n°78

Ils recrutent avec Jobagroalimentaire

Ils recherchent un responsable qualité

Garant des conditions d’hygiène et de sécurité lors de la fabrication des aliments, le responsable qualité contrôle toute la chaine de production des aliments. Personnage clé de l’industrie agroalimentaire, il est amené à collaborer avec tous les services. En cas de problème, il doit être capable d’analyser les défaillances et proposer des solutions. Il doit maitriser les procédés de fabrication et connaitre la réglementation de son secteur d’activité. Rigueur, méthode et capacités d’analyse doivent être doublées d’un excellent relationnel et d’une forte adaptabilité. Une multitude de diplômes préparent à ce métier, depuis des BTS et DUT jusqu’à des masters pro et des diplômes d’ingénieurs spécialisés. Pour se faire une idée plus précise des profils recherchés par les entreprises pour ce type de poste, se reporter aux offres de Jobagroalimentaire.

Ils créent des emplois

L’abattoir Socopa de Coutances (Manche) recrute des opérateurs de production, de conditionnement et des pareurs-désosseurs. Ce sont au total une centaine de postes, ouverts à des demandeurs d’emploi ou des personnes en reconversion. Une formation interne de 7 mois est prévue.

Pour faire face à l’augmentation de sa production annuelle de fin d’année, l’entreprise agroalimentaire Guyader Gastronomie recrute pour ses sites de Landrévarzec et Châteauneuf-du-Faou (Finistère) 60 ouvriers (ouvriers de fabrication/conditionnement, conducteurs de lignes/machines, agents de quais et de préparateurs de commande).

Comme chaque année à l’approche des fêtes de fin d’année, le transformateur breton de saumons MerAlliance (Finistère) recrute 500 personnes en CDD , CDI et CDD étudiants.

Parcours – carrière

Pascal Le Lay : une expérience de 30 ans à des postes de direction dans l'agroalimentaire

A l’issue d’un DUT de biologie option IAA, Pascal Le Lay souhaite travailler dans l’agroalimentaire, mais aussi au contact du terrain. Son choix se porte sur le Groupe COFIGEO qui le recrute comme Technicien Qualité R&D pour ses sites de production GEO, spécialisés en charcuterie et salaisons.Très vite, son envie de terrain et de management le pousse à prendre le poste de Directeur de l’unité de production de Morlaix. A la tête de son équipe de 70 personnes, il gère les achats, les approvisionnements, la production, crée un poste qualité et s’occupe de l’agrandissement de l’usine. 

Au bout de 5 ans, toujours pour le même groupe et « pour élargir son périmètre »,  il devient Directeur Qualité R&D pour l’ensemble des sites GEO dont il obtient la certification, en même temps qu’il participe à la création d’une nouvelle usine pour ENTR’ACT, autre société du groupe, dont il deviendra d’ailleurs Directeur de production. Puis, en 2005, il quitte le groupe COFIGEO pour enchainer deux expériences de Directeur de site, d’abord en Normandie (Charles Amand) puis dans le Centre (Laiterie de Saint Denis de l’Hôtel). En 2019 il est recruté en tant que Directeur des activités industrielles par une PME du Loir et Cher spécialisée dans les végétaux 5ème gamme, DANIEL ALLAIRE SAS et EURO 5. Principal objectif : « mutualiser les compétences des deux sites de production, avec mise en place d’un système de pilotage unique » explique-t-il. 

Toutes ces expériences n’ont fait que renforcer son goût pour l’agroalimentaire. « Un secteur vivant et varié, où l’on peut innover et créer » précise Pascal Le Lay, dont le parcours professionnel ne s’arrêtera probablement pas là. « Pourquoi pas encore une direction de site avec moins de 200 personnes ? Ou un projet de création ? » avance-t-il.

A l'école de l'IAA

Licence professionnelle Nutrition et Innovations en produits agroalimentaires et santé

Cette licence prépare à différents métiers : technicien en nutrition et diététique, chargé de mission en valorisation des produits, assistant R&D, responsable de fabrication et contrôle qualité en IAA,… L’objectif est en effet de former des cadres techniques compétents pour conduire et gérer des projets de mise en place de produits agroalimentaires innovants du point de vue nutritionnel. La formation se déroule par alternance (apprentissage ou professionnalisation), 2 semaines sur 3 s’effectuant en entreprise. Elle est plutôt réservée aux titulaires d’un diplôme bac+2 en sciences de la vie (BTSA STA, ANABIOTECH,…, DUT Génie Biologique, L 2 Sciences de la Vie et de la Terre ou équivalent) mais est également accessible après une démarche de validation des acquis personnels et professionnels (VAPP). Elle est aujourd’hui proposée par l’Université Grenoble Alpes en partenariat avec l’antenne du CFA régionale agricole du Lycée Agricole du Valentin (26).

