Toutes les actus RH Emploi et Formation en agroalimentaire

n°75

Ils recrutent avec Jobagroalimentaire

Ils recherchent un chef de secteur

Dans une entreprise agroalimentaire, un chef de secteur organise, anime et coordonne les programmes commerciaux pour un secteur déterminé (type de marché/produit, type de clientèle, géographique).  Il suit et analyse les résultats des ventes. Il initie et conduit des opérations et négociations commerciales, notamment pour des comptes clients spécifiques. Il encadre une (ou des) équipe (s) de commerciaux. Très autonome dans son travail, un chef de secteur doit être fin négociateur, diplomate et doit savoir rassurer les clients grâce à son sens du contact et de la communication. Il doit faire preuve de combativité au quotidien. Le métier requiert un niveau d’étude minimum Bac +2 à Bac +5. Il existe au sein d’écoles de commerce des BTS spécialisés (force de vente, négociation et relation client, management des unités commerciales…) qui préparent bien à la profession, mais les Universités proposent également des formations tout à fait adaptées (DUT, Master, DESS).

Ils créent des emplois

Le groupe agroalimentaire Euralis recrute, pour son site de Maubourget (Hautes Pyrénées) spécialisé dans la production de foie gras, 350 collaborateurs (techniciens de maintenance, chefs d’équipes de production, conducteurs de machines, animateurs de ligne).

Poursuivant son agrandissement et sa modernisation, Cité Gourmande, le spécialiste des produits surgelés à base de pommes de terre, souhaite recruter 8 jeunes de moins de 26 ans en contrat d’alternance. 

Biovence, le fabricant de pâtes bio basé à Entraigue sur la Sorgue (Vaucluse), continue d’innover et de créer des emplois (6 CDI recrutés l’an dernier).

Kokiriki (Pontchâteau – Loire Atlantique), l’entreprise qui produit des substituts végétaux de charcuteries, continue d’investir pour se développer et envisage de passer ses effectifs de 5 salariés et 20 intérimaires aujourd’hui à 50 salariés d’ici à cinq ans.

Bridor, la filiale de boulangeries industrielles du groupe breton Le Duff, recrute 150 personnes en CDI (agents de production, agents de maintenance, hygiène…) pour ses usines de Servon-sur-Vilaine (Ille-et-Vilaine) et Louverné (Mayenne). Elle recrute également pour ses sites de production de Düsseldorf en Allemagne  et d’Amérique du Nord.

Le fabricant de pains et viennoiseries Les Moulins de la Catalogne (Castelnaudary – Aude) entend recruter pour accompagner son projet de doublement de chiffre d’affaires dans les trois ans à venir.

Toujours à Castelnaudary, Occitane plats cuisinés propose 30 postes dans les fonctions de conducteurs de ligne, agents de fabrication, préparateurs de commande, techniciens de maintenance et opérateurs de conditionnement.

Le groupe coopératif Laïta annonce le recrutement de 20 salariés pour son unité de production (Créhen – Côtes d’Armor) d’ingrédients laitiers premium et de poudres de lait infantile.

Parcours – carrière

Gaëlle Leroux, Responsable des Ressources Humaines dans une PME agroalimentaire

Après sa licence en économie (AES) effectuée sans projet professionnel vraiment arrêté, Gaëlle débute sa carrière en travaillant pendant treize ans dans un centre de formation de la sécurité routière ; d’abord comme formatrice puis comme responsable pédagogique, elle découvre les ressources humaines (RH) en s’occupant de formation et de recrutement. Mais surtout elle travaille avec des psychologues et apprend à leur contact « à se mettre à l’écoute des gens ».

En 2014, le désir de changer la conduit à reprendre une formation pour parfaire ses connaissances en RH ; une licence pro suivie d’un master 2 effectué en alternance chez un fabricant de cheminées. Puis elle est recrutée en CDD à mi-temps par les Minoteries Bellot, une PME de 90 salariés qui recherche une Responsable RH ; l’ampleur des missions est telle que rapidement elle passe en CDI à temps plein. Surtout elle découvre le monde de l’agroalimentaire où, comme elle l’explique, « les gens croient en ce qu’ils font, sont fondamentalement motivés et même passionnés, des atouts particulièrement précieux lorsqu’il a fallu répondre à la forte demande en farine pendant le confinement ». Ce qu’elle apprécie le plus dans son poste ? D’abord la diversité des missions qui vont du recrutement et de l’intégration des nouveaux collaborateurs à la formation des salariés en place, en passant par le suivi des entretiens annuels et l’accompagnement des personnes, notamment celui des managers pour les aider à piloter leurs équipes. Mais aussi, et peut-être surtout, Gaëlle aime la proximité avec les salariés et la direction, un atout important pour elle qui avoue « adorer les contacts humains ».

