n°93

Ils recrutent avec Jobagroalimentaire

Ils recherchent des technico-commerciaux en agroalimentaire

Le technico-commercial en agroalimentaire cumule deux compétences : la parfaite connaissance du produit et la fibre commerciale. Il travaille généralement pour une entreprise de transformation, un grossiste, une centrale d’achat ou une grande surface. La plupart du temps sur le terrain, avec les clients ou les fournisseurs, il cherche à mettre en parfaite adéquation les besoins spécifiques de ses interlocuteurs avec les particularités du produit. Il doit en effet leur fournir une prestation sur mesure en adaptant sa proposition commerciale à chaque demande, notamment en matière de conditionnement et de prix. Ses principales qualités sont : motivation, dynamisme, sens relationnel, goût du travail en équipe, rigueur et fiabilité. Beaucoup de formations préparent à ce métier, mais les plus pertinentes sont incontestablement le BTSA technico-commercial, le BTS management commercial opérationnel et le DUT techniques de commercialisation, éventuellement complétés par une licence professionnelle en agroalimentaire et agrofournitures.

On trouvera sur le site Jobagroalimentaire quelques offres d’emploi correspondant à ce métier.

Ils créent des emplois

Acteur incontournable de l’industrie agroalimentaire française, Lesaffre (Hauts de France) investit dans la recherche et envisage de recruter 220 collaborateurs en 2023.

Les Occitanes, l’entreprise de Castelnaudary (Aude) spécialisée dans les plats cuisinés, recrute 12 opérateurs (trices) de production techniques ou spécialisés, 5 conducteurs de ligne et préparateurs de commande. Pas besoin de diplômes ; l’entreprise forme.

Entremont, la plus importante des marques du groupe Sodial, recrute une quarantaine de personnes pour son site de production de fromages d’Annecy (Haute Savoie).

Parcours – carrière

Michael Guilbaud, responsable production à l’union des caves coopératives Plaimont

Rien ne prédestinait Michael Guilbaud à travailler dans l’agroalimentaire ; originaire de Clermont Ferrand, un père salarié chez Michelin, une maîtrise en amélioration industrielle… Mais son premier emploi chez un fabricant de portes l’amène dans le Gers, un département où règnent les produits agricoles.

Souhaitant évoluer, il prend un poste de logistique chez un producteur de foie gras puis dans un domaine viticole, toujours dans le Gers. Enfin, en 2008, « j’ai saisi l’opportunité d’intégrer Plaimont, une coopérative, ce qui me permettait de renouer, après Limagrain où j'avais travaillé quelques mois après mes études, avec l'esprit coopératif qui me correspondait bien », explique-t-il. « J’ai été recruté comme responsable de production, surtout pour mes compétences en amélioration industrielle et en organisation. Je suis en charge de l’organisation de l’atelier, depuis la mise en bouteille jusqu’à l’habillage et le conditionnement, poursuit-il. La fonction comprend le management des 25 collaborateurs de la production, ce qui le conduit à placer l’empathie et l’écoute aux premiers rangs des qualités requises par sa fonction, car, comme il le précise : « L’esprit coopératif, c’est l’humain au centre de l’entreprise. Il faut savoir faire confiance et comprendre les personnes ; chacune a ses compétences et son approche des problèmes ». 

Au bout de quinze ans à ce poste, Michael Guilbaud reconnait à l’agroalimentaire de nombreux avantages. « On fait des produits que l’on retrouve dans le quotidien des gens et dont on peut être fier. Ce sont des métiers indispensables où l’on peut progresser. L’agroalimentaire s’ouvre de plus en plus et pour peu qu’on soit motivé et qu’on ait envie d’apprendre, on peut y faire une belle carrière », résume-t-il. 

A l'école de l'IAA

Avec Opcalim, la formations aux métiers de l’alimentaire entre dans une nouvelle ère

Ce projet qui utilise la technologie de la réalité virtuelle permet d’acquérir des connaissances techniques et des compétences opérationnelles dans les conditions du réel. Pour cela une plateforme numérique, ou entreprise virtuelle, recrée un univers professionnel, accessible à distance et à n’importe quel moment, et propose différents scénarios pédagogiques. Pour les concepteurs, l’impact serait plus important qu’avec la parole car les notions sont mieux intégrées quand on vit une situation. Coté entreprises, les avantages sont nombreux : les « machines virtuelles » sont toujours disponibles, on peut répéter à l’infini, on n’utilise pas de vraie matière…

Plusieurs modules de formation existent déjà, notamment sur les thèmes de l’hygiène, la sécurité et le nettoyage. Trois modules sont en cours de développement : sur le sertissage, la conduite en ligne et la maintenance. Il est prévu que l’entreprise virtuelle se dote de nouveaux modules, en fonction des besoins des entreprises et des autres utilisateurs (les CFA par exemple).

Ressources humaines

Comment remotiver son équipe ?

