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Ils recrutent avec Jobagroalimentaire

Fipso Industrie, le spécialiste de la viande porcine du Sud-Ouest

Basée à Lahontan (64), Fipso Industrie est la branche agroalimentaire d’une coopérative d’éleveurs de porcs du Sud-Ouest. Positionnée sur des produits haut de gamme, elle intervient dans l’abattage, la découpe, la transformation et la commercialisation des viandes. Elle emploie 300 collaborateurs, principalement des agents de production (découpe, logistique, expédition, etc). Société en développement, elle recrute en permanence, sur les postes les plus divers. « D’une façon générale et quel que soit le métier, nous recherchons des personnes motivées, disposant d’une forte conscience professionnelle, capables d’autonomie et qui ont le goût du travail en équipe.  Pour ce qui est des compétences professionnelles, même si c’est plus facile quand il y a une expérience dans l’agroalimentaire, nous nous chargeons de les donner en interne » explique Paul Rouy, le DRH. Lorsqu’elle recrute des cadres, l’entreprise peut faire appel à l’APECITA, comme ce fut le cas en septembre dernier pour un poste de chargé de process méthode et planification. L’annonce a été publiée sur le site Jobagroalimentaire, et le recruteur a participé au Jobdating organisé par l’association dans le cadre du salon Alina. «  C’était la première fois que je participais à ce genre d’opération dans l’agroalimentaire. Les conseillers de l’APECITA se chargent de recontacter les candidats, effectuent un premier tri des CV et assurent la programmation des entretiens. Compte tenu du contexte sanitaire nous n’avons pas eu beaucoup de candidatures et nous avons pu regrouper l’ensemble des entretiens sur une demi-journée. Cette formule d’entretien rapide est vraiment intéressante. On ne se perd pas dans les détails et on va directement à l’essentiel » précise–t-il. Des entretiens ultérieurs plus approfondis ont permis à l’entreprise d’embaucher une des personnes rencontrées.

Ils créent des emplois

Laïta, la coopérative laitière finistérienne, et le groupe Even (dont Laïta fait partie) recherchent 400 personnes, principalement des agents de maintenance et des conducteurs de ligne, mais pas seulement. Face à la pénurie de candidats, ils recrutent des gens qui n’ont pas d’expérience dans le secteur et qu’ils sont prêts à former en interne.

Le groupe de pâtisserie industrielle Goûters Magiques va construire à Plumelin (Morbihan) une nouvelle usine qui ouvrira en 2023 et permettra la création d’une trentaine d’emplois.

Le site de Marie Surgelés d’Airvault (Deux Sèvres) voulait recruter fin 2021 une cinquantaine de 50 personnes en CDI (des conducteurs de ligne, des conducteurs de machines, des opérateurs, des techniciens de maintenance, des caristes).

Afin d’anticiper les futurs départs en retraite, l’abattoir Socopa de Coutances (Manche) s’est fixé un objectif de 100 CDI à recruter dans deux prochaines années,

Salaison Bio Valeur,l’entreprise spécialisée en charcuterie bio, a choisi de se fixer à Louvigné du Désert (Ille et Vilaine) afin de doubler sa production. Une vingtaine de nouveaux emplois est prévue dans les trois ans.

Le groupe Agromousquetaires (59 usines de production, dont 27 en Bretagne) recrute et forme 200 personnes pour tous corps de métiers (conducteurs de ligne, de techniciens, d’opérateurs industriels, de managers). 

Fin novembre, Coprimanche, l’entreprise de Créances (Manche) spécialisée dans le conditionnement de légumes, cherchait à recruter des caristes manutentionnaires, des agent(e)s de conditionnement et des conducteurs de ligne.

