n°95

Ils recrutent avec Jobagroalimentaire

Ils recherchent un conducteur (trice) de ligne agroalimentaire

Chargé de préparer, organiser et contrôler le fonctionnement des installations constituant une ligne de production ou de conditionnement, le conducteur de ligne dirige les travaux des opérateurs de production et des conducteurs de machines affectés à la ligne. Au quotidien, il coordonne et régule l’activité de production par l’approvisionnement en matières premières et en emballages, s’assure du bon fonctionnement des équipements, valide la qualité des produits par le biais de contrôles simples, assure la maintenance de premier niveau. Il applique les règles qualité, hygiène, sécurité et environnement (QHSE). C'est donc un poste à responsabilités : respect des délais, des cadences, de la qualité et du coût des produits. Il anime une équipe et doit faire preuve d'autorité et de pédagogie. Il exerce son métier sous la conduite d’un chef d’équipe de production ou d’un chef d’atelier, métiers vers lesquels il peut d’ailleurs évoluer.

. Plusieurs entreprises proposent actuellement ce type de poste. On les retrouvera sur Jobagroalimentaire.

Ils créent des emplois

La coopérative Arterris (Castelnaudary-Aude) réitère comme chaque année sa campagne de recrutement avec, à la clé, une quarantaine de contrats CDI à pourvoir et 600 emplois saisonniers pour les récoltes de céréales d’été et d’automne.

L’entreprise Marie (Briec-29), spécialisée dans la fabrication de plats cuisinés, recherchait encore mi-avril une vingtaine d’intérimaires.

Implantée à Ploudaniel (Finistère), la jeune entreprise Tinctura, qui produit à façon des extraits naturels liquides marins et végétaux, recrute pour continuer à se développer.

Ultra Premium Direct (Agen- Lot et Garonne), qui produits des aliments pour chiens et chats, est à la recherche d'une quarantaine de nouveaux collaborateurs sur Agen, Bordeaux et dans toute la France. Une dizaine d'alternants est également attendue.

Parcours – carrière

François Dupuis, chef de projet R&D à l’ADRIANOR

« Très jeune j’ai ressenti une forte sensibilité cuisine-produits et ai été attiré par le monde de l’industrialisation », lance François Dupuis pour expliquer ses études d’ingénieur agroalimentaire et sa spécialisation en Recherche et Développement. Après plusieurs expériences professionnelles de quelques années dans la qualité, la production et la R&D pour différents produits, il entre chez Brioche Pasquier en tant qu’expert process sur la ligne de production viennoiserie du site d’Aubigny en Artois.

« J’avais déjà balayé différentes tailles d’entreprises et plusieurs secteurs d’activité et je m’étais rendu compte que ce qui m’intéressait c’est le travail de cuisine, son automatisation et le passage du pilote à la ligne de production ». A ce poste pendant 7 ans, il se voit également confier une mission importante de formation à l’occasion de la construction d’un site en Grande Bretagne. Puis lorsque l’entreprise crée un service R&D, il en prend la responsabilité. Il la gardera pendant cinq ans, jusqu’au moment où il considère avoir un peu fait le tour de sa fonction et ressent le besoin d’élargir son horizon professionnel.

Le poste de chef de projet R&D ingrédients étant à pourvoir à l’Adrianor, le Centre Technique Agroalimentaire des Hauts de France, il postule et est retenu. « Je connaissais déjà l’ADRIANOR mais c’est la culture de la formation du centre et le fait de travailler sur tous les secteurs d’activités agroalimentaires et sur les ingrédients qui m’ont attiré », explique-t-il. Aujourd’hui ses missions sont multiples, depuis la veille et le sourcing d’ingrédients pour les autres chefs de projets jusqu’à la caractérisation des propriétés techno-fonctionnelles d’ingrédients pour des fournisseurs, en passant par des actions de formation dans les entreprises. « Je fais un métier d’innovations et où il faut se remettre en question pour faire évoluer les recettes », dit-il avant de reconnaitre qu’il n’a jamais regretté de travailler dans l’agroalimentaire, « un secteur dynamique, qui a des moyens, où il y a des possibilités d’évolution et où finalement il y aura toujours du travail ».

A l'école de l'IAA

Le BTSA Bioqualim de Surgères cherchent des candidats

Orienté produits céréaliers, ce BTSA du Campus d’alimentation de Surgères a vu son référentiel entièrement rénové pour la rentrée 2023 et son diplôme disposer d’un nouveau règlement. Les diplômés s’orienteront vers des métiers de responsable d’atelier de transformation ou de silo, de technicien R & D, de chef meunier, ou encore d’assistant QHSE (qualité, hygiène, sécurité, environnement). Ils pourront aussi choisir de poursuivre leurs études en licence pro ou en école d’ingénieurs. La formation, proposée par apprentissage, s’adresse aux titulaires d’un bac scientifique, technologique ou professionnel, mais il n’est pas obligatoire d’être issu d’une filière scientifique. « (Elle comprend) de nombreux ateliers pratiques qui permettent une mise en application réelle et concrète puisque les produits sont commercialisés. Les jeunes fabriquent, par exemple, des biscuits ou des brioches. Et ce avec des machines de très haute technologie, nous avons notamment un moulin pilote extrêmement performant. Pourtant, nous manquons de cerveaux et de bras. Nous avons un problème d’image qui touche l’agroalimentaire, c’est dommage », regrette Romuald Sobocinski, le directeur adjoint du Campus, qui rappelle qu’un jeune qui sort de son école peut avoir entre 4 et 10 offres d’emploi.

