n°91

Ils recrutent avec Jobagroalimentaire

Ils recrutent pour l'administration des ventes

Dans une entreprise, l’administration des ventes (ADV) comprend l’ensemble des processus permettant d’assurer la bonne exécution des commandes clients : réception de ces commandes, organisation de l’acheminement des produits du fournisseur au client, suivi du traitement de la commande, facturation, expédition, gestion des litiges… Etant en liaison avec de nombreux interlocuteurs, le chargé d’ADV doit disposer d’une parfaite aisance relationnelle. Il doit aussi maitriser les outils informatiques à sa disposition, mais aussi avoir des connaissances pointues en comptabilité et en finances. Une formation de niveau Bac + 5, voire Bac + 3, et une grande motivation sont nécessaires pour ce type de métier, en sachant que la promotion interne peut permettre aussi d’y accéder.

Ils créent des emplois

Loc Maria Biscuits recrute une trentaine de personnes, dont vingt en CDI, pour ses biscuiteries de Quimper, Pont-Aven et Coray dans le Finistère. L’entreprise recherche ainsi des conducteurs de machines, des opérateurs, des techniciens de maintenance et un agent logistique.

Nutriset, l’entreprise agroalimentaire spécialisée dans les solutions pour malnutris, recrute, pour son site de Malaunay près de Rouen (Seine Maritime), 140 personnes de profils très divers (contrôleur qualité usine, approvisionneur, logisticien international, chef d’équipe production, conducteur de ligne ensacheuse, technicien de maintenance, magasinier cariste, gestionnaire ressources humaines, contrôleur de gestion, administrateur système et réseau et ingénieur logiciel…). 

Les Ateliers du Goût, spécialiste des préparations de poissons, recrutent pour leur site d’Offranville près de Dieppe (Seine Maritime).

L’entreprise Marie, appartenant au groupe LDC et spécialisée dans la fabrication de plats cuisinés et de pâtes à tarte, recrute 25 personnes pour son site de Viriat (Ain).

L’usine fromagère Lactalis de Domfront (Orne) a annoncé devoir recruter 150 personnes dans les prochaines années pour accompagner la modernisation du site.

Lactalis toujours recherche pour son site de Roquefort-sur-Soulzon (Aveyron) une centaine de personnes sur tous types de postes, principalement industriels, mais aussi des profils de comptabilité, contrôle de gestion, marketing, logistique, administratif et assistance.

Parcours – carrière

Didier Marie, un parcours dans le monde coopératif

Son BTSA en poche, Didier Marie débute sa carrière dans l’Eure, d’abord comme animateur aux Jeunes Agriculteurs, puis au Centre de Gestion, en tant que conseiller de gestion puis directeur de région. « J’ai découvert des métiers de contact où les qualités relationnelles sont aussi importantes que les compétences techniques et qui m’ont donné une ouverture sur les problèmes d’installation et de transmission d’entreprises », commente-t-il.

Il est ensuite recruté par la coopérative du département comme directeur commercial, avant d’en devenir le directeur général. Au bout de trois ans il change de région et devient directeur adjoint d’une coopérative de la Loire ; « Pendant dix ans j’ai évolué sur différents postes, de l’opérationnel à la gestion d’outil industriel, en passant par l’animation de réseau et le commercial », explique-t-il, tout en précisant que « cela n'a été possible que grâce à la capacité du secteur coopératif à former ses cadres, et pour moi cela a été la formation « agromanager » que j’ai suivie pendant deux ans ». Puis nouveau changement de région ; en 2009 il prend la direction de la Fédération des Coopératives de PACA. « Là aussi le spectre d’activités était très large et nouveau pour moi. J’ai dû apprendre à travailler avec un Conseil Régional, à faire des demandes de subventions, à faire du conseil aux coopératives. J’en ai profité aussi pour suivre le master II de management général des entreprises de l’Essec ». Enfin en 2019, il est à l’origine de la création de Duransia, coopérative issue du regroupement de deux coopératives des Alpes de Haute Provence, et en devient le directeur.