Parcours – carrière

Anaïs Bénard, chargée des RH chez Tipiak

Attirée par les relations humaines, Anaïs choisit de travailler dans les ressources humaines. Elle en approfondit tous les aspects à l’E2SE Management de Caen. « J’ai fait mes 5 ans d’études supérieures en alternance, d’abord chez Médiapost, puis au sein de l’entreprise Eiffage Travaux Publics où j’ai eu confirmation que j’avais fait le bon choix » explique-t-elle. Son mastère en poche, elle décroche son premier emploi chez Normandie Logistique comme assistante RH chargée de la GPEC. « Au bout de 3 ans, je me sentais armée pour faire autre chose, alors j’ai eu envie de changer » poursuit-elle. En 2019, Tipiak, premier fabricant français de croûtons, la recrute en tant que chargée des RH pour son site de Pont l’Evêque (Calvados).

Anaïs découvre une entreprise avec de solides valeurs, tant humaines que professionnelles. « L’entreprise correspondait bien à ce que je recherchais. L’agroalimentaire m’était complètement inconnu et j’ai découvert des métiers variés, des mobilités intéressantes, un secteur qui évolue en permanence. Il me serait difficile aujourd’hui d’en sortir » explique-t-elle.

Grâce à ses trois années chez Tipiak, Anaïs développe une conception moderne de la gestion des ressources humaines. Pour elle, les idées reçues et parfois peu élogieuses sur les postes RH sont dépassées. « Les RH sont en pleine transformation. Demain nous devrons encore plus innover et anticiper les tendances. Les attentes, les envies et les motivations des collaborateurs évoluent. Il faut s’adapter aux nouveaux rythmes de travail auxquels ils aspirent, permettre l’élévation des compétences,  accélérer la transition numérique, et pour tout cela construire un dialogue social constructif » précise-t-elle.

Anaïs ne regrette pas les choix qu’elle a faits jusqu’ici et qui ont abouti à ce poste chez Tipiak Panification. « Je m’y sens vraiment bien. Je participe étroitement à l’évolution de l’entreprise » dit-elle avant de conclure : « Et puis travailler dans l’agroalimentaire dans une région comme la Normandie est un plus, pour moi qui en suis originaire ».

A l'école de l'IAA

L’usine Charal de Beuvillers forme ses nouveaux salariés.

Charal, filiale du groupe finistérien Bigard, produit sur son site du Calvados des steaks hachés cuits pour burgers, des légumes surgelés, des plats cuisinés surgelés et des sauces. Pour faire face aux prochains départs en retraite de ses séniors, l’entreprise a décidé de prendre à bras le corps le renouvellement de ses équipes et de former directement ses futurs collaborateurs. Pour cela elle recrute des CDD en alternance et les forme avec le concours de l’Ifria de Quimper.  « La formation dure sept mois. C’est un contrat de professionnalisation. Derrière le diplôme, en fonction du savoir être, nous embauchons en CDI » explique Christèle Chesnay, la RRH du site. La formation théorique en salle dure quatre semaines et comprend un module sur la qualité et un autre sur la sécurité. La formation en entreprise comprend des sessions en doublon avec un formateur.  « Cela leur permet d’avoir un diplôme et des connaissances de l’agroalimentaire. Il y a souvent un jugement de l’agroalimentaire. Mais quand ils viennent, ils se sentent bien et ils y restent » conclut la responsable.

Ressources humaines

Comment lutter contre l’obsolescence des compétences ?

Définie comme ce que savait faire un salarié lorsqu’il a été recruté et qui n’est plus utile à l’entreprise, l’obsolescence des compétences concernerait 31% des salariés âgés de 50 à 55 ans et 21% des 30-39 ans. Le phénomène, qui peut toucher tout le monde, est aujourd’hui accéléré par l’évolution du marché du travail, les nouvelles technologies et le télétravail. Les causes peuvent être multiples : insuffisance de la formation dans l’entreprise, utilisation partielle des compétences acquises dans le passé, salarié contraint d’accepter un emploi pour lequel il est surqualifié… Heureusement il existe des remèdes. Sarah Akel, la rédactrice en chef de Change the Work en distingue principalement quatre :

  • prévoir les besoins en formation des salariés,
  • repenser la formation par le digital,
  • anticiper les besoins futurs en recrutement à la lumière des nouvelles compétences nécessaires,
  • valoriser les soft-skills, qui sont peu impactées par l’obsolescence, mais facilitent les changements de mission.

