n°79

Ils recrutent avec Jobagroalimentaire

Ger'son Pierrot Gourmand, propriété du groupe Andros

C’est à Altillac en Corrèze, que sont aujourd’hui fabriquées les célèbres sucettes Pierrot Gourmand. Depuis les débuts en 1892, la gamme s’est beaucoup diversifiée et s’enrichit même aujourd’hui de bonbons gélifiés bio. Pour produire ses dizaines de millions de sucettes chaque année, l’usine emploie 250 salariés, dont 40 cadres. Elle recrute en permanence, surtout des conducteurs de ligne et de machines. Sa politique de recrutement est claire : « Les savoir être sont pour nous essentiels. Nous recherchons des personnes qui ont envie de travailler, qui font preuve d’assiduité et qui sont fiables. Pour ce qui est des compétences techniques, nous nous en chargeons par nos formations internes auxquelles nous consacrons 3 % de la masse salariale » explique Aurelia Durivault, la Responsable des Ressources Humaines. Dernièrement, pour recruter un ingénieur process, elle a participé à un jobdating organisé par l’APECITA dans le cadre du salon Alina de Bordeaux. « C’était la première fois que nous participions à un jobdating. Nous avons rencontré une dizaine de candidats, avec lesquels nous avons échangé brièvement, mais suffisamment pour apprécier les parcours et les motivations de chacun. Nous étions complètement déchargés de l’organisation par l’APECITA qui a su parfaitement tenir compte de nos besoins » précise-t-elle. Convaincue de l’intérêt de ce genre d’opération, notamment pour l’image de l’entreprise, une autre jobdating, organisé dans un autre cadre, est même prévu prochainement à Brive.

Ils créent des emplois

Cacolac, l’entreprise de Léognan (Gironde) qui produit la célèbre boisson lactée à base de cacao et commercialise depuis 2011 du vin en canettes, investit 5 millions d’euros pour augmenter ses capacités de production et prévoit la création de 10 à 15 emplois.

Le groupe Gozoki, installé sur l'Agropole d'Agen (Lot et Garonne) et spécialisé dans la reprise, l’extension et la construction d’usines, est en pleine croissance et recrute 150 personnes : des conducteurs de ligne, des chefs d'atelier, des managers de proximité, des préparateurs de commandes, des caristes, des acheteurs, des chefs de projets, des techniciens en R&D...

Spécialisé dans la fabrication de produits frais charcutiers et traiteurs haut de gamme, Grand Saloir Saint-Nicolas (Breteil et Bédée – Ille et Villaine) recrute 150 saisonniers.

L’entreprise Délices des 7 Vallées (Tincques – Oise), crée trois nouvelles lignes de production pour fabriquer ses mini-beignets et autres pâtisseries, et recrute plusieurs dizaines de personnes (agents de fabrication, postes en contrôle qualité, en conditionnement et emballage…).

Daunat, l’entreprise qui fabrique des sandwichs, wraps et salades, recrute pour son usine de Sevrey (Saône et Loire), 60 personnes en CDI ou contrat d’alternance.

La biscuiterie Saint-Michel de Champagnac-de-Belair (Dordogne) poursuit son développement et doit recruter plusieurs dizaines de personnes (au moins 45 postes CDI) ; des caristes, des opérateurs et des électromécaniciens.

Le géant vendéen de l’agroalimentaire Sodebo recrute une centaine de personnes, surtout des opérateurs de production et des conducteurs de ligne.

Parcours – carrière

Arnaud Colin, Directeur Général adjoint de la Coopérative Vegafruits

Attiré par l’agroalimentaire et plus particulièrement par les problèmes de qualité, Arnaud Colin fait des études d’ingénieur agronome à l’ENSAIA de Nancy. Il réalise son stage de fin d’études au sein du groupement de qualité de la Mirabelle de Lorraine avec pour mission la réécriture du cahier des charges IGP (production et contrôle qualité). A la sortie de l’école, Vegafruits, l’union de coopératives chargée de transformer et commercialiser la Mirabelle de Lorraine, le recrute pour le poste nouvellement créé de responsable qualité, auquel s’ajoute d’ailleurs quelques années après la responsabilité de la station de conditionnement. Au bout de 5 ans, il quitte la coopérative, pour « vivre une autre expérience », et entre à Air Liquide comme développeur agroalimentaire, chargé de développer le marché des utilisateurs agroalimentaires de gaz. En 2014, Vegafruits décide de passer la vitesse supérieure, de doubler la capacité de ses ateliers, de se moderniser, et pour cela souhaite se doter d’un responsable industriel. La coopérative recontacte son ancien responsable qualité qui accepte le poste. Enfin en 2021, après avoir suivi pendant 2 ans une formation de directeur exécutif à l’ESSEC Business School, il se voit proposer le poste de Directeur Général adjoint.

Depuis qu’il y travaille,  Vegafruits n’a cessé de se développer et innover. « Il faut sans cesse se projeter vers l’avenir, se réinventer, anticiper. La coopérative est petite, mais il faut toujours être en mouvement, faire preuve d’agilité, innover, tout en conservant nos valeurs qui sont celles d’un produit de terroir » explique-t-il. Et de poursuivre : « Nos missions sont nobles : ramener du revenu à nos producteurs, créer de la valeur ajoutée qui reste dans la région, mais aussi donner du travail à nos salariés », avant d’ajouter : «  Dommage qu’il soit si difficile aujourd’hui de recruter alors que nous proposons des métiers qui ont du sens. Les ressources humaines sont tellement importantes dans une entreprise ».

