n°81

Ils recrutent avec Jobagroalimentaire

La SICA « Abattoir de Tarascon » recrute son responsable qualité avec l’aide de l’APECITA

Afin de pouvoir démarrer son activité, cette entreprise d’abattage et de découpe devait obtenir plusieurs agréments obligatoires. Pour monter les dossiers de demande, les responsables de l’abattoir ont fait appel à un cabinet conseil spécialisé mais ont aussi souhaité anticiper le recrutement d’un responsable qualité pour qu’il participe à ce travail. « Il nous fallait quelqu’un de compétent et sérieux bien sûr, mais surtout quelqu’un qui accepte de travailler dans les conditions particulières d’un abattoir », explique Danielle Gibert, la directrice. Autant dire que la mission était délicate mais pas impossible. « N’ayant pas l’expérience du recrutement, je me suis tournée vers l’APECITA pour nous accompagner à toutes les étapes » ajoute-t-elle, avant de préciser : « Une conseillère de la délégation PACA nous a d’abord aidés à préciser nos attentes sur la personne recherchée, puis à établir son profil afin de rédiger une annonce qu’elle a ensuite diffusée sur le site de l’APECITA. Une première sélection approfondie des candidatures a été effectuée par elle, avant que nous rencontrions deux finalistes et que nous choisissions l’un d’eux, au terme de plusieurs entretiens réalisés en sa présence. Bien sûr le choix final nous est revenu, mais nous avons su tenir compte de son avis ». Tout au long de cette démarche de recrutement, la conseillère de l’APECITA a su trouver sa place « proche de l’entreprise pour nous aider à faire ce que nous ne savions pas faire, discrète pour nous laisser maitre du recrutement » confie Danielle Gibert.

Ils créent des emplois

Dans le cadre de son développement, la Compagnie fromagère de la vallée de l’Ance à Beauzac (Haute Loire) a recruté en décembre dernier cinq opérateurs en CDI.

La société Marie Surgelés, spécialisée dans la préparation de plats cuisinés surgelés, propose 50 postes pour ses usines de Chacé (Maine-et-Loire), Airvault (Deux-Sèvres) et Mirebeau (Vienne), où l’entreprise a son siège (20 salariés à recruter en CDI).

Stalaven, le charcutier-traiteur industriel des Côtes d’Armor (Yffiniac), surfe sur la croissance et entend poursuivre, après les 50 recrutements réalisés en 2021,  l’augmentation de ses effectifs.

Nxtfood, la start-up spécialiste de l’alimentation végétale, va s’installer en 2022 à Vitry en Artois (Pas de Calais) et propose déjà une vingtaine de postes.

Lou Légumes, le spécialiste du champignon basé à Poilley (Ille et Vilaine), poursuit son développement et prévoit de procéder à 20 recrutements.

Parcours – carrière

Julien Lagorce, consultant en évolution professionnelle et formateur spécialisé dans l’agroalimentaire

« C’est la gourmandise et l’amour de l’alimentation qui m’ont fait choisir l’agroalimentaire » avoue Julien qui, après un Bac Pro laboratoire d’analyse, enchaine sur un BTSA IAA des Biotechnologies à l’ENILIA de Surgères. A partir de là et pendant 22 ans, il multiplie les expériences dans plusieurs entreprises (biscuitiers, confituriers,…), d’abord comme conducteur de ligne puis comme responsable de production et du personnel.

« Le poste de responsable de production m’a beaucoup plu. J’ai aimé participer à l’élaboration de produits qui me plaisaient mais aussi pouvoir en parler aux autres », confie-t-il avant d’ajouter : « La responsabilité du personnel a aussi été une fonction très gratifiante ; surtout, communiquer avec les équipes, accompagner les collaborateurs pour qu’ils progressent ». En 2019, changement de cap. Son désir de changement l’amène à réaliser un bilan de compétences. Il en ressort que rester dans l’agroalimentaire est pour lui essentiel et que se spécialiser dans l’accompagnement des personnes pourrait être son nouveau challenge. Il crée donc son entreprise, se lance dans l’accompagnement des personnes (bilans de compétences) et la formation en entreprises et centres de formation agroalimentaires sur toutes les thématiques que ses expériences variées en entreprises lui ont apprises (amélioration continue, montée en compétences, gestion de production, gestion des stocks, management, travail en équipe, …). « Beaucoup d’écoute et de bienveillance, et surtout l’envie d’accompagner et de transmettre ce que je sais » sont les qualités qu’il entend bien mettre en œuvre dans son nouveau métier.

