n°85

Ils recrutent avec Jobagroalimentaire

Flanquart, spécialiste des graines alimentaires

Créée en 1992, l’entreprise Flanquart fournit l’industrie agroalimentaire en graines alimentaires, mais aussi en matières premières et ingrédients à base de graines. Elle emploie 30 salariés (dont 12 à la production, 5 à la qualité et 4 commerciaux). Bien que le turnover ne soit pas très important (l’ancienneté moyenne dépasse 10 ans), elle recrute régulièrement afin d’accompagner le développement de son activité. « Nos exigences dépendent des postes proposés », explique Gatien Dusaussoy, le Président de la société, qui poursuit : « Pour les opérateurs de production, ce sont les savoir être qui sont importants. Il nous faut des personnes qui ont envie de travailler, qui s’intéressent à ce que l’on produit. Peu importe la formation car de toute façon c’est nous qui les formons sur place ». Des attentes qui ne sont pas les mêmes pour les métiers de la qualité, où certaines compétences sont requises à l’entrée. « Pour ces postes, les candidats doivent avoir une bonne maitrise de l’anglais, car nous exportons 40% de notre production et importons 60% de nos matières premières. Ils doivent aussi parfaitement connaitre les certifications, notamment la GFSI ». Pour attirer ce type de profil, l’entreprise peut faire appel aux services de l’APECITA, comme c’est le cas aujourd’hui pour le poste d’assistant qualité à pourvoir suite à un départ volontaire. Un recrutement qui s’avère difficile. « Nous sommes une entreprise qui innove, qui propose un environnement de travail plutôt agréable, et dont le niveau des rémunérations est relativement élevé. Pour autant nous avons encore très peu de candidatures » se désole Gatien Dusaussoy.

Ils créent des emplois

La société de distribution de produits alimentaires Le Rocher du Lion recrute pour son site de Saint Père en Retz (Loire Atlantique) des préparateurs de commande, des chauffeurs poids lourds, des conducteurs de véhicules légers, des caristes, ainsi que des télévendeurs.

Le semencier Limagrain recherche plus de 600 saisonniers pour les récoltes d’été et d’automne, ainsi que des chauffeurs poids lourds, des manutentionnaires et des employés de laboratoire.

L’entreprise alimentaire Even Distribution, filiale du groupe Even (coopérative laitière à Ploudaniel – Finistère), lance le recrutement de 200 personnes. 

Le groupe CCPA, spécialisé dans l’alimentation animale à Janzé (Ille-et-Vilaine), est en forte évolution, notamment à l’international, et souhaite renforcer ses équipes du service commercial, du service technique et des supports. 

Hubcycle, la start-up avignonnaise qui récupère les coproduits de l’industrie agroalimentaire pour les réutiliser, prévoit de passer de neuf salariés à une trentaine d’ici la fin de l’année.

Situé à Maubourguet (65), le site d'Euralis Gastronomie Maison Montfort démarre sa campagne de recrutement avec 500 postes à pourvoir (des chefs d’équipe, des animateurs de ligne, des conducteurs de machine et des opérateurs de production).

Parcours – carrière

Jean Pierre Boucey, gérant fondateur de Normand’Asie Gourmet

Rien ne prédestinait Jean Pierre Boucey à créer son entreprise agroalimentaire. Après une formation à la vente, il quitte sa Normandie natale et rentre chez Johnson & Johnson, un géant du matériel pharmaceutique et médical. Il y gravit les échelons pour accéder à des postes de plus en plus stratégiques. « J’aime les responsabilités et les décisions » confie-t-il pour justifier son choix il y a cinq ans de quitter l’entreprise ; un départ progressif, car chez J & J, on aime les collaborateurs qui prennent des risques et on les accompagne dans leurs projets personnels.

Son projet à lui ? Valoriser les talents culinaires de son épouse, originaire du Laos. « A la maison, elle a toujours voulu retrouver les saveurs de son enfance en créant des sauces compatibles avec les goûts occidentaux. C’est en voyant le succès de sa cuisine auprès d’amis restaurateurs que l’idée nous est venue de passer à un stade artisanal », explique-t-il. Ensuite, tout est allé finalement assez vite : « On a monté notre business plan. Ma femme a suivi une formation à la création d’entreprise. On a fait étudier notre projet par Actalia qui nous a encouragés à le concrétiser. Puis on a trouvé un local à St Lo (Manche). Normand’Asie Gourmet était née, et fin 2017, les premières bouteilles sortaient sous la marque N’OYE ». Les résultats ne se sont pas faits attendre, et depuis, l’activité ne cesse de se développer.

L’entreprise n’a que cinq ans et fait vivre déjà six personnes. Ainsi que l’explique Jean Pierre Boucey, l’innovation est le secret de son projet. « Dans ce métier, pour avoir des chances de réussir, il faut un produit différenciant, qui apporte quelque chose de vraiment nouveau ».

A l'école de l'IAA

Dans le Vaucluse, l’Isara et l’Isema intensifient leur partenariat et collectionnent les trophées agroalimentaires

Sur le campus d’Avignon, l’école d’ingénieurs et l’école de commerce, toutes deux spécialisées dans l’agroalimentaire, ont décidé d’accélérer le regroupement de leurs deux entités. Sous l’impulsion de Jean Paul Malleval, Directeur du Campus, un BDE (Bureau Des Elèves) commun verra le jour prochainement et des recrutements sont en cours sur le campus. Ce ne sont pas moins de sept personnes qui arriveront d’ici la rentrée prochaine. Objectif : « augmenter les effectifs d’élèves et proposer à Avignon des thématiques d’enseignement en cohérence avec l’identité de notre territoires », explique Florence Covarel, responsable communication, événementiel et promotion candidats à l’Isara.

