n°89

Ils recrutent avec Jobagroalimentaire

...et recherchent un assistant commercial

Un assistant commercial assiste son directeur commercial dans le démarchage et l'entretien des relations clients. Il relance ces derniers, participe aux négociations, rédige l'offre commerciale et participe au "SAV" avec ses clients. C’est un poste qui nécessite de l’autonomie, un sens développé de la responsabilité, de l’adaptabilité, le goût du travail en équipe, de la diplomatie, mais aussi rigueur et organisation.

Ce type de profil est recherché dans tous les secteurs d’activité, y compris l’agroalimentaire. Avec quelles perspectives d’évolution ? Un assistant commercial confirmé peut évoluer vers un poste d’attaché commercial, de responsable clientèle ou de responsable des ventes.

Actuellement Jobagroalimentaire propose un certain nombre d’offres d’emploi d’assistants agroalimentaires émanant d’entreprises de la France entière.

Ils créent des emplois

L’entreprise Marie, filiale du groupe LDC spécialisée dans la fabrication de plats cuisinés, recrute pour son site de Sablé sur Sarthe (72), 330 personnes sur des postes divers (conducteurs de ligne, conducteurs de machines, agents de maintenance…).

Doux Farmor, l’entreprise de Quimper (29) également filiale du groupe LDC et qui transforme du poulet frais en produits élaborés (pilons marinés, nuggets, cordons bleu…), recrute une cinquantaine de salariés en production et sur des services supports. Tous les profils seront étudiés.

La société Josselin Porcs Abattage (Josselin – 56), spécialisée dans la transformation du porc, embauche, en partenariat avec Pôle Emploi et après les avoir formés, ses futurs opérateurs pareurs.

Le groupe familiale Ogeu (Ogeu les Bains - 64), qui a racheté les Eaux de Luchon, investit 12 millions d’euros dans son usine de Luchon et a prévu de recruter 10 nouveaux salariés.

Le groupe alimentaire Chaucer Foods, leader mondial de la lyophilisation des fruits, recrute au moins 15 personnes (principalement des conducteurs de ligne) pour son unité de Saint-Cyr-en-Bourg, dans la commune nouvelle de Bellevigne-les-Châteaux, près de Saumur.

Parcours – carrière

Alexandre Le Cabellec, responsable Santé, Sécurité, Sûreté et Environnement chez Stefano Toselli

En fait, la passion pour les problèmes de santé et de sécurité, Alexandre Le Cabellec l’a depuis toujours eue. Il est vrai qu’avec des parents issus du monde des sapeurs pompiers et un engagement comme jeune sapeur pompier dès l’âge de douze ans, comment pouvait-il en être autrement ?

Mais c’est au cours de ses  études axées sur la santé-sécurité qu’il découvre le métier de responsable QHSE. « J’ai appris le métier dans un grand groupe agroalimentaire, auprès d’une professionnelle qui m’a transmis l’amour de la fonction et l’engagement que cela représente », explique-t-il. Après un complément d’études en administration et gestion des entreprises, il intègre en 2016 la société Stéfano Toselli, entreprise spécialisée dans la fabrication de plats cuisinés. 

Au sein de l’entreprise qui compte 250 salariés, il occupe le poste de Responsable Santé, Sécurité, Sûreté et Environnement. « Dans cette fonction, je suis plus particulièrement chargé des relations avec les instances du personnel et les services de l’Etat. Je dois aussi trouver de nouvelles méthodologies, venant souvent d’autres secteurs ; c’est d’autant plus important que l’agroalimentaire connait aujourd’hui une forte pénurie de compétences et que pour attirer les jeunes il doit offrir les meilleures conditions de travail », commence-t-il pour présenter sa fonction, avant de poursuivre : « Cela dit, je reste aussi très présent sur le terrain, car dans ce métier le contact avec la matière est essentiel. Et puis je gère une petite équipe de 5 personnes, toutes très pointues dans leur domaine, car notre mission ne se limite pas à la préservation de la santé-sécurité des personnes en interne ; nous nous occupons aussi du respect de la réglementation liée à l’environnement, à l’écologie et à l’énergie, sans oublier la sûreté du site par la prévention des actes de malveillance ». 

A l'école de l'IAA

Le CPF victime de son succès

Conçu à l’origine pour favoriser l’employabilité des salariés en finançant intégralement les formations qu’ils souhaitent, le Compte Personnel de Formation est confronté aujourd’hui à des difficultés quelque peu inattendues. En effet si les salariés n’ont pas hésité à utiliser leurs droits acquis pour se former, c’est surtout pour des formations aux langues étrangères ou de préparation au permis de conduire et très peu pour des formations certifiantes inscrites au RNCP. Résultat : les dépenses ont doublé entre 2020 et 2021, le nombre de formations financées passant d’un à deux millions. Pour l’instant les partenaires sociaux regroupés au sein de France Compétences ne se sont pas vraiment saisis du dossier, mais la commission des affaires sociales du Sénat oui. Elle propose de revenir aux fondements du dispositif, de laisser entièrement gratuites pour les salariés les formations qualifiantes et leur demander une participation financière pour les autres. Rien n’est tranché. Donc affaire à suivre.