Après toutes ces expériences en coopératives et avec le recul, Didier Marie croit plus que jamais en l’agroalimentaire. « Ce sont des métiers d’avenir, et même stratégiques car on aura toujours besoin de nourrir la population. Cela donne du sens au travail et c’est important pour s’y sentir bien », argumente-t-il, avant d’ajouter : « Pour progresser et évoluer dans ce secteur, il faut faire preuve d’ouverture, et savoir saisir les opportunités de formation ».

A l'école de l'IAA

L’ESILV ouvre une formation « Agriculture & Food engineering »

L’Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard-de-Vinci (Courbevoie – 92), connue pour être l’une des meilleures écoles d’ingénieurs généralistes privées de France, a décidé de se lancer dans l’agroalimentaire. Dès la rentrée prochaine, elle proposera en effet une majeure « Agriculture & Food engineering » durant les 2 dernières années de cycle ingénieur, avec pour objectif de former des ingénieurs capables notamment de développer des solutions numériques tout au long de la chaîne alimentaire, de la fourche à la fourchette. A travers des projets d’équipe et des stages, les élèves ingénieurs pourront approfondir les trois domaines suivants : le secteur de l’Agritech, pour apprendre à proposer des solutions d’amélioration de la production et de la qualité de l’agriculture, celui de la Food Science, pour être capable de développer de nouveaux produits alimentaires répondant aux attentes des consommateurs et aux préoccupations environnementales, et enfin le secteur des Food Services pour réinventer l’industrie de la restauration.

Ressources humaines

Faire de l’entretien annuel un rendez-vous productif

On pourrait considérer que l’entretien annuel est la pire façon de faire le point avec ses collaborateurs, mais que finalement on n’a pas trouvé mieux. En effet, d’après une enquête récente, 50% des salariés trouvent que cette rencontre avec leur n+1 constitue un pic de stress dans l’année, beaucoup pensent être jugés de façon partiale, que le rapport de force est déséquilibré ou que les actions concrètes qui devraient suivre se font trop souvent attendre. De leur coté nombre de managers voient dans l’exercice une obligation administrative dont ils pourraient bien se passer, même si une grande majorité d’entre eux estime qu’il peut contribuer à la fidélisation et à la motivation des salariés dans l’entreprise. 

Alors, face à ce constat et pour les entreprises encore sceptiques sur l’intérêt de l’opération, que faire ? En fait les avantages à tirer d’un entretien annuel bien fait sont tels que le manager n’a pas d’autre choix que de le maintenir, mais en l’améliorant pour en faire un « rendez-vous productif » pour tout le monde.

Un récent article de Tribune Verte (n°3002) traite du sujet et donne quelques indications dans ce sens.

Informations sociales

Fonctionnement du marché du travail

En fin d’année, plusieurs mesures d’urgence ont été prises en vue du plein emploi. Quelles sont les principales ?

Le projet de loi portant la réforme de l’assurance chômage a été adopté par le Parlement et entrera en application dès le 1er Février prochain. Il prévoit de moduler l’indemnisation en fonction de la situation du marché du travail, et de réduire le temps d’indemnisation en période de forte tension sur les recrutements. La même loi prévoit des modifications sur le dispositif du bonus-malus pour les entreprises dans les secteurs les plus utilisateurs de contrats courts, ainsi que de nouvelles dispositions pour encadrer davantage les abondons de poste et les refus de CDI. Un article engage la modernisation et la simplification du dispositif de Validation des Acquis de l’Expérience. 

Toute aussi importante est la modification de la prime à l’embauche d’apprentis. En effet, afin de donner un coup de fouet à l’apprentissage des jeunes en CAP ou en Lycée professionnel et de limiter les effets d’aubaine pour ceux du supérieur, il a été décidé de porter la prime de 5 000 à 6 000 euros pour les mineurs et de la ramener de 8 000 à 6 000 euros pour les majeurs. Cette décision permet par la même occasion de réduire la facture pour les finances publiques.

