « Mag des compétences ».

RECRUTEMENT

Sourcing : comment attirer l'attention d'un candidat

Sélectionner la perle rare c’est bien, mais susciter en plus son intérêt pour son entreprise c’est encore mieux. Beaucoup de recruteurs pensent que cet intérêt se produira tout seul et qu’il suffit d’envoyer un mail pour faire venir en entretien le candidat repéré.

Eh bien, non. Les candidats sont aujourd’hui de plus en plus exigeants et ne donnent pas suite les yeux fermés à toutes les sollicitations des entreprises qui veulent les attirer à elles. Il est donc important de soigner son message d’approche. Pour cela, Maïté Hellio, dans un article du site HelloWorkplace, délivre quelques astuces pour réussir sa prise de contact. L’article est court mais suffisamment percutant pour permettre à un recruteur de donner envie de le rejoindre.

ORGANISATION DU TRAVAIL / MANAGEMENT

Comment devenir une entreprise engageante

Pour attirer et surtout fidéliser les talents, ce ne sont pas seulement les performances de l’entreprise qui comptent mais tout autant sa culture. Celle-ci doit fédérer les collaborateurs et les faire grandir. Elle peut se résumer en quelques préceptes, comme,

  • l’affirmation de valeurs fortes et leur alignement sur les pratiques,
  • l’importance accordée au développement des collaborateurs, 
  • la diversification des profils, 
  • l’ouverture sur le monde et la nouveauté, 
  • l’acceptation et la valorisation de la pluralité des points de vue, 
  • l’incitation au travail collaboratif et transversal,
  • la pratique d’un leadership bienveillant, 
  • l’encouragement à l’apprentissage permanent et au partage du savoir…

… des règles qui constituent la base d’une entreprise ouverte et engageante. Pour le devenir, un récent article de FocusRH propose, à partir d’observations réalisées auprès de cinq entreprises considérées comme engageantes, quelques solutions.

LE METIER DU MOIS

Chef d'équipe paysagiste

Ce métier s’exerce au sein d’une entreprise du paysage ou d’une collectivité territoriale. Il consiste à organiser et superviser les travaux des jardiniers sur un chantier de création, d’aménagement ou d’entretien d’un espace vert, tout en participant aussi personnellement à ces travaux. Le chef d’équipe paysagiste est responsable du travail de son équipe. Il dispose de bonnes connaissances  techniques, d’une grande capacité d’organisation ainsi que d’un sens développé du contact pour manager ses hommes (H/F) et dialoguer avec ses clients. Une formation spécialisée en Aménagements paysagers (Bac Pro, BP ou BTSA) est nécessaire. Les perspectives d’évolution sont multiples et se trouvent dans les métiers de chef de chantier, conducteur de travaux, technico-commercial, voire chef d’entreprise après un complément de formation en gestion.

Témoignages…

Fabien Granata, chef d'équipe chez SERPE, entreprise d'élagage

Pour Fabien l’amour de la nature et des plantes remonte à loin ; enfant, ne se souvient-il pas d’avoir consacré une bonne partie de son temps libre dans le jardin de ses parents. Pas étonnant alors qu’après le collège il ait choisi de faire un CAP de paysagiste par apprentissage.  Pendant ces deux années il s’aperçoit que ce n’est pas l’aménagement qu’il préfère mais plutôt l’architecture paysagère et surtout il découvre chez un maitre d’apprentissage le métier d’élagueur avec les sensations fortes qu’il procure.

Il choisit donc ce métier et entreprend de faire un Certificat de Spécialisation « élagage, taille et soin des arbres », en alternance, toujours chez un élagueur. « Grimper aux arbres  m’a toujours plu ; le jardin c’est trop calme et répétitif pour moi» explique-t-il. A l’issue de sa formation, il travaille durant 5 années chez un ami paysagiste pratiquant l'élagage. Puis il est recruté par la SERPE, entreprise d’envergure nationale leader de  l’élagage et de l’entretien des arbres. Après un an comme élagueur, il devient chef d’équipe. A la tête de son équipe d’élagueurs, il gère les chantiers, contrôle les travaux, encadre ses hommes et sert d’interface entre eux et les chefs de chantier. « Cela nécessite d’être organisé, de se faire respecter mais aussi de savoir communiquer avec les autres » prévient-il, non sans avoir ajouté : « Elagueur, c’est un métier un peu spécial, il vaut mieux ne pas avoir le vertige. Mais si on aime la nature, les arbres et surtout les sensations fortes, c’est vraiment un beau métier ».