Ressources humaines

Pourquoi la DRH ne peut-elle que devenir écolo ?

Adapter les offres d’emploi en mentionnant les valeurs environnementales portées par l’entreprise, intégrer des profils spécifiquement dédiés à la transition écologique, proposer des formations adéquates aux salariés, inciter ces derniers à utiliser des modes de transport écologiques (vélo, covoiturage…), plaider en faveur d’une offre de restauration collective responsable et saine privilégiant les produits de saison et les circuits courts : ce sont là quelques exemples très concrets d’actions qui montrent que la Direction des Ressources Humaines se trouve bien au cœur du défi environnemental que l’entreprise doit aujourd’hui relever. Cette place centrale est d’autant plus stratégique que cette même direction, souvent en charge des recrutements, a pleinement conscience que, pour les générations Y et Z, la prise en compte de l’environnement est un critère majeur de recherche d’emploi.

On trouvera dans le n°2997 du journal Tribune Verte un article entièrement consacré à cette nouvelle mission des DRH.

Informations sociales

Congé sans solde et congé sabbatique

Le congé sans solde est un congé à convenance personnelle conclue entre le salarié et l’employeur. Il n’est pas régi par le code du travail mais une convention collective peut l’encadrer. Le contrat de travail est suspendu et le salarié ne perçoit aucune rémunération. Sur son principe et sa durée il reste au bon vouloir de l’employeur. Il peut être demandé par un CDI mais aussi par un CDD. La demande doit présenter des arguments valables (prolongation des congés légaux, raison familiale sérieuse, création d’entreprise…), mais l’employeur peut toujours la refuser. Ce dernier ne peut pas l’imposer au salarié. Pendant le congé sans solde, le salarié peut exercer une autre activité professionnelle, salariée ou non.

A la différence du congé sans solde, le congé sabbatique est prévu par le code du travail. Sa durée varie de 6 mois minimum à 11 mois maximum, et il peut aussi être refusé par l’employeur. Le demandeur doit satisfaire certaines conditions : ancienneté de 36 mois dans l’entreprise, activité professionnelle de 6 années minimum… Le contrat de travail est suspendu et aucune rémunération n’est versée.

Actualités

Du 14 au 18 novembre les acteurs de l’agroalimentaire, de l’emploi (dont l’APECITA), de la Région Occitanie et l’Education Nationale organisent pour la seconde année la Semaine Nationale de l’Emploi Agroalimentaire. Le secteur y a développé une marque employeur “Nourrissons Notre Avenir », qui valorise les formations et les métiers agroalimentaires de la région.

Le géant de l’agroalimentaire Fleury Michon a annoncé étudier le projet de vente de son site de Plélan-le-Grand près de Rennes. 114 salariés sont concernés.

En réunissant 7 000 exposants venant de 127 pays et en accueillant 245 000 professionnels (dont 85 % de visiteurs internationaux), l’édition 2022 du Sial Paris a tenu toutes ses promesses de reconnexion des acteurs du secteur et renforce son positionnement de rendez-vous business incontournable du secteur agroalimentaire mondial.

Vient de paraître

Choc énergétique : appel au secours de la filière agroalimentaire (Communiqué de presse)

Dans ce communiqué de presse, l’ensemble des organisations de la filière agroalimentaire (producteurs, transformateurs et distributeurs) demande au gouvernement d’agir pour protéger les entreprises françaises suite à la flambée du coût de l’énergie. Elles considèrent en effet que la crise est sans précédent et que de nombreuses entreprises pourraient être mises en difficulté. Il pourrait en résulter une rupture de production de nombreux produits avec des conséquences sur l’emploi, mais aussi une hausse des prix de 15 % du panier moyen des Français. Pour éviter cette catastrophe annoncée, le collectif propose l’instauration d’un prix plafond du gaz utilisé pour la production d’électricité ainsi que le maintien en 2023 du volume d’électricité vendu par Edf à des fournisseurs concurrents. Si ces deux mesures n’étaient pas acceptées par la commission européenne, il demande que le gouvernement fixe un tarif règlementé d’urgence accessible à toutes les entreprises pour la durée de la crise.

Salons / Jobdating

Semaine de l'Emploi Agroalimentaire

Du 14 au 18 novembre (dans toute la France)

Pour en savoir plus

Dionysud

Du 15 au 17 novembre à Béziers (34)

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Forum des métiers des Entreprises et de la Recherche en Alimentation et santé à Oniris

le 17 novembre à Nantes (44)

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Forum Avenir Etudiant

les 25 et 26 novembre à Reims

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Vinitech

Du 29 novembre au 1er décembre

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Rédacteur : Philippe PELVET
Contact : Stéphanie MEAUDE – Webmastrice de www.jobagroalimentaire.com
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