n°76

Ils recrutent avec Jobagroalimentaire

Ils recherchent leur responsable compte clé

Egalement appelé responsable grand compte, ce métier consiste à piloter toutes les opérations commerciales liées aux comptes stratégiques de l’entreprise et à faire en sorte de les conserver au sein de cette dernière. Cela commence par le diagnostic global du marché, de l’entreprise et des clients, suivi de l’élaboration du business plan puis de sa mise en œuvre. Les compétences nécessaires sont multiples : maitrise des techniques de prospection et de ventes, capacité à mener une négociation commerciale, leadership, sens de l’écoute, aisance relationnelle, management d’équipe… La voie classique pour parvenir à ce métier est de commencer par une formation de niveau licence ou master dans le domaine de la vente ou de la distribution, puis d’intégrer une entreprise en exerçant un premier poste commercial avant de gravir les échelons avec les années d’expérience, éventuellement en changeant d’entreprise.

Ils créent des emplois

L’entreprise BRIAU, spécialisée dans la fabrication de plats préparés à partir de produits de la mer, a décidé de se développer sur le site d’Agropole à Agen (47) et prévoit d’y créer 150 emplois à horizon 5 ans.

Le groupe Agromousquetaires propose de recruter 200 alternants pour la rentrée prochaine sur ses sites de St Père en Retz (Laiterie Saint Père – 44), Charmes sur Rhône (Antartic II – 07), St Evarzec (Filet Bleu – 29) et Joué Lès Tours (Le Fournil du Val de Loire – 37).

Harrys, filiale de Barilla France, qui souhaite installer une nouvelle ligne de pain de mie sans croûte dans son unité de Talmont-Saint-Hilaire (85),  compte créer 30 emplois.

La Compagnie des Pyrénées (Mérens lès Val – Ariège), jeune entreprise qui produit de l’eau 100% éco responsable, a prévu de recruter 10 personnes d’ici la fin de l’année et 10 de plus dans les 5 ans.

Lactalis AOP & Terroirs, qui produit le célèbre Roquefort sur son site de Roquefort sur Soulzon (12), doit remplacer de nombreux départs en retraite sur des postes très variés (au moins 100 recrutements prévus dans les deux ans à venir).

La Charcuterie du Moulin (Saint Aubin des Coudrais - 72) se délocalise sur la commune voisine de

L’enseigne américaine de distribution Costco devrait ouvrir un deuxième magasin en France, à Pontault-Combault (77) exactement, et proposer 300 postes dans les métiers les plus variés (hôtes de caisse, de logistique, de vente, préparateurs alimentaires…).

La Maison Gabriel Boudier (Dijon – 21), spécialiste de la Crème de Cassis de Dijon, engage une nouvelle étape de son développement et prévoit 40 nouvelles embauches.

Parcours – carrière

Didier Renou, Responsable Qualité à la Coopérative Océalia

C’est par goût pour la chimie mais aussi pour les stages en entreprises que Didier Renou choisit de faire le Master « Chimie Analytique et Qualité » de l’Université de Poitiers. Au cours de la formation, il apprend à connaitre l’univers de la qualité, avec ses exigences mais aussi les espoirs qu’il suscite dans les entreprises au début des années 2000.

Diplôme en poche, il est recruté en tant que responsable qualité à Sphère Production, une petite entreprise de Saintonge spécialisée dans la fabrication de pop corn et filiale du groupe coopératif Océalia. C’est là qu’il découvre l’agroalimentaire et surtout fait connaissance avec le monde « impitoyable » de la grande distribution et ses cahiers des charges toujours plus contraignants. Au bout de deux ans, il candidate avec succès au poste d’animateur sécurité alimentaire nouvellement créé par Océalia. Mission principale : « faire en sorte que les céréales qui sortent des silos soient de la meilleure qualité possible » résume-t-il, sans oublier d’ajouter : « J’ai tout appris : le monde des céréales, l’animation auprès des opérateurs de la filière, des services de la coopérative et des agents de silos ». En 2017, il devient Responsable Qualité du Groupe Agriculture. Avec sa petite équipe composée d’une technicienne qualité et de deux auditeurs, il réalise des audits internes, contrôle la qualité des grains, s’assure du maintien des certifications, fait de la veille documentaire, gère les non conformités… Autant d’activités où « il faut constamment échanger avec les gens du terrain et l’ensemble des services, faire beaucoup de communication et de pédagogie, mais aussi montrer une grande ouverture d’esprit, ne serait-ce que pour rester ouvert aux demandes des clients ou pour intégrer les récentes innovations technologiques du secteur des céréales ».