A l'école de l'IAA

Etre professeur en lycée agricole

Depuis de nombreuses années, les Lycées Agricoles sont fortement impliqués dans les filières de formation agroalimentaires. Dans toutes les régions, ils proposent des CAP, des BEP, des Bac Pro et des BTS spécialisés dans cette discipline. 
Pour conduire ces formations, des professeurs des disciplines générales et des professeurs spécialisés dans l’agroalimentaire sont nécessaires. 
Quelles que soient les matières enseignées, les missions, pour certaines caractéristiques de l’enseignement du Ministère de l’Agriculture, sont multiples :

  • transmettre des savoirs, animer des séquences de formation (travaux en groupes, approches de terrain en lien avec les ateliers technologiques…),
  • conduire des travaux pédagogiques pluridisciplinaires, participer à l’insertion des élèves,
  • s’impliquer dans le développement des territoires… 

Pour devenir professeur de lycée agricole, il est conseillé de suivre la formation du Master « Métiers de l’Enseignement, de l’Education et de la Formation » - parcours "Professorat dans l’enseignement général, technologique et professionnel agricole". Ce Master intègre un approfondissement disciplinaire, la didactique de la discipline et permet d’acquérir des compétences pour les concours de recrutement d’enseignant dans l’enseignement agricole.

Ressources humaines

Etes-vous prêt pour la semaine de 4 jours ?

Selon une étude de 2019, 84 % des salariés étaient partants pour la semaine de 32 heures étalée sur 4 jours, à condition toutefois de conserver leur salaire et leur nombre de jours de congés. Très certainement, la pandémie, en accélérant la transformation numérique et le télétravail, a renforcé ce quasi plébiscite. 
Mais qu’en est-il du coté des employeurs ? Il semblerait que le mur d’opposition construit après l’instauration des 35 heures connaisse ses premières brèches, avec notamment quelques entreprises du numérique qui ont franchi le pas et ne semblent pas le regretter. Plus grande autonomie, responsabilité accrue, suppression des temps improductifs, lutte contre le présentéisme constituent les avantages les plus évidents. Mais cette réduction du temps de travail, si elle devait s’accélérer, ne devra pas se faire dans les mêmes conditions que le passage aux 35 heures. C’est ce que nous explique un récent article de Tribune Verte (n°2971), le  journal de l’APECITA.

Informations sociales

Formation des salariés et des demandeurs d'emploi (DE) : 1,4 milliard d'euros supplémentaires

Le taux de chômage diminue, mais le nombre de DE de longue durée augmente et les entreprises peinent à recruter. Forts de ce constat les pouvoirs publics ont décidé d’accélérer le développement des compétences des DE et des salariés dont le métier évolue. Sur les 1,4 milliard d’euros, 

  • 600 millions d’euros sont alloués au FNE (Fonds National pour l’Emploi) pour permettre aux PME de moins de 300 salariés de former 350 000 personnes supplémentaires. 
  • 560 millions iront à la formation et au retour à l’emploi des chômeurs inscrits à Pôle Emploi depuis plus d’un an. Les Préparations Opérationnelles à l’Emploi, qui ont montré leur efficacité, seront privilégiées.
  • 240 millions permettront d’augmenter de 10 000 le nombre d’aides à l’embauche en contrat de professionnalisation. Ces aides seront réservées à des demandeurs d’emploi de longue durée.
  • 900 millions seront mobilisés en 2021 et 500 millions en 2022.

Actualités

La nouvelle loi Egalim 2, sur laquelle les parlementaires se sont mis d’accord début octobre, prévoit que « les agriculteurs devront désormais signer, avec leur premier acheteur, un contrat de trois ans se basant sur des indicateurs de coûts de production, permettant de les rémunérer dignement. Ensuite, l’industriel devra afficher en toute transparence, lors des négociations avec les distributeurs, le prix qu’il a payé à l’agriculteur. Cette part de la matière première agricole est alors sanctuarisée et ne peut plus être négociée par le distributeur ».

La seconde stratégie du Programme d’investissements d’avenir 4 (ou PIA4), intitulée « Alimentation durable et favorable à la santé » et dotée de 450 millions d’euros,  vise à accompagner les acteurs des filières pour le développement d’une alimentation plus diversifiée et plus équilibrée.

Dans le Gard, l’AREA (regroupement de 330 entreprises agroalimentaires), Pôle Emploi et l’APEC ont décidé de collaborer pour promouvoir l’emploi et aider les entreprises à recruter.

Sur internet

AlimOcentre, le nouveau site de l'agroalimentaire du centre Val de Loire

Cette enquête a été réalisée avant la crise sanitaire, exactement de fin 2019 à début 2020, mais n’en est pas moins très intéressante. La publication en revient aux Observatoires du secteur alimentaire, plateforme commune regroupant les observatoires de la Coopération agricole, des IAA et de l’Alimentation de détail.

L’objectif du site est de créer une « énergie partagée » et de « fédérer » la filière, en renseignant les dirigeants d'entreprise comme les particuliers sur différents points d'interrogation : comment trouver un emploi, une formation, se financer, innover, s'implanter, trouver des matières premières... Il rassemble les différents organismes (dont l’APECITA) susceptibles de participer à des actions communes en faveur du renforcement du secteur dans la région. L’ouverture du site est prévue pour la fin de l’année. AlimOCentre est aussi une bannière collective sous laquelle peuvent se rassembler toutes les IAA de la région.

Salons

Sival

Du 11 au 13 janvier à Angers

Pour en savoir plus

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Rédacteur : Philippe PELVET
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