Actualités

Du 14 au 18 Novembre dernier s’est déroulée la deuxième édition de la Semaine de l’Emploi Agroalimentaire, coorganisée par Pôle Emploi, le réseau des Arias, l’Apec et l’APECITA. Avec le double objectif de promouvoir les métiers du secteur et de favoriser les recrutements, cette semaine a regroupé plus de 600 évènements sur l’ensemble des régions françaises (visites d’entreprises, jobdating, conférences, webinaires…). De leur côté, les délégations régionales de l’APECITA ont animé plus de 30 évènements. 

A l’occasion de son congrès annuel, La Coopération Agricole a dévoilé les axes clefs d’une réindustrialisation réussie. Parmi ceux-ci, l’attractivité des métiers : « Aujourd’hui, déjà 40 000 emplois sont non pourvus dans les filières alimentaires. Les IAA ont donc à opérer une révolution culturelle en matière de ressources humaines. Elles devront procéder à une gestion prévisionnelle des compétences, intensifier le recours à l’apprentissage et développer des pôles de vie et d’emploi attractifs », explique l’organisation nationale des coopératives agricoles.

Vient de paraître

Les réseaux sociaux dans le secteur des entreprises agroalimentaires (étude)

La place des réseaux sociaux dans la vie quotidienne des Français n’est plus à démontrer, et, parce que certaines des informations les plus partagées sont liées à la nourriture et à la boisson, ils représentent une opportunité intéressante pour les entreprises agroalimentaires. La tendance à s’inspirer des réseaux sociaux pour décider de ce que l’on doit consommer est de plus en plus forte. C’est pourquoi les IAA ont intérêt à les utiliser pour instaurer une meilleure interaction avec leurs clients, notamment en exploitant les informations sur leurs habitudes et leurs préférences de consommation, mais aussi pour attirer de nouveaux clients et s’ouvrir à de nouveaux marchés. 

Ce rapport d’Etudes & Analyses fait le point sur l’impact actuel des réseaux sociaux sur le secteur agroalimentaire et présente les enjeux qu’ils représentent pour son avenir.

Salons / Jobdating

Forum de l'orientation et des métiers

Du 12 au 14 janvier à Orléans

Pour en savoir plus

Salon Sudyrama Formathèque

les 13 et 14 janvier à Nantes

Pour en savoir plus

InfoSup

Les 13 et 14 janvier à Toulouse

Pour en savoir plus

Sudyrama Salon de l'alternance et de l'apprentissage

le 14 janvier à Dijon

Pour en savoir plus

Sudyrama Agroalimentaire et Environnement

le 14 janvier à Paris

Pour en savoir plus

Forum des métiers

le 19 janvier à Moissac

Pour en savoir plus

Sudyrama Salon des études supérieures et de l'alternance

le 21 janvier à Nancy

Pour en savoir plus

Salon Formation Emploi Alsace

les 27 et 28 janvier à Colmar

Pour en savoir plus

Forum de l'Orientation et des métiers

les 3 et 4 février à Tours

Pour en savoir plus

Forum Emploi de Bordeaux Sciences Agro

le 8 février à Bordeaux

Pour en savoir plus

Remarques, commentaires, informations... N'hésitez pas à nous contacter : contact@jobagroalimentaire.com Toute reproduction ou représentation, même partielle, du contenu de la Newsletter ou de l'un de ses éléments est interdite sans l'autorisation express de l'APECITA.
Rédacteur : Philippe PELVET
Contact : Stéphanie MEAUDE – Webmastrice de www.jobagroalimentaire.com
Mail : contact@jobagroalimentaire.com

This e-mail has been sent to newsletter@newslettercollector.com, click here to unsubscribe.

APECITA Jobagroalimentaire

1 rue Cardinal Mercier 75009 PARIS