A leur manière et avec un certain succès, les élèves accompagnent ce développement en faisant rayonner les deux écoles dans les trophées agroalimentaires de la région. Ce sont tout d’abord deux élèves de l’Isema, qui, avec leur « bulle comestible » contenant un jus de fruit qui « éclate en bouche », ont gagné le 1er prix des Entrepreneuriales du Vaucluse et iront en finale à Paris. De son côté, l’Isara, grâce à deux apprentis et leur projet de « Blob » (organisme unicellulaire servant de base à des aliments), décroche le prix de l’innovation. Enfin, un autre groupe de l’Isema a remporté la finale régionale du challenge Auchan et participera avec un groupe de l’Isara à la finale nationale. Autant de succès conjoints qui illustrent bien l’intérêt des deux écoles pour l’excellence et leurs atouts pour travailler ensemble.

Ressources humaines

Mesurer le temps de travail.

« La mesure du temps de travail répond tout d’abord à une exigence légale, notamment dans le cadre du traitement des heures supplémentaires. 

Elle permet également d’identifier les situations à risque lorsque l’employé est en surcharge d’activité. Enfin, c’est un outil qui peut être précieux pour le management », explique Xavier Biseul dans un article de Tribune Verte (n°2986). Malgré cela, moins d’un tiers (32 %) des PME françaises mesurent le temps de travail de leurs salariés. Pourquoi ? Parce que, selon Yves Hiernaux, PDG de l’éditeur de Beebole, un logiciel de gestion des temps et activités, les entreprises n’en sont pas encore totalement convaincues. Mais surtout, elles n’osent pas froisser leurs salariés qui y voient souvent une contrainte supplémentaire, quand ce n’est pas un moyen de « flicage ». Pour lever ces freins, il propose d’emporter l’adhésion des collaborateurs en jouant la carte de la simplicité et en évitant de commencer avec des ambitions trop fortes.

Informations sociales

En Nouvelle Aquitaine, une nouvelle feuille de route pour les industries agroalimentaires

Suite à la crise sanitaire, un avenant au Contrat Stratégique de la filière agroalimentaire a été signé entre le Ministre de l’Agriculture, la Ministre déléguée chargée de l’Industrie et le Comité Stratégique de Nouvelle Aquitaine pour la période 2022-2023. L’objectif est de positionner la filière en tant qu’acteur majeur de l’emploi, de la solidarité et de la cohésion des territoires. L’avenant fixe une feuille de route pour promouvoir l’attractivité des métiers et l’apprentissage, et demande à la filière de s’engager à,

  • mobiliser les entreprises autour du dispositif « un jeune, une solution », 
  • s’associer au « collectif mentorat » pour favoriser la réussite scolaire et améliorer l’insertion professionnelle des jeunes, 
  • mettre en relation des entreprises avec des demandeurs d’emploi pour faire découvrir les métiers de l’agroalimentaire.

L’avenant doit ainsi encourager le déploiement des IAA dans la région, pour plus de compétitivité, durabilité et création d’emplois.

Actualités

L'offre record d'emplois en Eure-et-Loir, en 2022, se heurte à un manque criant de main-d'œuvre dans tous les secteurs, dont l’agroalimentaire.

À Quimper, fin mai, le centre de formation pour adultes CLPS (Contribuer à la Promotion Sociale), a organisé une opération de découverte des métiers agroalimentaires. Y ont participé les entreprises suivantes : Biscuiterie Filet Bleu, Lampaulaise de salaison, Doux-Farmor, Biscuiterie Poult, Monique Ranou, Meralliance, Guyader Gastronomie, et Tipiak.

Dans le sud Deux-Sèvres, les jobs d’été ne manquent pas, mais les candidats si, en particulier dans l’agroalimentaire.

Début mai, la cité des Métiers de Saint Quentin a organisé un forum des emplois saisonniers, essentiellement dans l’agroalimentaire.

Lors de la sixième édition de la journée de recrutement organisée par l’Agropole d’Agen (Lot et Garonne), plus de 300 offres d’emploi étaient proposées par une quarantaine d’entreprises venues de tout le département et pas seulement de la technopole agroalimentaire qu’est l’Agropole.

Vient de paraître

L’emploi dans la gestion et la finance agricoles

Dans ce nouveau cahier expert de l’APECITA, les jeunes attirés par ce secteur, ou tout simplement désireux de mieux le connaitre, trouveront toutes les informations importantes. Le premier article donne la parole à Géraldine Lebreton, la référente pour cette filière, qui dresse un panorama complet des métiers et du marché de l’emploi de ce vaste secteur, en distinguant 5 domaines bien différents : la banque, l’assurance, la finance, la comptabilité gestion et les fonctions supports dans les entreprises du secteur.

lus loin, sont présentées les formations générales agricoles mais aussi spécialisées qui préparent le mieux à ces métiers. Cette présentation est complétée par le témoignage de responsables de deux de ces cycles spécialisés. Enfin plusieurs témoignages de recruteurs mais aussi de salariés viennent illustrer la réalité de l’emploi dans le secteur. 

Salons / Jobdating

Innov-agri

Les 7 et 8 septembre à Ondes (31)

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SPACE

Du 13 au 15 septembre à Rennes (35)

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La terre est notre métier

Les 21 et 22 septembre à Retiers (35)

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