Informations sociales

Les aides à l’embauche d’alternants prolongées jusqu’en juin 2022

Instauré en 2020 pour encourager les chefs d’entreprises à recruter des jeunes alternants malgré la crise sanitaire, ce dispositif consiste à verser une aide de 5 000 € à toute entreprise qui embauche un jeune apprenti mineur et 8 000 € pour un majeur ou une personne en situation de handicap. Devant le réel succès de l’opération (525 000 contrats signés en 2021 d’après Ministère du Travail), l’Etat a décidé de prolonger l’opération jusqu’au 30 juin prochain. Concernant les contrats de professionnalisation, l’aide de 8 000 € est prolongée jusqu’à la même échéance lorsqu’elle concerne des demandeurs d’emploi de longue durée (inscrits à Pôle Emploi depuis plus d’un an). Seule ombre au tableau : le coût du programme pour France Compétences chargé du financement.

Actualités

« Nous sommes au bout de notre capacité à absorber la baisse des prix à la consommation » alerte le Président de la Coopération Agricole pour qui l’explosion du coût des matières premières, les difficultés de recrutement, la stagnation de la production agricole consécutive aux accidents climatiques à répétition appellent à un sursaut collectif des 2200 coopératives françaises.

En Centre Val de Loire, l’incubateur Food Val de Loire, créé en 2010 à l’initiative de la CCI, de la Chambre d’Agriculture et du Conseil Départemental du Loir et Cher, a rejoint le réseau d’accélérateurs de start-up Villages by CA, l’objectif étant de lui donner une nouvelle dynamique. 

Le groupe LDC, spécialisé dans la volaille, qui a vu son chiffre d’affaires en hausse de 13 % sur le premier semestre 2021, a annoncé son implantation au Royaume Uni, via l’acquisition de la société galloise Capestone. 

L’agroalimentaire de Nouvelle Aquitaine, qui a pourvu 35 000 postes en 2021, prévoit de recruter des dizaines de milliers de personnes en 2022, et pour cela a organisé courant novembre une semaine de l’emploi. Tous les postes sont concernés.

Sur internet

Nouvelle version du site et de l’application « Mon compte formation »

Cette nouvelle version rend plus visible l’accompagnement proposé par les conseillers en évolution professionnelle (CEP).

Ceux-ci ont en effet pour mission d’aider un large public (salariés, professions libérales, indépendants, demandeurs d’emploi, jeunes diplômés) à construire son projet professionnel (reconversion, création d’entreprise…) par le biais d’entretiens individuels, d’ateliers, d’immersion en entreprise ou de bilans de compétences. La mise à jour du site permet de mieux accompagner les utilisateurs qui ont besoin d’aide dans la construction de leur projet et dans leur choix de formation. En particulier, une fois sur l’espace dédié au CEP, l’utilisateur est invité à renseigner sa situation professionnelle et son lieu de résidence pour pouvoir localiser le conseiller le plus proche de chez lui et entrer en contact avec lui.

Salons

Retrouvez-nous le 15 janvier au Salon Studyrama Agroalimentaire et Environnement

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Retrouvez-nous les 18 et 19 janvier à la Nuit de l'Orientation

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Retrouvez-nous le 20 janvier aux 1ères rencontres régionales de l'Agroalimentaire à Clermont Ferrand

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Retrouvez-nous les 28 et 29 janvier au Salon Formation Emploi à Colmar

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Rédacteur : Philippe PELVET
Contact : Stéphanie MEAUDE – Webmastrice de www.jobagroalimentaire.com
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