Depuis la crise sanitaire, 4 salariés sur 10 avouent être moins motivés qu’avant. Le phénomène affecte principalement les jeunes, les cadres et les professions intermédiaires. Le rôle des managers pour redonner de l’élan et de l’envie au quotidien de ses collaborateurs est primordial. Dans un article de Courrier Cadres, Fabienne Broucaret, la rédactrice en chef, explique que le manager dispose de plusieurs leviers pour remotiver, dont notamment :

  • la création d’un climat engageant au sein de l’équipe, en  respectant les valeurs prônées par l’entreprise, les règles adoptées et en garantissant l’équité et le sentiment de justice,
  • l’identification et la prise en compte des sources de motivation (et de démotivation) de chacun, 
  • la pratique de la reconnaissance au travail, au vu pas seulement des résultats, mais aussi de la qualité du travail et de l’effort fourni,
  • le développement du sens du travail à effectuer, en insistant autant sur le pourquoi des choses que sur le comment.

L’article, qui pointe aussi les écueils et les comportements à éviter, est court mais suffisamment clair pour inspirer un manager à la recherche de solutions pour rebooster son équipe.

Informations sociales

Quelles expériences comptent pour la retraite ?

Au moment où les discussions autour du projet de réforme des retraites battent leur plein, il n’est pas inutile de savoir si les expériences professionnelles engrangées quand on est jeune donnent lieu à cotisations et ouvrent par conséquent des droits à la retraite. En fait cela dépend du statut, 

  • Les jobs d’été et jobs étudiants, dès lors bien sûr qu’ils sont déclarés par l’employeur, sont soumis à cotisations retraite et permettent d’engranger des trimestres.
  • Les activités en free-lance, sous régime de micro-entrepreneur, permettent aussi de bénéficier de droits à la retraite, à condition qu’elles soient facturées, ce qui entraine le prélèvement de cotisations.
  • Les périodes d’activité dans le cadre de contrats d’alternance (apprentissage ou professionnalisation) sont validées comme celles des autres salariés de l’entreprise.
  • L’indemnité minimale de stage n’est pas soumise à cotisations sociales et ne donne donc aucun droit à la retraite. Par compte si la gratification est supérieure au minimum, le dépassement donne lieu à cotisations et est pris en compte.
  • L’indemnité forfaitaire mensuelle versée dans le cadre du service civique, même si elle n’est pas considérée comme un salaire, fait l’objet de cotisations sociales retenues par l’assurance retraite. Il en est de même pour le volontariat en entreprise (VIE) ou en administration (VIA), dès lors que la mission dure plus de 6 mois.

Actualités

Pays de la Loire. La Région organise, durant tout le mois de mars, une tournée de l’orientation et de l’emploi dans les cinq chefs-lieux de département. L’objectif est de faire découvrir les métiers des sept filières qui recrutent dans la région, dont l’agroalimentaire, et de faciliter la rencontre des candidats et des recruteurs, grâce à une « grande roue de l’emploi », gigantesque job-dating qui permettra de rencontrer des représentants d’entreprises. Pour en savoir plus

Bretagne. Dans le Finistère, la seconde édition du salon 24h emploi et formation s’est déroulée le 2 mars dernier. Plusieurs centaines d’offres y ont été proposées par une trentaine d’entreprises et d’organismes de formation. Le secteur agroalimentaire y était représenté.

Dans son baromètre du 1er trimestre 2023, l’Apec annonce que les intentions de recrutement de cadres des entreprises restent importantes. Celles-ci considèrent en effet que « la crise énergétique a essentiellement affecté leurs marges, et non leur activité, ce qui ne freine pas le recrutement des cadres ».

Vient de paraître

« L’avenir de l’alimentation et de l’agriculture - les leviers et les acteurs de la transformation » (rapport de la FAO)

Ce rapport publié par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture part du constat que de nombreux objectifs de développement durable ne seront pas atteints et que, si les systèmes agroalimentaires mondiaux ne sont pas profondément transformés, la planète sera menacée par « une insécurité alimentaire persistante, une dégradation des ressources et une croissance économique non durable ».

Les principaux facteurs socio-économiques et environnementaux qui expliquent cette situation sont la pauvreté et les inégalités, l’instabilité géopolitique, la rareté et la dégradation des ressources, ainsi que le changement climatique. Le rapport, qui propose quatre scénarios de transformation des systèmes agroalimentaires, insiste sur quatre pistes sources de changement : une meilleure gouvernance, des consommateurs plus exigeants et mieux informés, une meilleure répartition des ressources, un meilleur accès aux technologies innovantes.

Salons / Jobdating

Explore les filières - 2ème édition

Du 14 mars au 11 mai, suivez nos webinaires avec votre classe !

6 webinaires Filières sont prévus :

  • Agriculture bio
  • Forêt
  • Agroéquipement
  • Energies renouvelables
  • Aquaculture
  • Gestion de l'eau

Inscription obligatoire

Pour en savoir plus

Food Talent

le 16 mars à Rennes

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