Votre newsletter RH en agroalimentaire

n°72

Ils recrutent avec Jobagroalimentaire

Ils recherchent un chef d'équipe de production agroalimentaire

Rattaché au directeur de production, le chef d’équipe de production agroalimentaire met en œuvre les ordres de production. A ce titre il assure la mise en fabrication des produits, élabore le planning de production, manage son équipe d’opérateurs, veille au respect des délais, des coûts, des normes de qualité et de sécurité. C’est un métier de terrain qui nécessite un bon relationnel pour manager, mais aussi de la réactivité, de la polyvalence et de la disponibilité. Ses connaissances sont vastes : connaissance de la chaîne de production, des technologies liées aux outils et installations, des normes de toute nature, des méthodes de gestion de production. C’est pourquoi un bac +2 (BTSA, BTS ou DUT spécialisés) est au minimum indispensable. Les perspectives d’évolution se situent, après une solide expérience, dans les postes de directeur de production, de directeur technique, voire de directeur d’usine.

Retrouvez sur Jobagroalimentaire leur chef d'équipe

Ils créent des emplois

Le fabricant choletais de boissons rafraichissantes, prévoit de construire une nouvelle usine à Mazières-en-Mauges (49) et de recruter rapidement une soixantaine de personnes. A terme l’entreprise devrait porter ses effectifs de 135 salariés à 250.

L’entreprise audoise de plats cuisinés, recrute dès maintenant à Castelnaudary (11) 40 personnes pour la saison estivale.

L’usine Socopa d’Evron (53), spécialisée dans la découpe de viande, recrute 50 personnes pour des fonctions diverses (désossage, pilotage de machines, conditionnement de produits, gestion d’équipes…). L’entreprise est prête à former chaque personne intéressée.

Lesaffre, le groupe nordiste leader mondial de la levure, poursuit sa croissance et crée un campus international destiné à accueillir, dès 2022, 700 collaborateurs (dont 400 en R&D). L’entreprise prévoit aussi pour 2023 de créer 3 à 400 emplois pour ses deux nouvelles usines de Denain (59).

Enfin pour ceux qui n’excluent pas de s’expatrier, voire en rêvent, les entreprises agroalimentaires du Québec (Canada) recrutent. La Belle province tend la main aux candidats français et est prête à faciliter leur accueil. (Pour en savoir plus)

Parcours – carrière

Bertrand Pagnier, responsable maintenance chez Nestlé

Attirée très tôt par l’agroalimentaire et les métiers de la qualité, Louise entreprend des études dans ce domaine : d’abord un DUT « Génie biologique option industrie agroalimentaire » en Lorraine, suivi d’une licence « Productions végétales et industrie agroalimentaire » à Amiens, puis d’un master « Productions fermentaires en Industries Agroalimentaires » en Bourgogne.

Aussi, après un bac scientifique, il fait un DUT spécialisé, puis une licence pro suivie d’une maitrise en génie des matériaux option « productique ». Il commence sa carrière comme adjoint au responsable maintenance d’une société ardennaise de métallurgie. Il y restera 10 ans. Son poste étant supprimé, il enchaine par deux expériences de courte durée, toujours dans des entreprises métallurgiques. Puis il profite qu’un poste de responsable maintenance est créé au sein de l'usine Nestlé de Challerange (08) pour faire le pas de l’agroalimentaire. « Mon choix de Nestlé a été beaucoup guidé par les possibilités qu’offre une telle entreprise pour se former et rester dans le coup techniquement» avoue-t-il. Neuf ans après son arrivée dans l’entreprise, son poste va bien au-delà de la seule maintenance. Sa mission, il la résume ainsi : « faire en sorte que les machines ne tombent pas en panne ». Pour cela il doit piloter une équipe de dix personnes, principalement des techniciens, faire le lien entre celle-ci et les réunions opérationnelles de l’entreprise. C’est beaucoup de management, « une fonction aux antipodes de la mécanique car on travaille avec de l’humain. C’est plus difficile. Il faut savoir s’adapter, fédérer les gens autour de projets. Mais c’est aussi tellement de satisfaction » explique-t-il, avant d’ajouter que ce qui lui plait aussi dans son métier c’est « la grande diversité des tâches, la fierté d’avoir atteint un certain niveau de performance, même si ce n’est jamais définitivement acquis ». Et puis il y a les spécificités de l’agroalimentaire : « les règles d’hygiène et de qualité à respecter, l’environnement toujours propre » ce qu’il n’hésite pas à qualifier de « privilège » pour quelqu’un qui travaille dans la maintenance ».

Pour en savoir plus

A l'école de l'IAA

Création d'une chaire "Recherche de performances pour une usine responsable"

Le 5 février dernier, la Fondation Agrocampus Ouest et le groupe Lactalis ont officialisé le lancement d’une chaire destinée à développer la formation d’étudiants et la recherche sur les thèmes de la Data Science et de la performance industrielle appliquées à l’industrie laitière. Il est prévu la création d’un module de formation spécialisée et intensive de type 3ème cycle à destination d’étudiants français et étrangers, le soutien d’un programme de recherche ainsi que le financement d’une thèse de doctorat. Cette initiative est celle de deux acteurs majeurs dans l’Ouest de la France, premier bassin laitier européen. « Notre ancrage territorial commun et le partage de valeurs, d’expertise et de relations humaines sont nos atouts pour nous permettre de relever ensemble les enjeux à venir pour le secteur laitier », a déclaré le DRH du groupe Lactalis lors de la signature de la convention officialisant la création de la chaire.

