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...et recherchent un opérateur de production agroalimentaire

Voilà un métier qui nécessite de la rigueur, une certaine polyvalence, le goût pour le travail en équipe, mais aussi une grande résistance physique. En effet l’opérateur de production est posté sur une chaine de fabrication et travaille le produit selon la spécialité de l’entreprise (pétrir une pâte, cuire un jambon, fabriquer une sauce…). Ainsi il agit directement sur le produit à l’aide de différents outils et ustensiles dont il effectue le réglage et l’entretien. Placé sous la responsabilité du chef d’équipe de production, il applique des fiches recettes précises, respecte des règles d’hygiène et de qualité, et veille à l’approvisionnement en matières premières.  Le métier d’opérateur de production agroalimentaire est accessible avec un CAP (conduite de systèmes industriels option agroalimentaire), un BAC professionnel (bio-industrie de transformation, industrie de procédés, métiers de l’alimentation) ou un CQP (opérateur de production, préparation de commandes). 

Plusieurs entreprises recherchent actuellement ce type de profil sur Jobagroalimentaire.

Ils créent des emplois

Parcours – carrière

Gauthier Levêque, responsable brasserie à la Brasserie de la Vallée de Chevreuse

Ayant choisi la spécialisation agroalimentaire SA’INNOV en 3ème année, il effectue son stage de fin d’études en « production et R&D » à la Brasserie Castelain dans le nord de la France. Dans la foulée, l’entreprise le garde en CDI, d’abord en tant que brasseur puis comme adjoint au responsable de fabrication. Un an après, il est recruté comme responsable de production à la Brasserie de la Vallée de Chevreuse, une brasserie artisanale de 8 personnes située en Ile de France. « Ma principale mission  consiste à manager les quatre personnes à la production et à superviser la réception des matières premières, le brassage, le suivi des fermentations, le conditionnement et la préparation des commandes », indique Gauthier, qui avoue passer la majeure partie de son temps sur le terrain, en production. « Le reste du temps est consacré à la planification de la production et des approvisionnements, la maintenance des machines et l’amélioration des process », poursuit-il. Autant de missions et d’activités qui nécessitent certaines qualités : « Certes les connaissances techniques comptent, mais il faut aussi être curieux pour se maintenir à jour des nouvelles tendances du produit. Et puis, compte tenu de la multiplicité des tâches, il faut de la rigueur », précise-t-il avant de reconnaitre, « ce que j’aime dans ce métier, c’est le produit en lui-même et le challenge permanent de la recherche de la meilleure qualité possible ».

Le 1er septembre, 229 000 élèves ont fait leur rentrée dans les établissements de l’enseignement agricole. C’est 12 500 élèves de plus que l’an passé. L’apprentissage poursuit son développement avec 11 000 apprentis supplémentaires. La répartition par sexe reste stable avec 44 % de filles.

Rappelons que l’enseignement agricole se caractérise par un très bon taux de réussite aux examens (91 % tous niveaux confondus) et par un taux d’insertion professionnel élevé (83 % en Bac Pro, 92 % en BTSA et 96 % pour les ingénieurs). 

Au sein de cet appareil de formation agricole se trouvent des filières de tous niveaux (du CAP au diplôme d’ingénieur) et préparant aux métiers de la transformation des produits agroalimentaires.

Les apprentissages qui y sont développés sont orientés vers une approche vertueuse et respectueuse de l’alimentation, inscrite dans la durabilité par la réduction significative de l’empreinte carbone des industries de transformation. Les élèves sont préparés à respecter les conditions d’hygiène et de sécurité de leur future vie professionnelle. Ils y apprennent aussi comment fonctionne une ligne de production ainsi que les différentes étapes de transformation des aliments et des matières premières agricoles,  toutes les mesures d'hygiène, les normes, les process de contrôle de conformité qui assurent la sécurité alimentaire aux consommateurs.

La solitude du manager ne devrait plus être une fatalité

Avec la crise du Covid, le rôle des managers a beaucoup évolué. « Autrefois prioritairement garants de la performance de leurs équipes, ils sont aujourd’hui tenus pour responsables de la qualité de vie des collaborateurs, avec un fort focus sur la dimension humaine de leur fonction », affirme d’entrée de jeu Eliane Lugassy dans un article de Courrier Cadres consacré à la nouvelle place du manager au sein de son équipe. Elle y explique que celui-ci, souvent incompris de ses collaborateurs, doit créer « une plus grande proximité avec ses équipes », en sortant de son bureau pour partager davantage avec elles. Et elle ajoute : « Être manager, c’est gérer des attentes, celles de la direction et celles des collaborateurs, dans un rapport de force permanent. Il est primordial d’être à l’écoute des équipes, de comprendre leurs enjeux ». L’auteure reconnait toutefois que cette posture n’est pas innée et que des formations ou des accompagnements peuvent être nécessaires pour y parvenir. 

Actualité législative et réglementaire : les textes parus durant l'été

Il parait qu’en France, chaque jour, une brasserie artisanale supplémentaire voit le jour. Cet engouement pour le métier de brasseur s’est traduit par la création de 600 emplois en 2021. Les postes à pourvoir sont principalement des brasseurs et des commerciaux, mais aussi des spécialistes en supply chain et des experts en transports. 

Suite à la sécheresse de l’été et les restrictions d’eau imposées aux entreprises agroalimentaires, l’ANIA et la Coopérations Agricole ont demandé aux pouvoirs publics l’autorisation de l’expérimentation de la REUSE (Réutilisation des « eaux non conventionnelles »)  pour renforcer les actions d’économie d’eau.

Depuis le 3 octobre et jusqu’au 16 décembre prochain, une dizaine de demandeurs d’emploi suivent à Saint Gérand (56) une formation de conducteur de machines. Cette action qualifiante, mise en place par la Région Bretagne en liaison avec Pôle Emploi, comprend trois semaines en immersion dans des entreprises partenaires de la région et doit permettre de maitriser les différents aspects du métier.

Edition 2022 du Panorama des Industries agroalimentaires

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Rédacteur : Philippe PELVET
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