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Ils recherchent leur responsable conditionnement

Dans l’agroalimentaire, le périmètre de la fonction du responsable conditionnement varie selon la typologie de l’entreprise. Dans une TPE ou PME, il n’est pas rare que cette fonction soit partagée avec celle de responsable de production. Dans une grande entreprise, les fonctions sont distinctes, même si elles présentent des similitudes ; les deux s’exercent sur des lignes de production automatisées ou semi-automatisées.  Chargé de la répartition du produit dans des contenants, le responsable conditionnement a plusieurs obligations : être le garant de la qualité des produits, veiller à la sécurité de ses collaborateurs, travailler sur les améliorations de la ligne. Pour cela, il doit posséder de solides compétences techniques industrielles, faire preuve de qualités d’écoute, d’analyse et d’adaptabilité. Pour accéder à cette responsabilité,  un diplôme de niveau Bac + 5 dans le domaine scientifique ou le conditionnement est requis (école d’ingénieur ou Master Pro en génie du conditionnement ou en packaging, emballage et conditionnement).

Ils créent des emplois

Parcours – carrière

Eric Martin, directeur commercial aux Ateliers de Provence

A sa sortie de l’Ecole Supérieure de Commerce d’Angers, Eric Martin choisit l’agroalimentaire, « un peu parce que mon père travaillait déjà pour l’agriculture » confie-t-il. Après sa coopération militaire en Allemagne chez 3A/Boncolac, il enchaine les expériences de commercial dans plusieurs entreprises agroalimentaires, d’abord à l’export puis sur le marché intérieur. C’est en 2017 qu’il intègre les Ateliers de Provence, une entreprise de Vaucluse qui produit des pâtes fraiches bio sous la marque Coquelicot Provence, dont il a connu le dirigeant quelques vingt ans plus tôt dans une autre entreprise du secteur agro-alimentaire. A ce poste il est chargé de la stratégie commerciale, du développement des nouveaux produits et de l’animation des forces de vente. « Les clients vont des réseaux de distribution spécialisée bio à la grande distribution, en passant par les conserveurs mais aussi la restauration scolaire dont la marché s’avère aujourd’hui très porteur »  explique-t-il. « Cela demande de sentir l’évolution des marchés, d’être toujours à l’écoute des besoins et d’utiliser les bons leviers vis-à-vis des acheteurs » poursuit-il avant d’ajouter que « même si les acheteurs ne sont pas toujours faciles et qu’il faut une bonne résistance au stress, j’aime ce métier pour la diversité de ses activités, la variété des problématiques à résoudre et la multitude des contacts ». Pour finalement conclure, « dans une petite entreprise, on voit très vite les effets de ses actions. Sans compter que dans le bio, on a le sentiment de faire quelque chose d’utile qui va dans le sens de l’histoire ».

Cette dotation a été décidée en avril dernier dans le cadre d’une convention FNE-formation signée entre Ocapiat et la DFEFP (Délégation Générale à l’Emploi et à la Formation Professionnelle) du Ministère du Travail. Elle doit permettre de financer 3000 parcours de formation pour des salariés d’entreprises agroalimentaires en activité partielle ou en difficulté suite à la pandémie. L’objectif est de développer les compétences de ces salariés, face aux défis liés aux mutations numériques, écologiques et logistiques auxquelles sont confrontées ces entreprises. Cette signature « permettra d’éviter des licenciements et de trouver des solutions aux salariés placés dans l’incertitude économique par rapport à leur emploi » explique Ocapiat.

Quel avenir pour le télétravail ?

Dans beaucoup d’entreprises, s’il avait fallu mettre en place le télétravail à grande échelle sans la pression sanitaire, nul doute que les discussions en interne auraient duré des mois. Mais le Covid n’a pas laissé le choix, si bien qu’en quelques heures les employeurs et les salariés les plus récalcitrants ont dû l’adopter, sans même le temps de l’expérimenter.

Vaccination et pass sanitaire : la situation vis-à-vis de la médecine du travail

Après un démarrage lent, le commerce agroalimentaire de l’UE (importations + exportations) a augmenté au cours du premier semestre 2021 par rapport à 2020 ; les exportations ont augmenté de 6 % et les importations ont baissé de 1 %. L’excédent a augmenté de 21 % au cours de la même période.

Le nouveau Président de l’Ania, Jean Philippe André, a présenté le 15 septembre dernier, lors d’une conférence de presse, sa feuille de route pour l’industrie agroalimentaire. Très fragilisée par la flambée des matières premières, celle-ci compte sur les prochaines négociations commerciales avec la distribution et sur la solidarité entre les acteurs de la filière pour redresser la situation.

Créé en 2014 pour guider les consommateurs, le logo nutritionnel Nutriscore pourrait être rendu obligatoire dans toute l’Union Européenne d’ici à la fin de 2022.

L'emploi dans l'agriculture biologique

Agrimax

Du 27 au 29 octobre à Metz (57)

Pour en savoir plus

Sitevi

Du 30 novembre au 2 décembre à Montpellier (34)

Pour en savoir plus

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