FORMATION

Bachelor Agriten d'UniLaSalle : pour former des techniciens spécialisés en technologies embarquées pour l'agriculture

S’appuyant sur le savoir faire et l’expérience de la Chaire « Agro-Machinisme et Nouvelles Technologies » d’UniLaSalle, ce bachelor répond à la forte demande de l’agriculture en cadres intermédiaires capables d’adapter les solutions numériques et robotiques, et les technologies embarquées aux différentes pratiques culturales. La formation, qui se déroule à Beauvais, dure 3 ans (grade de licence) et recrute à partir du bac.

L’immersion en entreprise est privilégiée, grâce à un stage en première année et surtout le rythme de l’apprentissage dès la deuxième année. A l’issue des trois années, les étudiants peuvent choisir de poursuivre par un master, en école ou à l’Université, ou d’entrer directement dans la vie active. Dans ce dernier cas, les employeurs possibles sont les concessionnaires agricoles, les constructeurs de matériel, les centres de formation spécialisés, les CUMA…

INFORMATIONS SOCIALES

Réforme de l'assurance chômage

Si l’essentiel de cette réforme est entré en application en 2019, certaines nouveautés devraient voir le jour au 1er juillet prochain. Le gouvernement envisage en effet 4 changements,

1/ La dégressivité de l’allocation pour les hauts revenus (salaire supérieur à 4 500€). Celle-ci, de 30 % maximum, pourrait intervenir après 8 mois d’indemnisation (6 mois si le marché de l’emploi s’améliore).

2/ Le salaire journalier de référence, qui sert d’assiette au calcul de l’indemnité, serait calculé à partir du salaire mensuel divisé par tous les jours du mois , travaillés ou non, et non plus par les seuls jours travaillés. Même s’il est prévu d’instaurer un plancher, ce changement serait moins favorable aux demandeurs d’emploi.

3/ Un système de bonus-malus sur le taux de contribution des employeurs à l’assurance chômage. L’objectif est d’inciter les employeurs à avoir recours le moins possible aux contrats précaires et aux contrats courts. 7 secteurs très gourmands en CDD seraient concernés, dont l’agroalimentaire.

4/ La durée minimum d’affiliation reviendrait à 6 mois travaillés sur les 24 derniers mois, et la durée d’indemnisation à 182 jours.

Ces dispositions sont des propositions faites aux organisations syndicales et au patronat qui jugent cette réforme trop pénalisante.

VIENT DE PARAITRE

Oui, il faut conserver l'élevage (étude)

L’élevage n’a jamais été au rang des priorités des thématiques enseignées dans les lycées. Et si elle est un peu abordée, comment est-elle traitée et qu’en pensent les lycéens eux-mêmes ? Ce sont ces questions qui ont motivé le GIS (Groupement d’Intérêt Scientifique) Avenir Elevage, organisation qui s’intéresse au futur de l’élevage, à réaliser une étude sur le sujet.

Il en ressort qu’à la question « faut-il conserver l’élevage ? », 81% des élèves enquêtés répondent oui, principalement pour les trois raisons suivantes : nourrir la population, garder des emplois et préserver l’économie. Mais veiller au bien être animal et à la préservation de l’environnement apparaissent essentiels. L’étude révèle aussi que les enseignants sont particulièrement démunis face à cette thématique qu’ils maitrisent mal.

SUR INTERNET

Se former à l'entretien de recrutement à distance

Ce webinaire est destiné aux professionnels RH et aux  dirigeants souhaitant améliorer la conduite de leurs recrutements à distance. En effet, avec la crise sanitaire, l’entretien en visio s’est imposé comme un mode opératoire incontournable pour les recruteurs.

Cette autre façon de faire nécessite toutefois d’adapter sa méthodologie et son questionnement. Le webinaire de Webikéo dure plus d’une heure et est animé par une consultante formée au coaching et au bilan de compétences. Son objectif est triple,

  • découvrir les conditions de réussite de l’entretien de recrutement à distance,
  • adopter la bonne approche pour apprécier les soft skills ainsi que l’expérience candidat,
  • mieux comprendre le comportement du candidat à distance.

La séquence se termine par un moment de partage au cours duquel les participants peuvent poser leurs questions.

Il faut bien en rire aussi…

Polyvalence

- Jeune homme, pensez-vous que vous avez les capacités pour effectuer un large éventail de tâches différentes ? 

- Je pense bien, dans les quatre derniers mois, j'ai déjà eu 10 jobs différents !

APECITA
1 rue Cardinal Mercier - 75009 PARIS

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