Pour en savoir plus

Ressources humaines

Les compétences douces pour le XXIème siècle

Ces compétences comportementales, ou soft skills, ont été longtemps négligées dans le monde du travail. Pourtant ce sont elles qui permettent de bien travailler avec les autres et de progresser dans l’entreprise.

Elles sont ainsi devenues essentielles pour les managers et ont pris une place souvent prépondérante dans les critères de recrutement. Le site spécialisé Todo Skills en a dénombré 48 et les a classées en 6 catégories : la communication, les compétences interpersonnelles, le leadership, l’apprentissage, les compétences intra personnelles et la réflexion/imagination.

Contrairement aux compétences techniques (qui n’ont pourtant rien de « brutal »), ces compétences douces sont innées (attitude positive, intelligence émotionnelle…) ou acquises (politesse, gestion du temps…), mais s’acquièrent très peu dans les écoles. Par contre les managers peuvent les favoriser en proposant à leurs salariés des formations, des ateliers collectifs ou du coaching individuel.

Pour en savoir plus

Informations sociales

OCAPIAT, nouvel interlocuteur "formation par alternance" des IAA

Succédant à l’ancien OPCA OPCALIM, OCAPIAT est l’opérateur de compétences (OPCO) chargé d’enregistrer et de financer les contrats d’alternance de l’agroalimentaire.

Son champ d’action regroupe 180 000 entreprises adhérentes (IAA, coopératives agricoles, entreprises et exploitations agricoles, entreprises de la pêche, des cultures marines et de la coopération maritime), versant leur cotisation légale appelée désormais CUFPA (Contribution Unique réunissant la Formation Professionnelle et l’Apprentissage). En fait OCAPIAT ne s’adresse pas qu’aux entreprises et à leurs salariés ; il accompagne également les organismes et les centres de formation d’apprentis, les partenaires professionnels ainsi que les autres bénéficiaires de formations en alternance (jeunes en poursuite d’études et personnes privées d’emploi en recherche d’un poste en alternance). En 2020 il a enregistré et pris en charge plus de 30 000 contrats d’apprentissage ainsi que 5 500 contrats de professionnalisation.

Pour en savoir plus

Actualités

Notre commerce extérieur agroalimentaire chamboulé. Malgré la crise, la planète a continué de s’alimenter mais n’avait pas vraiment le cœur à la fête. C’est ce qui explique qu’en 2020, les échanges commerciaux agroalimentaires de la France se sont concentrés sur les produits essentiels (produits laitiers, céréales, viande), tandis que les exportations de boissons et alcools ont fortement baissé. Résultat : le solde commercial des échanges a diminué de 7,3 à 5,7 milliards d’euros entre 2019 et 2020.

Pour en savoir plus

L’entreprise Altho(Saint Gérand – 56), a reçu, pour la fabrication de ses chips de sarrasin nature au sel de Guérande (marque Bret’s), le prix de la meilleure nouveauté « Produit en Bretagne », par l’association du même nom qui fédère 420 entreprises.

Vient de paraitre

Comment les professionnels de l'agroalimentaire voient-ils leur secteur (enquête) ?

Cette étude de RégionsJob et de ManageriA a été réalisée à l’automne dernier auprès de plus de 500 actifs en poste ou en recherche d’emploi. L’objectif était de mieux connaitre les rapports que les professionnels entretiennent avec leur secteur, leur entreprise, leur métier et leur travail. Ils ont été aussi interrogés sur leurs attentes et leurs souhaits d’amélioration, ainsi que sur leur perception de l’impact de la crise sanitaire sur l’image des IAA. On en retiendra que les pros de l’agroalimentaire aiment leur métier (9 sur 10), s’y réalisent pleinement (8 sur 10), apprécient particulièrement l’innovation du secteur, la variété des métiers et des produits. Leur attachement au secteur s’avère également très fort, 8 enquêtés sur 10 souhaitant y rester. Seules ombres au tableau : le niveau des rémunérations jugé souvent trop bas et le manque de reconnaissance auprès du grand public, des politiques et des médias.

Pour en savoir plus

Remarques, commentaires, informations... N'hésitez pas à nous contacter : contact@jobagroalimentaire.com Toute reproduction ou représentation, même partielle, du contenu de la Newsletter ou de l'un de ses éléments est interdite sans l'autorisation express de l'APECITA.
Rédacteur : Philippe PELVET
Contact : Stéphanie MEAUDE – Webmastrice de www.jobagroalimentaire.com
Mail : contact@jobagroalimentaire.com

This e-mail has been sent to newsletter@newslettercollector.com, click here to unsubscribe.

APECITA Jobagroalimentaire

1 rue Cardinal Mercier 75009 PARIS