Ressources humaines

Que faire lorsqu'un contrat d'alternance démarre 

Il peut arriver que la collaboration avec une jeune recrue en alternance débute sous le signe de l’incompréhension, voire du malaise. Pour éviter ce genre de déconvenue, certaines solutions existent. Tout d’abord un étroit dialogue avec l’alternant dans les premiers jours de la collaboration est indispensable, ne serait-ce que pour éviter les non dits et les mauvaises interprétations.

Fixer des objectifs précis en début de période d’essai et faire le bilan à son terme sont des dispositions simples mais efficaces qui favorisent un bon déroulement de la collaboration avec un alternant. Si des difficultés apparaissent, il est important de contacter sans attendre le centre de formation, l’intervention d’un conseiller permettant souvent de faire repartir la relation de travail sur de bonnes bases. Il serait en effet dommage de se priver du savoir faire pédagogique des formateurs.

Informations sociales

L'absence d'entretien professionnel sera sanctionnée au 1er octobre

Depuis 2014, l’entretien professionnel est obligatoire et doit être réalisé au moins tous les deux ans. Tous les 6 ans, cet entretien doit être effectué sous la forme d’un bilan approfondi récapitulatif du parcours professionnel du salarié. Cet « état des lieux » doit permettre de vérifier que le salarié a bien bénéficié des entretiens intermédiaires et qu’il a suivi une formation non obligatoire (= non imposée pour l’exercice de l’activité professionnelle) au cours des 6 dernières années. En raison des confinements, la tenue des entretiens bilans qui devaient se tenir en 2020 et au premier semestre 2021 a été impossible. Le Ministère du Travail a accordé un report d’échéance au 30 septembre 2021. En cas de non respect de cette obligation, la sanction pour l’employeur de plus de 50 salariés consistant à abonder de 3 000 € le compte personnel de formation s’appliquera.

Actualités

Parmi les 10 volets du plan d’investissement « France 2030 » dévoilé début octobre, figure l’agroalimentaire auquel seront consacrés 2 milliards d’euros (sur les 30 au total). L’objectif est d’investir dans une « alimentation saine, durable et traçable », et pour cela de miser sur « le numérique, la robotique et la génétique ».

Avec le Covid-19, les habitudes de consommation ont évolué. Les fournisseurs n’ont pas retrouvé leur activité de 2019 et doivent s’adapter au fait que le service de restauration ne représente plus que 10 % du chiffre d’affaires du secteur agroalimentaire.

D’après la plateforme d’intelligence artificielle de Sidetrade qui analyse les transactions interentreprises, les trois secteurs souffrant le plus des retards de paiement demeurent l’agroalimentaire, les services publics et le secteur des services.

Vient de paraître

Enquête nationale sur les recrutements au sein des industries alimentaires

Cette enquête a été réalisée avant la crise sanitaire, exactement de fin 2019 à début 2020, mais n’en est pas moins très intéressante. La publication en revient aux Observatoires du secteur alimentaire, plateforme commune regroupant les observatoires de la Coopération agricole, des IAA et de l’Alimentation de détail.

En fait il s’agit d’une sixième vague d’enquêtes commencées en 2014. Au total 2630 personnes responsables du recrutement dans leur entreprise (DRH, responsables RH, chefs d’entreprises) ont été interviewées afin de,

  • dresser un bilan des  recrutements réalisés en 2019,
  • cerner le contexte économique dans lequel les entreprises recrutent ou non,
  • identifier les perspectives de recrutement pour 2020.

Les résultats se présentent sous forme de plusieurs synthèses,

  • un rapport complet,
  • des rapports nationaux par secteur (coopération, industries, détail),
  • des synthèses régionales.

Salons

Sitevi

Du 30 novembre au 2 décembre à Montpellier (34)

Pour en savoir plus

Remarques, commentaires, informations... N'hésitez pas à nous contacter : contact@jobagroalimentaire.com Toute reproduction ou représentation, même partielle, du contenu de la Newsletter ou de l'un de ses éléments est interdite sans l'autorisation express de l'APECITA.
Rédacteur : Philippe PELVET
Contact : Stéphanie MEAUDE – Webmastrice de www.jobagroalimentaire.com
Mail : contact@jobagroalimentaire.com

This e-mail has been sent to newsletter@newslettercollector.com, click here to unsubscribe.

APECITA Jobagroalimentaire

1 rue Cardinal Mercier 75009 PARIS