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l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Vendredi 29 Novembre
Le vendredi de la 34e semaine du temps ordinaire
Calendrier romain ordinaireVoir le commentaire ci-dessous
St François Antoine Fasani , St Saturnin |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 21,29-33.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : |
« Voyez le figuier et tous les autres arbres. |
Regardez-les : dès qu’ils bourgeonnent, vous savez que l’été est tout proche. |
De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche. |
Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas sans que tout cela n’arrive. |
Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Saint John Henry Newman (1801-1890) |
« Voyez le figuier »
La terre que nous voyons ne nous satisfait pas. Ce n'est qu'un commencement ; ce n'est qu'une promesse d'un au-delà ; même dans sa plus grande joie, quand elle se couvre de toutes ses fleurs, et qu'elle montre tous ses trésors cachés de la manière la plus attirante, même alors, cela ne nous suffit pas. Nous savons qu'il y a en elle beaucoup plus de choses que nous n'en voyons. Un monde de saints et d'anges, un monde glorieux, le palais de Dieu, la montagne du Seigneur Sabaoth, la Jérusalem céleste, le trône de Dieu et du Christ : toutes ces merveilles éternelles, très précieuses, mystérieuses et incompréhensibles, se cachent derrière ce que nous voyons. Ce que nous voyons n'est que l'écorce extérieure d'un royaume éternel, et c'est sur ce royaume que nous fixons les yeux de notre foi. |
Montre-toi, Seigneur, comme au temps de ta Nativité, où les anges ont visité les bergers ; que ta gloire s'épanouisse comme les fleurs et le feuillage s'épanouissent sur les arbres. Par ta grande puissance, transforme le monde visible en ce monde plus divin que nous ne voyons pas encore. Que ce que nous voyons soit transformé en ce que nous croyons. Si brillants que soient le soleil, le ciel, et les nuages, si verdoyants que soient les feuilles et les champs, si doux que soit le chant des oiseaux, nous savons que tout n'est pas là, et que nous ne voulons pas prendre la partie pour le tout. Ces choses procèdent d'un centre d'amour et de bonté qui est Dieu lui-même, mais elles ne sont pas sa plénitude. Elles parlent du ciel, mais elles ne sont pas le ciel. Elles ne sont en quelque sorte que des rayons égarés, un faible reflet de son image ; elles ne sont que des miettes qui tombent de la table. |
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