Toutes les actus de l'emploi et la formation dans l'agroalimentaire

n°70

Ils recrutent avec Jobagroalimentaire

Ils recherchent un responsable achats

En collaboration avec la direction générale, le responsable achats s’occupe des aspects organisationnels, contractuels, financiers et logistiques des achats de l’entreprise. Il s’agit d’un maillon important de la chaîne logistique dont les missions sont les suivantes : trouver les bons fournisseurs avec qui nouer une relation commerciale durable, négocier les meilleurs tarifs et les meilleurs délais de livraison, et accomplir d’autres tâches encore en lien avec l'approvisionnement. Le responsable des achats doit avoir une importante capacité d'adaptation. Son environnement professionnel peut être amené à changer brusquement, passant d'une situation calme à une pleine urgence. Le stress est interdit dans ce métier ! De plus, la personne candidate pour ce type de poste se doit d'avoir des compétences certaines dans la négociation. Pour accéder à ce métier, un bac est au minimum requis, mais une licence professionnelle spécialisée ou une formation en école de commerce avec un master lui aussi spécialisé « achats » sont de plus en plus recherchées. 

Ils créent des emplois

Afin de répondre à la hausse de son activité et anticiper la quinzaine de départs à la retraite d’ici 2025, la biscuiterie industrielle bretonne Filet Bleu (Saint Evarzec - 29) recrute 20 nouveaux talents (opérateurs, conducteurs de ligne, conducteurs de machine et pâtissiers).

La zone de Saôneor de Fragnes La Loyère (71) a été choisie par un industriel étranger pour accueillir une usine agroalimentaire dans les prochains mois. 80 à 100 nouveaux emplois de toute nature seront créés dès le début d’activité et, à terme, le site pourrait générer plus de 200 emplois.

Parcours – carrière

Louise Manesse, jeune manager de proxilité chez Hochland

Attirée très tôt par l’agroalimentaire et les métiers de la qualité, Louise entreprend des études dans ce domaine : d’abord un DUT « Génie biologique option industrie agroalimentaire » en Lorraine, suivi d’une licence « Productions végétales et industrie agroalimentaire » à Amiens, puis d’un master « Productions fermentaires en Industries Agroalimentaires » en Bourgogne.

Ces formations et les stages qui les accompagnent la confortent dans son choix de l’agroalimentaire mais lui révèlent aussi sa préférence pour le terrain. Son master II en poche, elle cherche un poste qui concilie son souhait de travailler dans le domaine de l’alimentaire et surtout son grand intérêt pour les productions à base de fermentations. Début 2017, la fromagerie Hochland de Dieue sur Meuse la recrute comme manager de proximité. « Je suis chargée de manager plusieurs équipes d’une vingtaine de personnes, et en même temps de suivre la qualité des fabrications fromagères, depuis l’arrivée du lait jusqu’à l’affinage » précise Louise qui a dû s’initier au management des hommes. « Pour cela, mes collègues m’ont beaucoup appris et j’ai suivi des formations » ajoute la jeune manager d’à peine 30 ans qui ne regrette pas ses choix et avoue beaucoup aimer ce qu’elle fait. « Dans mon métier, il faut être très polyvalent et toujours réactif, car on doit souvent faire plusieurs choses à la fois. On ne connait pas la routine. Et puis pour bien manager, j’ai appris qu’il faut être à l’écoute des personnes, s’adapter à chacun, savoir même faire preuve d’empathie, mais pas trop non plus » conclut Louise, qui reconnait que dans cet univers très masculin, ce n‘est pas toujours facile pour une femme de s’imposer, même si pour elle cela n’a pas été un handicap. 

A l'école de l'IAA

Lactalis monte son propre CFA

Le leader mondial du lait et du fromage a décidé d’ouvrir à Laval (53), pour la rentrée 2021, son propre centre de formation d’apprentis (CFA). Cette décision vise à combler le manque d’effectifs venant des écoles partenaires de l’entreprise (Enils, Agrocampus Ouest, ENSAIA de Nancy…). Le centre recrutera du niveau BTS à celui d’ingénieur et accueillera chaque année 150 apprentis. Les métiers en tension, notamment ceux de la production et de la maintenance, seront privilégiés, mais les profils commerciaux de type chefs de secteur y seront aussi préparés. Lactalis consacrera chaque année 850 000 euros par an à ce projet dont l’enjeu est la pérennité des savoir faire de l’entreprise, mais aussi la sauvegarde des métiers de la fabrication fromagère.