A l'école de l'IAA

Fauchon crée son école

Cette école, qui concrétise le rêve de Samy Vischel, le PDG de Fauchon, ouvrira ses portes à Rouen dès la rentrée 2021. L’ambition est de permettre à tous les passionnés de cuisine de réaliser leur objectif mais aussi de les préparer à véhiculer l’art de vivre à la française. L’école va donc former les futurs acteurs de la gastronomie de demain en proposant différentes formations. Pour les personnes en reconversion professionnelle, des formations professionnelles ouvriront dans diverses spécialités : cuisine, boulangerie, pâtisserie, traiteur, chocolatier confiseur, barman, brasseur malteur, sommelier… Un bachelor conduit en partenariat avec Noema business school, permettra à des jeunes bacheliers d’acquérir les compétences pour devenir les futurs managers de la gastronomie. L’école Fauchon proposera une pédagogie innovante où l’étudiant sera acteur de sa formation. Les infrastructures seront haut de gamme, à l’image de l’ambition de l’école qui est de former les grands Chefs de demain.

Ressources humaines

L'expérience collaborateur sort renforcée de la crise

Quelle entreprise ne cherche pas aujourd’hui à avoir des collaborateurs engagés, à améliorer sa performance globale, à proposer une bonne qualité de vie au travail et à être attractive ? Ce sont en tous cas, d’après le baromètre de Parlons RH et dans cet ordre, les objectifs assignés par les employeurs à l’ « expérience collaborateur ».

Au point que celle-ci est devenue une priorité pour beaucoup d’entre eux, et la crise sanitaire n’a fait que conforter le phénomène. En effet, toujours selon ce même baromètre, 43 % des entreprises françaises ont mis en place une politique d’expérience collaborateur l’an passé, contre 25 % il y a deux ans. 70 % envisageraient de le faire à plus ou moins long terme. On trouvera dans un récent article de Tribune Verte toutes les précisions sur les enjeux de ce qui n’est pas une simple mode mais est appelé à marquer profondément la vie dans les entreprises du XXIème siècle.

Informations sociales

Congé paternité : un nouveau régime depuis le 1er juillet

Un décret publié en mai dernier apporte des précisions concernant le congé paternité. Tout d’abord sa durée est portée de 11 à 25 jours. Il s’applique au père de l’enfant mais aussi à toute personne vivant en couple avec la mère. Le congé est ouvert sans condition d’ancienneté et quel que soit le type de contrat de travail (CDI, CDD, contrat temporaire).

L’employeur doit être averti, par écrit ou par oral, au moins un mois avant. Le congé doit être pris dans les 6 mois suivant la naissance de l'enfant. Il comporte deux périodes distinctes : une période obligatoire de 4 jours prise immédiatement après la naissance de l’enfant, et une période de 21 jours qui peut être fractionnée en deux périodes de 5 jours minimum. Rappelons que c’est la Caisse Primaire d’Assurance Maladie qui verse les indemnités journalières et que le congé de paternité entraine la suspension du contrat de travail mais que le salarié conserve tous ses droits (démission, retour à l’emploi, congés payés…).

Actualités

Le marché de Rungis, situé au sud de Paris, va s’étendre au nord de la capitale. L’objectif de ce projet, baptisé Agoralim, est de créer, entre Roissy - Charles de Gaulle et Le Bourget, une nouvelle infrastructure qui comprendra un centre de production maraîchère agroécologique,  une légumerie pour cultiver et transformer la production, une conserverie, une ferme pédagogique pour le grand public et une ou deux plateformes de distribution. 

Avec la réouverture des terrasses des bars et restaurants, les industriels qui fournissent les restaurateurs ont retrouvé le moral. En effet la restauration représente près de 20% des débouchés des industriels du secteur.

Avec 1 500 établissements et 60 000 salariés l’agroalimentaire représente 41 % des emplois industriels de la Bretagne. Le secteur souffre toutefois d’un déficit d’image. C’est pourquoi l’Association Bretonne des Entreprises Agroalimentaires (ABEA) souhaite travailler sur certaines idées reçues et rappeler que les usines se modernisent et font énormément de travail sur l’ergonomie et la polyvalence des postes.

Vient de paraître

Quelles réalités économiques pour l'industrie alimentaire en 2021 ?

Dans sa dernière note de conjoncture, l’Ania dresse le bilan de santé économique et financier de l’industrie agroalimentaire. Après avoir rappelé le poids de cette dernière dans l’économie nationale, tant au plan de son chiffre d’affaires (18%), de sa valeur ajoutée (16%) que de l’emploi (500 000), l’association des IAA indique que la baisse de rentabilité enregistrée ces derniers mois prépare mal les entreprises à préserver la souveraineté alimentaire du pays. La guerre des prix en GMS et la hausse continue des matières premières, de l’énergie et des transports, ont en effet entrainé un effondrement des marges.

Dans ce contexte, « les industriels pourraient être contraints de s’approvisionner à l’étranger voire de délocaliser leurs sites de production, ce qui serait totalement contraire à l’objectif de souveraineté alimentaire assigné aux acteurs de la filière » indique l’Ania qui appelle à un « renforcement du tarif des fournisseurs », condition sine qua non pour investir, innover mais aussi revaloriser le revenu agricole.

Salons

ALINA

Du 28 au 30 septembre à Bordeaux (33)

Pour en savoir plus

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Rédacteur : Philippe PELVET
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