A l'école de l'IAA

Une formation sur la sécurité alimentaire pour des élus

Bien que très locale, l’initiative est suffisamment originale pour qu’elle soit présentée ici. Cette formation intitulée « Anticiper les nouvelles crises majeures, assurer la sécurité de son territoire et zoom sur la résilience alimentaire » s’adresse aux élus du Lot et Garonne. Elle a pour objectif de pousser les collectivités à mener un Projet Alimentaire de Territoire (PAT). Les promoteurs, à savoir les responsables de l’association « Au fil des Séounes », estiment en effet « que l’on peut intéresser davantage d’élus sous l’angle de la sécurité alimentaire ». Ils font le pari que ceux-ci sont plus sensibles à la sécurité alimentaire territoriale qu’au développement de l’agriculture locale et durable. Grâce à cette formation, « On veut mettre en relation les acteurs et pousser les collectivités à aller vers ce genre de projet », explique la chargée de mission de l’association.

Ressources humaines

Prêt pour le management hybride ?

La crise sanitaire (encore elle) amène aujourd’hui les managers à devoir gérer en même temps des salariés en présentiel et en distanciel. Il s’agit pour eux d’un nouveau défi auquel ils n’étaient souvent pas préparés. La bonne nouvelle, c’est que 80% des dirigeants estiment que leur entreprise profitera de cette nouvelle organisation du travail (étude Adecco). Finis les « petits chefs qui tirent leur pouvoir de la rétention d’information. Manager devient un rôle et non plus un attribut lié à une position statutaire » nous dit Philippe Pinault, expert en management, dans un récent article du n°2978 de Tribune Verte, le journal de l’APECITA. On y apprend également que ce management en mode hybride nécessite une grande capacité à faire confiance à son équipe, à lui accorder davantage d’autonomie, ce qui suppose paradoxalement d’introduire « des pratiques de travail plus rigoureuses et explicites », toujours selon le cofondateur de Talkspirit et Hola spririt.

Informations sociales

Ce qui change au 1er janvier 2022

Chaque nouvelle année apporte son lot de changements en matière sociale. 2022 n’échappe pas à la règle et le Ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion a publié fin décembre un résumé de ces nouvelles dispositions que doivent connaitre les entreprises ainsi que les particuliers. Cela va de la revalorisation du Smic aux nouvelles règles de l’activité partielle, en passant par la nouvelle convention collective nationale de la branche du secteur des particuliers employeurs et de l’emploi à domicile. Sans oublier la prise en charge des frais de transport par l’employeur ni la certification Qualiopi désormais obligatoire pour les organismes de formation qui souhaitent bénéficier de financements publics.

Actualités

Agroalimentaire : ce qui va changer en 2022. Interdiction des plastiques au rayon fruits et légumes, généralisation des consignes de tri sur les emballages, relance de la vente en vrac, nouveau cadre pour les produits bio, retour des profils nutritionnels, évolutions dans le bien être animal, performance énergétique… telles sont les évolutions réglementaires qui devraient s’appliquer cette année.

Deux appels à projets, le premier intitulé « Légumineuses », pour soutenir la recherche sur les cultures dites résilientes, le second consacré au financement des « préséries d'agroéquipements automatisés ou intelligents », pour diminuer l’usage des produits phytosanitaires, viennent d’être lancés par l’Etat dans le cadre du Plan d’Investissements d’Avenir. Vient s’y ajouter un appel à manifestation d’intérêt destiné à favoriser une alimentation durable, performante et structurée entre les acteurs locaux. Ces trois opérations mobilisent un budget de 207 millions d’euros.

En raison de la cinquième vague de Covid-19 (contaminations, cas contacts, isolements…), la pénurie de main d’œuvre, en touchant principalement les usines de transformation et les entreprises de transport, a ralenti l’activité dans l’agroalimentaire.

Vient de paraître

Nouvelle version du site et de l’application « Mon compte formation »

Comme tous les ans en cette intense période d’orientation de début de l’année, l’APECITA publie un supplément à Tribune Verte dédié à l’orientation scolaire et professionnelle vers l’agriculture, l’agroalimentaire et l’environnement. La brochure contient tout ce qu’il faut savoir pour choisir un métier ou une formation :

  • les bonnes questions à se poser pour trouver sa voie, 
  • comment se faire accompagner et conseiller, 
  • les formations diplômantes et qualifiantes agricoles, classées par niveau d’entrée (troisième, baccalauréat, bac +2/3…) et en fonction de leur durée, avec les métiers auxquels elles préparent,
  • les différents types de formation : continue, par alternance, à distance, digitale…
  • les journées portes ouvertes organisées au cours des prochaines semaines au sein des établissements de formation agricole. 

L’APECITA en profite pour rappeler qu’elle propose dans chaque région un certain nombre de services destinés à aider les jeunes à aborder dans les meilleures conditions cette phase d’orientation : interventions sur le marché de l’emploi dans les établissements d’enseignement agricole, entretiens diagnostic, entretiens conseil orientation, bilans de compétences et professionnels… Il suffit de s’adresser à sa délégation régionale pour connaitre le service le plus approprié à ses besoins.

Salons

Salon International de l'Agriculture

Du 26 février au 6 mars, nous serons dans le Hall 4  sur l'espace #1clic1emploi (Agri'Recrute)

Pour en savoir plus sur nos animations

 

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Rédacteur : Philippe PELVET
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