Informations sociales

Covid-19 : renforcement provisoire du dispositif FNE-formation

Dans le cadre de la crise sanitaire et du plan France Relance, le dispositif FNE-Formation, qui a pour objet la mise en œuvre de mesures de formation professionnelle, est modifié afin de répondre aux besoins des entreprises en activité partielle ou en activité partielle de longue durée.

Toutes les entreprises, quels que soient leur taille ou leur secteur d’activité, peuvent en bénéficier. Tous les salariés, à l’exception des alternants, sont éligibles. La formation doit permettre au salarié de développer des compétences et de renforcer son employabilité. L’ensemble des coûts de la formation sont pris en compte dans l’assiette des coûts éligibles, à l’exception des salaires qui sont déjà soutenus par l’activité partielle. L’Etat prend en charge 70 % des frais pédagogiques des formations pour les salariés en activité partielle, 80 % pour les salariés en activité partielle de longue durée.

Ressources humaines

Les 7 grands chantiers RH pour 2021

Dans beaucoup d’entreprises, la crise sanitaire a profondément perturbé l’organisation interne, le management, le rapport au travail et le collectif. Avec des salariés dispersés, en télétravail ou sur site, mais aussi souvent fragilisés psychologiquement, il faut recréer l’esprit collectif, rassurer et motiver. Pour cela, les managers doivent faire preuve d’empathie, d’adaptabilité, et même d’inventivité.  On trouvera dans cet article paru sur « My Happy Job » sept axes de réflexion pour aborder la nouvelle année. Il y est notamment question de résilience collective, d’une approche revisitée de la formation et de la mobilité interne, de nouvelles compétences humaines (soft skills) à développer, mais aussi des compensations et avantages à imaginer avec le télétravail, et enfin de « vulnérabilité » du manager.

Actualités

La technopole Bordeaux Technowest a ouvert en début d’année un incubateur Food & Wine Tech à Libourne (33). Cet espace de 500 m² est destiné à accueillir des start-up du secteur de la viticulture, de l’agroalimentaire et de la restauration et à mettre à leur disposition non seulement des équipements spécifiques mais aussi des services d’accompagnement. 

Les coopératives Triskalia et Cecab ont fusionné le 1er janvier dernier pour donner naissance à Eureden, nouvelle coopérative bretonne (marques Daucy, Paysan Breton, Cocotine…) qui regroupe 20 000 adhérents, 9 000 salariés,  300 magasins et présente un chiffre d’affaires de 3,1 milliards d’euros.

Le Conseil National de la Productivité prévoit que la crise économique liée à la Covid se traduira notamment par la baisse de la productivité du travail et des coûts unitaires plus élevés du fait de la réduction de la capacité de production. Le secteur agroalimentaire semble être épargné par le phénomène, car il a retrouvé un niveau d’activité proche de celui de l’avant crise. Pour en savoir plus

Vient de paraitre

Brexit : ce qui change avec la Grande Bretagne (dossier)

Ce dossier paru sur le site du Figaro répertorie de façon claire et synthétique les conséquences de l’accord in extremis obtenu après quatre années de négociation. Les mesures doivent être ratifiées par le Parlement européen mais ont pris effet au 1er janvier dernier. L’agroalimentaire n’est pas le secteur le moins impacté, le Royaume Uni étant un marché de choix pour beaucoup d’entreprises européennes. Maintien de l’absence de droits de douane et de quotas pour les produits transitant au dessus de la Manche, retour des douanes et des déclarations d’importation et d’exportation, réduction de 25 % des prises de pêche en eaux britanniques sont les principales dispositions économiques. Toutefois les conséquences du Brexit pour le monde de la finance, pour les transports et pour la circulation des personnes impacteront aussi indirectement le secteur de l’agroalimentaire.

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Rédacteur : Philippe PELVET
Contact : Stéphanie MEAUDE – Webmastrice de www.jobagroalimentaire.com
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