Ressources humaines

Les réunions sont-elles pires à distance qu’en présentiel ?

Difficile de dire ce qui l’emporte entre les avantages et les inconvénients des réunions à distance. En fait, comme souvent, la réponse est avant tout à l’appréciation de chacun. 

Plus respectueuses des horaires, plus courtes, plus structurées, enregistrables, mais aussi moins discriminantes (tout le monde s’exprime), sont les avantages assez unanimement reconnus. Sans oublier, pour les entreprises éclatées sur plusieurs sites, l’économie en « frais » de déplacement, et pour les salariés le gain en temps de déplacement. A l’inverse, elles sont plus fatigantes (car exigeantes en concentration), peu adaptées à la créativité, parfois trop techniques et formelles, pas toujours de bonne qualité à cause des outils de visioconférence utilisés, et pénalisées par la perte du non verbal souvent aussi important que le verbal. 

La conclusion à Bertrand Duperrin, auteur d’un article sur le sujet : « Les réunions à distance ne sont pas forcément pires que les réunions au bureau, elles sont même parfois meilleures. Il ne faut pas non plus les accuser de problèmes qui existaient déjà avant : le manque de gouvernance, de structure, de règles n'est pas nouveau. En présentiel c'était inefficace, à distance c'est juste pire. Mais ça n'est pas un problème de distance ».

Informations sociales

Proposition de CDI à l'issue d'un CDD : nouvelles obligations à la charge des entreprises

Contenues dans la loi de décembre dernier portant mesures d’urgence relatives au fonctionnement du marché du travail en vue du plein emploi, ces deux nouvelles obligations visent à mieux encadrer la proposition d’embauche en CDI faite à un salarié à l’issue d’un CDD. La première oblige l’employeur à notifier la proposition par écrit au salarié, dès lors qu’il s’agit du même emploi ou d’un emploi similaire, que la rémunération est au moins équivalente pour une durée de travail équivalente et qu’il n’y a pas changement du lieu de travail. La seconde impose à l’employeur, en cas de refus du salarié de la proposition de CDI et si l’emploi proposé était le même ou similaire, était assorti d’une rémunération au moins équivalente pour une durée de travail équivalente et n’entrainait pas de changement du lieu de travail, d’en informer Pôle Emploi et d’en justifier le caractère similaire.  Des obligations de même nature sont prévues pour toute proposition d’un CDI à salarié intérimaire.

Actualités

Concurrencés par les produits locaux ou sans OGM moins chers, attaqués sur leurs valeurs sociales, touchés par la baisse de pouvoir d’achat des Français, les produits bio voient leurs ventes s’effondrer (- 7,2% en grandes surfaces, - 12% en magasins spécialisés). Après les années de croissance, l’emploi dans le secteur devrait en pâtir.

La dizaine d’acteurs de la grande distribution et de l’agroalimentaire (Carrefour, Leclerc, Lactalis…) sondés par Capital prévoient de recruter plus de 100.000 nouveaux collaborateurs en France cette année.

Du 20 au 26 avril s’est tenue la Semaine de l’Alternance dans l’agriculture et l’agroalimentaire organisée par l’APECITA. Pendant 7 jours se sont succédées plusieurs actions (webinaires et pitchs entreprises) visant à aider les jeunes à rechercher un contrat d’alternance et les entreprises à se présenter. Plus de 500 inscriptions ont été enregistrées à ces évènements animés par les conseillères (ers) de l’association. Les candidats à l’alternance ont pu découvrir plus de 600 offres mises à leur disposition. L’opération se poursuivra tout au long de l’année, notamment les webinaires qui resteront accessibles sur le site de l’APECITA.

Vient de paraître

Les fiches pratiques Qualité de Vie au Travail de l’ANIA.

Soucieuse d’apporter des pistes d’actions concrètes en matière de qualité de vie au travail, l’ANIA a réalisé, avec la collaboration des ARIAS de Normandie et Occitanie, un jeu de 9 fiches pratiques à l’intention des entreprises agroalimentaires.

Auparavant l’organisme national avait réalisé une enquête auprès d’échantillons de candidats à l’emploi et d’employeurs du secteur. Celle-ci n’avait fait que confirmer l’importance de la qualité de la relation qu’entretient l’entreprise avec ses salariés, la plaçant même avant la rémunération dans l’échelle des attentes de ceux-ci pour leur futur emploi.

Les fiches ainsi conçues sur la base des réponses à l’enquête ont pour objectif d’aider les entreprises à agir efficacement pour attirer les profils qu’elles recherchent et fidéliser durablement leurs salariés. Elles traitent des réelles attentes des candidats vis-à-vis de leur futur employeur, des moyens d’attirer, intéresser et retenir les collaborateurs, et des outils pour les fidéliser.

Salons / Jobdating

Explore les filières - 2ème édition

Du 14 mars au 11 mai, suivez nos webinaires avec votre classe !

6 webinaires Filières sont prévus :

  • Agriculture bio
  • Forêt
  • Agroéquipement
  • Energies renouvelables
  • Aquaculture
  • Gestion de l'eau

Inscription obligatoire

Pour en savoir plus

Alternance Day Agri-agro

Le 11 mai à Lempdes (63)

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Salon Agro Hauts de France

Le 23 mai à Arras

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MécaElevage

Le 25 mai à Evellys / Naizin (56)

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