A l'école de l'IAA

Un centre de formation en ligne, exclusivement réservé aux entreprises agroalimentaires

C’est une première et c’est l’Ania qui en est à l’origine. En effet l’association des entreprises agroalimentaires s’apprête à ouvrir, sous le nom d’ANIA-FORMATIONS le premier centre de formation réservé aux entreprises agroalimentaires (TPE, PME, ETI et grandes entreprises). Confié à l’IRFD (Institut des Relations Fournisseurs Distributeurs), il vise à permettre aux salariés et acteurs du secteur de se former, se professionnaliser et développer leurs compétences aux enjeux du marché. Pour le démarrage, le catalogue comprend 50 propositions de formations, dans les domaines les plus variés tels que l’art des négociations, la maitrise du cadre juridique, la gestion de crise ou encore la sécurité et la qualité des aliments. ANIA FORMATIONS pourra également répondre aux besoins spécifiques des entreprises en organisant des formations sur mesure.

Ressources humaines

La confiance, clé du télétravail

« Dans tous les pays on note que le principal frein au télétravail est la méfiance envers les travailleurs et l’assimilation du travail à de la présence » lance André-Yves Portnoff dans un entretien accordé en avril dernier au site  helloworkplace. 

De ce constat cruel mais assez réaliste, le professeur expert en management tire des leçons pour les entreprises qui souhaitent, non seulement développer le télétravail, mais aussi gagner la bataille de la productivité face à leurs concurrents. Pour lui, les organisations doivent aujourd’hui « choisir entre deux options : une vision court-termiste de profit immédiat pour quelques-uns  et une autre, de long terme, basée sur un management de confiance et un contrôle du travail par le résultat ». Et de citer en conclusion Edgar Morin pour qui « il faut cesser de sacrifier l’essentiel à l’urgent, car l’essentiel est devenu urgent ». Un article pour tous, mais surtout pour les derniers réfractaires au télétravail.

Informations sociales

L'impact de la crise sanitaire sur le dialogue social et les relations sociales

Cet impact a été mesuré à travers une enquête réalisée en début d’année par l’Anact (Association Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail) auprès de 1415 représentants des employeurs et des salariés. 

Elle fait apparaitre que les réunions entre les représentants du personnel et la direction se sont poursuivies, avec souvent une intensification du dialogue social et une forte capacité à résoudre les difficultés liées à la crise (organisation du travail, mesures sanitaires, information sur les conséquences économiques pour l’entreprise…). Elle montre aussi que les moyens techniques (ex : réunions en visio) n’ont pas toujours fait l’objet des adaptations nécessaires. Par ailleurs les relations entre acteurs de l’entreprise ne semblent pas avoir été souvent modifiées, 35 % des interrogés estimant qu’elles se sont plutôt dégradées. Enfin pour beaucoup de répondants les sujets de discussion pour les mois à venir ne devraient pas manquer : organisation du travail, suivi du télétravail, reconnaissance des métiers et des compétences.

Actualités

D’après un récent rapport du cabinet irlandais Research and Markets, l’intelligence artificielle pourrait générer 30 milliards de dollars dans l’industrie agroalimentaire d’ici 2026 à l’échelle mondiale. Son utilisation permettrait d’améliorer les services pour répondre aux exigences des consommateurs en termes par exemple de disponibilité et rapidité de livraison des denrées.
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Votée par tous les groupes de l’Assemblée Nationale, la loi Egalim 2 devrait permettre d’améliorer le revenu des agriculteurs en rééquilibrant les relations commerciales entre les différents maillons de la chaine. Les PME de l’agroalimentaire ont fait part de leur crainte de se retrouver « prises en étau entre des coûts agricoles non négociables et des baisses de tarif systématiques imposées par la grande distribution ». 

Parallèlement, douze pays membres de l’UE (dont la France) font l’objet d’une procédure d’infraction de la part de la Communauté Européenne pour avoir transposer de façon incomplète une directive qui interdit les pratiques commerciales déloyales dans l’agroalimentaire.
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Vient de paraître

Discriminations à l'embauche : qu'en est-il exactement ?

A un mois d’intervalle viennent de sortir deux études sur l’état actuel des discriminations lors de la recherche d’emploi.

La première, réalisée par Meteojob avec l’Ifop, explique que la situation s’est largement détériorée ces dernières années. Le sondage effectué auprès de 50 000 salariés révèle en effet que les discriminations, tous types confondus, seraient passées de 11 % en 2011 à 21 % en 2021, l’origine ethnique ou culturelle apparaissant la plus discriminante. Mais les salariés sont-ils les mieux placés pour juger des discriminations qu’ils pensent avoir subies ? 
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La seconde étude est une expérimentation de la Dares sur les inégalités entre les sexes. Elle a consisté à envoyer 4 800 CV fictifs (2 400 femmes et 2 400 hommes) en réponse à des offres d’emploi dans onze métiers différents et à comptabiliser les retours favorables. Il en ressort qu’il n’existe pas d’inégalité de traitement entre les candidatures féminines et masculines, et pas davantage d’ailleurs en fonction de l’origine sociale que pourrait suggérer le prénom du candidat ou de la candidate. D’ici à conclure que les employeurs ne discriminent pas les femmes et cherchent avant tout des compétences, il n’y a qu’un pas, difficile toutefois à franchir si l’on considère que l’entretien d’embauche est  peut être l’étape où se fait la discrimination.
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Salons

ALINA

Du 28 au 30 septembre à Bordeaux (33)

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Rédacteur : Philippe PELVET
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